Sophie Daull

Durant sa scolarité où elle excelle particulièrement dans les matières littéraires, elle s'essaie au piano et au chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Strasbourg. C'est au club-théâtre de son lycée que sa carrière théâtrale trouve ses racines sous la direction de Marcel Guignard, alors directeur du Théâtre du Pilier, qui lui offre d'intégrer sa compagnie ; elle y restera 3 ans.

Un premier drame, l'assassinat de sa mère en 1985, l'éloigne pour un temps de la Franche-Comté et c'est en Suisse qu'elle poursuit sa formation de comédienne au Théâtre Populaire Romand dirigé par Charles Joris. Après une année de formation à la danse contemporaine au sein de la cellule de recherche chorégraphique initiée par Hideyuki Yano à Besançon, elle continue sa carrière à Paris au fil de collaboration, notamment avec Brigitte Jaques-Wajeman, Jacques Lassalle, Alain Barsacq, Stéphane Braunschweig, et Elisabeth Chailloux. Elle fonde en 1995 sa propre compagnie, L'Eau Lourde.

• 2020 : Phèdre de Jean Racine, mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman, Théâtre des Abbesses[2]
• 2023 : La Mouette d'Anton Tchekhov, mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman, Théâtre des Abbesses[3]

C'est en 2014 que débute une nouvelle voie, celle de l'écriture à la suite d'une deuxième tragédie, la mort subite de sa fille Camille, âgée de 16 ans, la veille de Noël.

Elle publie en 2015 son premier roman, Camille mon envolée, abordant la thématique du deuil.

Son deuxième roman, La suture, est consacré à sa mère, également disparue prématurément ; elle y enquête sur le passé de sa mère[4] - [5].

En août 2018 sort de son troisième roman, Au grand lavoir[6], dans lequel elle aborde les circonstances de l'assassinat de sa mère et la confrontation avec son meurtrier[7].

• Camille, mon envolée, Paris, Éditions Philippe Rey, 2015, 185 p. (ISBN 978-2-84876-468-9)
• La suture, Paris, Éditions Philippe Rey, 2016, 198 p. (ISBN 978-2-84876-537-2)
• Au grand lavoir, Paris, Éditions Philippe Rey, 2018, 153 p. (ISBN 978-2-84876-681-2)[8]

• 2015 : prix du meilleur premier roman du magazine LIRE[9].
• 2019 : prix de littérature de l'Union européenne, pour le roman Au grand lavoir[10].

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