Société royale belge des aquarellistes
La Société royale belge des aquarellistes est une association d'artistes peintres aquarellistes fondée en 1856 à Bruxelles sous la présidence de Jean-Baptiste Madou[1].
Création de l'association
Le , seize peintres, inspirés par la Royal Watercolour Society créée en 1804, se réunissent à Bruxelles en vue de fonder une société similaire. Jean-Baptiste Madou en est le premier président. Le nombre de ses membres est limité à vingt au départ, mais il est ensuite porté à trente et plus tard à quarante[1].
Objectifs de l'association
Le but principal de l'association était la tenue d'expositions annuelles. Ces expositions se sont tenues à l'Hôtel d'Assche (Place des Palais), l'Hôtel Arconati-Visconti (Place Royale), Palais Ducal (actuellement le palais des Académies) et, à partir de 1880 au nouveau Palais des beaux-arts (actuellement Musées royaux des beaux-arts de Belgique) puis, à partir de 1890, au Musée d'art moderne. Les aquarellistes célèbres travaillant à l'étranger sont invités à devenir membres honoraires. La Société invite à chaque exposition un ou plusieurs aquarellistes renommés non belges et leur décerne l'admission en tant que membre honoraire[1].
Les fondateurs
- Charles Billoin
- François Bossuet
- François Charette
- Paul Clays
- Jacques-Joseph Eeckhout
- Victor Eeckhout
- Théodore Fourmois
- Alexandre Francia
- Paul Lauters
- Henri Lehon
- Jean-Baptiste Madou
- Willem Roelofs
- Gustave Simonau
- Edwin Toovey
- Edmond Tschaggeny (nl)
- Félix Stappaerts[2]
Présidents
- Jean-Baptiste Madou (1856-1876)
- Joseph Schubert (1876-1879)
- Charles Ligny (1879-1890)
- Albert Devriendt (1890-1900)
- Henry Stacquet (1901-1907)
- Henri Cassiers (1907-1938)
Notes et références
- Pierre Masmoulin, La « Société royale belge des aquarellistes » et « le cercle des hydrophiles »
- Edmond Picard, Exposition rétrospective de la Société royale belge des Aquarellistes. Au Cercle Artistique et Littéraire, dans: La Belgique Artistique et Littéraire, Tome Quatrième, Juillet ~ Août — Septembre, n° 190, pp. 153-156