Signe Marie Stray Ryssdal

Née en 1924, elle est la fille des avocats de la Cour suprême Christian Stray (en) (1894-1981) et Sigrid Stray (no) (1893-1978)[2]. Après un diplôme d'art obtenu à Arendal en 1943, elle entre à l'Université d'Oslo lors de sa réouverture après la guerre pour étudier le droit. Diplômée en 1948, elle passe un été au Palais de la Paix à La Haye pour étudier le droit international privé[2]. Dans les années 1950, elle devient juge-adjointe à Kragerø et Steigen, première femme à obtenir un tel poste en Norvège[2].

Après avoir quitté ce poste en 1956, elle ouvre son propre cabinet d'avocat à Oslo[2] puis est nommée à la Cour suprême de Norvège en 1960[1] — elle est la troisième femme à y siéger[3]. Après dix ans en tant qu'assistante sociale (1972-1983), Signe Ryssdal devient gouverneure du comté d'Aust-Agder de 1983 à 1994[1]. Dans le même temps, elle siège au conseil municipal d'Oslo de 1968 à 1972, où elle est la première femme à occuper ce poste[4].

De 1965 à 1973, elle est représentante adjointe au Storting pour la 3^e circonscription d'Oslo[5].

Très engagée pour les droits des femmes, elle plaide pour l'indépendance financière des femmes dès 1966 et siège dans plusieurs conseils d'administration dont celui de la Norske Kvinners Nasjonalråd (no)[2]. Elle se bat également pour la création de crèches[6].

Elle meurt le 18 mai 2019 à Arendal à l'âge de 94 ans[6].

• (no) Familien – glemt i politikken? [« La famille - oubliée en politique ? »], 1967
• (no) Legers og tannlegers rettigheter og plikter [« Droits et devoirs des médecins et dentistes »], 1975
• (no) Politi og påtalemyndighet. Arbeids- og ansvarsfordeling [« Police et procureurs. Division du travail et des responsabilités »], 1988

• Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :

  • Norsk biografisk leksikon
  • Store norske leksikon
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