AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Shinbun Akahata

Shinbun Akahata (ă—ă‚“ă¶ă‚“è”€æ——, litt. « Journal drapeau rouge ») est un quotidien japonais appartenant au Parti communiste japonais. Autrefois appelĂ© Sekki avant que le parti soit reconnu par les autoritĂ©s. Il prend le nom d'Akahata en 1947.

Shinbun Akahata
ă—ă‚“ă¶ă‚“è”€æ——
Image illustrative de l’article Shinbun Akahata

Pays Drapeau du Japon Japon
Langue Japonais
Périodicité Quotidien
Genre Presse nationale
Prix au numéro 120 „ (édition quotidienne), 200 „ (édition du dimanche)
Diffusion 1 000 000 ex.
Date de fondation
Ville d’édition Sendagaya, Shibuya-ku, Tokyo 4-26-7

Propriétaire Parti communiste japonais
Site web Shinbun Akahata

Il parait Ă  partir du , alors mĂȘme que le parti Ă©tait interdit depuis sa crĂ©ation, en 1922. Le journal est alors trĂšs isolĂ©. Lorsque le reste de la presse cĂ©lĂšbre l’invasion de la Mandchourie, le Shinbun Akahata prend fermement position contre la guerre. Il va mĂȘme plus loin en dĂ©fendant l’indĂ©pendance des nations colonisĂ©es par le Japon[1].

Le journal est interdit en 1935 mais reparait en 1945. Il est interdit Ă  nouveau de 1950 Ă  1952 par le gĂ©nĂ©ral Douglas MacArthur, pendant la guerre de CorĂ©e. Traditionnellement pacifiste, le Shinbun Akahata mĂšne en 2003 une grande campagne contre l’invasion de Irak et appelle Ă  la prudence au sujet des prĂ©tendues armes de destruction massives de Saddam Hussein[1].

En 2011, aprĂšs la catastrophe de Fukushima, il contribue Ă  rĂ©vĂ©ler les mensonges de TEPCO, l’opĂ©rateur de la centrale accidentĂ©e concernant le respect des normes de sĂ©curitĂ©. Au Japon, oĂč la remise en cause de la parole des dirigeants n’est pas naturelle, le journal fait parfois figure d’exception. Pour l’ancien diplomate Magosaki Ukeru : « Alors que la plupart des mĂ©dias traditionnels se compromettent, Akahata est le seul mĂ©dia qui essaie de rĂ©vĂ©ler la vĂ©ritĂ© et, pour de nombreux citoyens, c’est le journal qui garantit leur droit d’avoir accĂšs Ă  cette vĂ©ritĂ©[1]. »

Son Ă©dition quotidienne contient 16 pages. L'Ă©dition dominicale en comprend 32. Il dispose de correspondants Ă  PĂ©kin, HanoĂŻ, Le Caire, Berlin et Washington.

Notes et références

  1. Lina Sankari, « Japon. Akahata, la paix pour drapeau », L'HumanitĂ©,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.