Site de Shijimizuka
Le site de Shijimizuka (èćĄéșè·Ą, Shijimizuka iseki) est un site archĂ©ologique de la fin de la pĂ©riode JĆmon situĂ© dans l'arrondissement Naka de la ville de Hamamatsu, prĂ©fecture de Shizuoka au Japon, habitĂ© approximativement de 2000 av. J.-C. Ă 1000 av. J.-C.
Site de Shijimizuka èćĄéșè·Ą (Shijimizuka iseki) | |||
Maisons restaurées de Shimijizuka. | |||
Localisation | |||
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Pays | Japon | ||
Préfecture | Préfecture de Shizuoka | ||
CoordonnĂ©es | 34° 42âČ 49âł nord, 137° 42âČ 12âł est | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Japon
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Shizuoka
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Histoire | |||
Ăpoque | PĂ©riode JĆmon | ||
Historique
L'existence de grands amas coquilliers contenant des millions de coquilles de palourdes d'eau douce bivalves est documentĂ©e au milieu de l'Ă©poque d'Edo. Une partie du site est dĂ©truite par les agriculteurs locaux qui l'exploitent pour les engrais dans les annĂ©es 1830. Cependant, avec la mise au jour de l'amas coquillier d'Ćmori par Edward S. Morse de l'universitĂ© impĂ©riale de Tokyo en 1877[1], l'attention des universitaires se concentre sur le site de Hamamatsu, et des recherches prĂ©liminaires sont menĂ©es par l'universitĂ© de Tokyo en 1889. Ces fouilles dĂ©couvrent des fragments de vaisselle et des outils de pierre, et confirment que le site date de la pĂ©riode JĆmon.
Des fouilles ultérieures en 1895 et 1915 découvrent des ossements humains, ainsi que des colliers et des bracelets fabriqués à partir de coquilles. Des ossements de cerf et de sanglier sont également trouvés. D'autres fouilles effectuées plus tard par l'université impériale de Kyoto en 1920-1922 révÚlent les fondations de vingt maisons en fosses.
Les recherches sur le site sont approfondies en utilisant des méthodes modernes par l'université de Shizuoka à partir de 1954-1955 et en 1983. La plupart des artefacts, qui comprennent des pointes de flÚche en fer, des bijoux et de la poterie, sont exposés au proche musée municipal d'Hamamatsu.
à l'heure actuelle, l'amas coquillier est divisé en quatre parties. Une partie est conservée avec la section exposée sur une profondeur d'environ 1,5 m, ce qui indique une occupation du site pendant environ mille ans. En plus des coquillages et des os d'animaux, des os de différents poissons de mer ont été découverts, ce qui indique que le site était riche en ressources marines et forestiÚres.
En 1959, le site est désigné « site historique national » et ouvert au public en tant que parc de restes historiques. Un certain nombre des habitations a été reconstruit. Une ferme datant du XIXe siÚcle est également conservée sur le site.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Shijimizuka site » (voir la liste des auteurs).
- Jean-Paul Demoule, Pierre Souyri, Laurent Nespoulous et al., ArchĂ©ologie et patrimoine au Japon, Paris, Ăditions de la Maison des sciences de l'homme, (1re Ă©d. 2008), 146 p. (ISBN 978-2-7351-1547-1, OCLC 893677506, lire en ligne), p. 7.
Voir aussi
Bibliographie
- Richard J. Pearson, Windows on the Japanese Past: Studies in Archaeology and Prehistory, University of Michigan, 1986 (ISBN 0939512238).