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Signes biologiques de la mort

Les signes biologiques de la mort sont[1] :

  • ArrĂŞt cardio-circulatoire et respiratoire (absence de pouls, de respiration, de tension artĂ©rielle)
  • Abolition totale de la conscience, de la sensibilitĂ©
  • ArĂ©flexie (absence de rĂ©flexe)
  • Perte du tonus musculaire et mydriase bilatĂ©rale
  • Pallor mortis (pâleur de mort) : pâleur post mortem de la peau qui se passe entre 15 et 120 minutes après la mort d'un individu en raison d'un manque de circulation capillaire Ă  travers le corps ;
  • Algor mortis (en) : rĂ©duction de la tempĂ©rature du corps après la mort (en moyenne d'un degrĂ©/h). Il s'agit gĂ©nĂ©ralement d'une baisse correspondant Ă  la tempĂ©rature ambiante jusqu'Ă  ce que, bien que des facteurs externes peuvent avoir une influence significative (conditions extĂ©rieures de tempĂ©rature, d'humiditĂ©, le port de vĂŞtements, l’activitĂ© physique et la tempĂ©rature du corps avant le dĂ©cès). Quand la dĂ©composition se produit, la tempĂ©rature interne du corps a tendance Ă  augmenter de nouveau ;
  • Rigor mortis (rigueur de mort, rigiditĂ© cadavĂ©rique) : signes reconnaissables de la mort qui sont causĂ©s par un changement chimique dans les muscles après la mort, provoquant des membres du corps Ă  devenir raides et difficiles Ă  dĂ©placer ou Ă  manipuler ;
  • Livor mortis (LividitĂ© cadavĂ©rique) : règlement de la circulation sanguine dans le bas de l'organisme, entraĂ®nant une dĂ©coloration rouge violacĂ© de la peau.
  • DĂ©shydratation cadavĂ©rique (excavation des yeux, opacification de la cornĂ©e, tache noire sclĂ©roticale ; hypotonie des fontanelles ; dessiccation et brunissement du derme en « plaque parcheminĂ©e Â»)

S'ensuivent la putréfaction et la squelettisation (décomposition des tissus non-osseux d'un cadavre).

Histoire

Avant même l'antiquité, l'absence de souffle est considéré comme un signe de la mort. L'utilisation du pouls n'est venue qu'après sa découverte, vers le XVIIe siècle en Europe, possiblement depuis le IIIe siècle avant J.C.[2].

Vers le XVIIIe siècle les techniques de vérification du décès en usage sont remis en cause par plusieurs médecins.

Notes et références

  1. Dr Isabelle Plu et Pr Dominique Lecomte, « Â« Constat de mort, certificat de dĂ©cès, Ă©lĂ©ments de lĂ©gislation funĂ©raire, autopsie »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Â», mars 2010
  2. Pierre Huard, Mirko Drazen Grmek « Les reflets de la sphygmologie chinoise dans la médecine occidentale » Biologie médicale, Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, 1962, vol. 15, no 2, pp. 183-184.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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