En , Jean II de Chalon-Arlay, soutenu par les comtes et cités de Montbéliard, Neuchâtel, et Besançon, se soulève. Alors que Salins-les-Bains et Pontarlier sont incendiées, le domaine ducal du château de Thoraise est mis à sac par des citoyens de la région. Eudes IV riposte en assiégeant Besançon et ses environs, du 14 au [2] - [1]. Le quelque 9 000 cavaliers sont présents à la combe Bochard[3], afin d'attendre et de livrer bataille aux contingents rebelles[1] - [4]. Environ 1 000 Comtois sont tués, le reste des troupes battant en retraite[1]. Les cadavres seront ensevelis sur place. Cette date marque l'interruption des hostilités dans la ville malgré quelques résistances[5], notamment par la garantie de l'archevêque Hugues VI de Vienne. La combe Bochard, de sinistre mémoire, a été baptisée la combe du malheur, d'où la dénomination actuelle de Malcombe.
Notes et références
Édouard Clerc, Essai sur l'histoire de la Franche-Comté ..., Bintot, Université de Gand, 1846.
Michelle Bubenicek, Bibliothèque de l'école des chartes, 2006, pages 391 à 445 (extrait).