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Simon Fournier-Faucher

Simon Fournier-Faucher, dit Auguste Fournier-Faucher, né le à Ladoix-Serrigny (Côte-d'Or), mort à Dijon le , était un entrepreneur et un homme politique local. Il a été maire de Dijon de 1900 à 1904[1].

Simon Fournier-Faucher
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  67 ans)
Dijon
Nationalité
Activité

Biographie

Né à Serrigny-sous-Beaune (aujourd'hui Ladoix-Serrigny) le , Simon Fournier-Faucher, qui se faisait appeler Auguste Fournier-Faucher, est élève de l’école des Beaux-Arts de Dijon. Il exerce le métier d’entrepreneur de travaux publics et particuliers de 1878 à 1886. Il se spécialise dans l'architecture et la construction de « maisons à loyer » et plus spécialement d’hôtels privés. Fournier-Faucher est le créateur d’une usine dijonnaise, quai Navier, d’un bureau technique ainsi que d’une industrie nouvelle destinée à la fabrication mécanique du ciment armé[2]. Il fonde alors la société des ciments armés.

Parallèlement à ces activités industrielles, il exerce des fonctions de Juge au tribunal de commerce de Dijon de 1889 à 1893. Il est surtout célèbre pour avoir été maire de Dijon de 1900 à 1904.

Marié à Marie Faucher, d'où le patronyme composé, il a six garçons et une fille : Pierre, Augustin, Alexandre, Hubert, Jules, Marguerite et Robert[3]. Il meurt à Dijon le .

Son mandat municipal (1900-1904)

Principales réalisations de la municipalité Fournier-Faucher :

  • Poursuite de l’adduction des eaux de Merceuil.
  • AmĂ©nagement de bornes fontaines.
  • Construction d’une chambre frigorifique aux abattoirs.
  • Construction de la caserne d’artillerie Junot (1901 - 1903).
  • CrĂ©ation de la place François-Rude (ou « place du Bareusai »).
  • Prolongement de la rue Musette (future place Grangier).
  • AmĂ©nagement et classement d'une quinzaine de rues de la ville.
  • Bibliothèque universitaire Chabot-Charny (Ă  la suite de l'accord intervenu en 1902 entre la ville et l’UniversitĂ© concernant la vente d’un terrain situĂ© au numĂ©ro 38 de la rue Chabot-Charny).
  • Transfert de l’École primaire supĂ©rieure.
  • CrĂ©ation de l’École pratique de commerce et d’industrie des filles et de garçons.
  • École de filles (rue Chevreul).
  • Nombreuses subventions Ă  la jeune École supĂ©rieure de commerce (fondĂ©e en 1899 sous la municipalitĂ© prĂ©cĂ©dente).

Autres faits marquants :

  • 1900 : Visite-Ă©tape du prĂ©sident des Boers, Paul Kruger, qui se rendait par chemin de fer de Marseille Ă  Paris[4] dans le cadre de sa tournĂ©e europĂ©enne (jusqu'aux Pays-Bas) destinĂ©e Ă  obtenir des appuis diplomatiques. La population dijonnaise manifeste son soutien au vieux prĂ©sident (il vient en plus de perdre sa femme) en l'acclamant sous les fenĂŞtres de sa chambre Ă  l'HĂ´tel de la Cloche.
  • 1903 : Visite du roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, et de la reine. Outre la municipalitĂ© Fournier-Faucher, Dijon est aussi reprĂ©sentĂ©e par les anciens maires : Louis Robelin, François Bordet et Auguste Morin-Gacon. Simon Fournier-Faucher est dĂ©corĂ© de l'Ordre de la Couronne d'Italie ().

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Marquès (Charles), Le XXe siècle à l'hôtel de ville de Dijon, Précy-sous-Thil, Éditions de l'Armençon, 2006.
  2. La Société des ciments armés.
  3. Adjudant-chef au 158e régiment d'infanterie de ligne, Robert meurt au combat le 31 mars 1916. Voir : Lettres et Fiche officielle
  4. Daragon (Henri), Le président Krüger en France ; Marseille Dijon Paris (22 novembre – 1er décembre 1900), Éditeur H. Daragon, Paris, 1901.

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