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Smart Blonde

Smart Blonde est un film américain réalisé par Frank McDonald, sorti en 1937. Le film met en scène Glenda Farrell dans le rôle de Torchy Blane, une journaliste intelligente et à la langue acérée, chassant les scoops et faisant équipe avec son petit-ami, l'inspecteur Steve McBride pour résoudre le meurtre d'un investisseur qui vient d'acheter un nightclub populaire. C'est le premier film d'une série de neuf sur le personnage de Torchy Blane, produits par Warner Bros. Le film est suivi de Fly-Away Baby (1937)[1].

Smart Blonde
Description de cette image, également commentée ci-après
Glenda Farrell dans Smart Blonde.
RĂ©alisation Frank McDonald
Musique Heinz Roemheld
Sociétés de production Warner Bros
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 59 minutes
Sortie 1937

SĂ©rie

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Torchy Blane, une journaliste du Morning Herald, interviewe Tiny Torgenson dans le train. Il a acheté le Million Club et diverses entreprises de jeu et de sport à son ami Fitz Mularkey. Fitz a décidé de quitter les affaires en raison de son futur mariage avec Marcia Friel. Quand Torchy et Tiny arrivent à la gare, alors qu'ils quittent Union Station, Tiny est abattu. Témoin de son meurtre, Torchy appelle son journal pour transmettre l'histoire.

Torchy accompagne son petit-ami, l'inspecteur Steve McBride qui est responsable de l'enquête du meurtre, au Million Club où ils annoncent à Fitz Mularkey le meurtre de Tiny. Fitz étant un ami proche de Tiny, il souhaite trouver le meurtrier avant la police mais Steve le lui déconseille. Alors que Steve enquête, Torchy apprend de la fille du vestiaire Dixie que la chanteuse du club, Dolly Ireland, était amoureuse de Fitz et que le garde du corps de Fitz, Chuck Cannon, était en colère de perdre son emploi. Alors que Steve suspecte les autres investisseurs intéressés par le nightclub du meurtre de Tiny, Torchy suspecte Chuck. Elle persuade Steve d'enquêter sur Chuck, et tandis qu'ils sont à l'appartement de celui-ci, Fitz arrive et demande à savoir où en est l'enquête. Steve apprend plus tard que Chuck et Dolly ont été aperçus à Union Station juste avant que Tiny soit tué[2]...

Fiche technique

Sauf mention contraire ou complémentaire, les données de cette section sont issues du site IMDb[3].

Distribution

Production

En 1936, Warner Bros commence à développer une adaptation des histoires de MacBride and Kennedy de l'auteur de roman policier Frederick Nebel. Pour le film, Kennedy devient une femme nommée "Torchy" Blane et est maintenant amoureuse du personnage de MacBride[4]. Le réalisateur Frank MacDonald a immédiatement su qui il voulait pour le rôle de Torchy Blane. Glenda Farrell avait déjà joué des journalistes dans les films Masques de cire (1933) et Hi, Nellie! (1934), elle est rapidement retenue pour le rôle principal, avec Barton MacLane dans le rôle de Steve McBride. Farrell et MacLane joueront dans sept des neuf films Torchy Blane.

Le film est basé sur la nouvelle No Hard Feelings de Nebel publiée dans le magazine Black Mask. Le récit est à nouveau adapté en 1941, dans le film A Shot in the Dark[5]. Le titre de travail durant le tournage fut No Hard Feelings.

La musique et les paroles de la chanson Why Do I Have to Sing a Torch Song chantée par Wini Shaw, ont été écrites par M. K. Jerome et Jack Scholl. Sur les 59 minutes du film, 10 minutes et 38 secondes sont accompagnées de musiques[6].

Accueil

Bien que le film soit un film à petit budget de série B, ce fut le jeu de Glenda Farrell qui permit au film de se détacher. L'actrice chercha à s'éloigner des stéréotypes des femmes journalistes habituellement présentés dans les films de l'époque pour être plus proche de la réalité[7]. Bien accueilli par le public et les critiques, le film eu une suite la même année : Fly-Away Baby (1937)[5].

Éditions en vidéo

Warner Bros sort dans sa collection Warner Archive un coffret DVD regroupant les neuf films de Torchy Blane le pour le marché américain[8].

Le film est inédit dans les pays francophones.

Notes et références

  1. Backer 2012, p. 258.
  2. Backer 2012, p. 260.
  3. (en) Smart Blonde sur l’Internet Movie Database.
  4. (en) « Smart Blonde (1937) », sur allmovie.com, AllMovie (consulté le )
  5. (en) John Howard Reid, Your Colossal Main Feature Plus Full Support Program, Lulu.com, , 224 p. (ISBN 978-1-4116-2909-7, lire en ligne), p. 62
  6. (en) Miguel Mera, Ronald Sadoff et Ben Winters, The Routledge Companion to Screen Music and Sound, New York, NY/London, Routledge, coll. « Routledge Music Companions », , 658 p. (ISBN 978-1-138-85534-2, lire en ligne), p. 233
  7. (en) Daniel Bubbeo, The Women of Warner Brothers : The Lives and Careers of 15 Leading Ladies with Filmographies for Each, McFarland & Company, , 272 p. (ISBN 978-0-7864-1137-5, lire en ligne), p. 79
  8. (en) Dave Kehr, « The Torchy Blane Collection », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • (en) Ron Backer, Mystery Movie Series of 1930s Hollywood, McFarland, , 391 p. (ISBN 978-0-7864-6975-8, lire en ligne), « Torchy Blane: The Investigative Reporter », p. 258-273

Articles connexes

Liens externes

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