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Shigeo ƌdachi

Shigeo ƌdachi (ć€§é”èŒ‚é›„, ƌdachi Shigeo) ( - ) est un bureaucrate, homme politique et ministre japonais.

Shigeo ƌdachi
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Description de l'image Odachi Shigeo.jpg.
Naissance
Drapeau du Japon Hamada
DĂ©cĂšs (Ă  63 ans)
Drapeau du Japon Tokyo
Nationalité Drapeau du Japon Japonaise
Profession
Ministre
Homme politique
Formation
Distinctions

Biographie

Plus jeune fils d'un brasseur de sakĂ©, ƌdachi est nĂ© dans l'actuelle ville d'Hamada. DiplĂŽmĂ© en 1916 de la facultĂ© de droit de l'universitĂ© impĂ©riale de Tokyo, il entre ensuite au ministĂšre de l'IntĂ©rieur. Il gravit les Ă©chelons jusqu'Ă  devenir vice-directeur du bureau des affaires locales, et est nommĂ© gouverneur de la prĂ©fecture de Fukui en 1932.

En 1934, ƌdachi est nommĂ© secrĂ©taire des Affaires internes et des Communications de l'agence de direction et de coordination du Mandchoukouo. Il aide Naoki Hoshino Ă  dĂ©velopper le premier plan quinquennal de Mandchoukouo, qui met l'accent sur le dĂ©veloppement de l'industrie lourde. Il retourne au Japon en 1939 et devient bureaucrate au ministĂšre de l'IntĂ©rieur dans les cabinets de Nobuyuki Abe et Mitsumasa Yonai.

En 1942, ƌdachi est nommĂ© maire civil de « Syonan » (Singapour) occupĂ© par les Japonais. Durant cette pĂ©riode, il critique la mainmise de l'administration militaire japonaise, Ă  travers l'armĂ©e impĂ©riale japonaise et ses actions, contre la population chinoise, ainsi que les civils opportunistes qui font de rapides profits durant l'occupation[1]. Ses critiques du gĂ©nĂ©ral Wataru Watanabe, administrateur militaire de Singapour mĂšnent Ă  la rĂ©affectation de Watanabe ailleurs en 1943[2].

ƌdachi retourne au Japon en 1943, et avec la fusion de la ville de Tokyo et de la prĂ©fecture de Tokyo au sein de la mĂ©tropole de Tokyo, il devient le premier administrateur de Tokyo, une position Ă©quivalente Ă  l'actuel gouverneur de Tokyo (en). Avec la rapide dĂ©tĂ©rioration de la situation japonaise durant la guerre et la menace de bombardements aĂ©riens sur Tokyo, il organise l'Ă©vacuation des enfants de la capitale. En , il donne l'ordre de tuer tous les animaux du zoo d'Ueno, un acte racontĂ© dans le livre FidĂšles Ă©lĂ©phants (en) aprĂšs-guerre. En , il est invitĂ© Ă  rejoindre le cabinet du Premier ministre Kuniaki Koiso comme ministre de l'IntĂ©rieur. ƌdachi est dĂ©corĂ© de l'ordre du TrĂ©sor sacrĂ© (1re classe) le .

AprĂšs la capitulation du Japon, ƌdachi est (comme tous les autres membres du gouvernement durant la guerre) purgĂ© du service public sur l'ordre des autoritĂ©s d'occupation amĂ©ricaines. Cependant, il n'est jamais arrĂȘtĂ© pour crimes de guerre. En 1953, il est Ă©lu Ă  un siĂšge Ă  la chambre des conseillers du Japon au nom du parti libĂ©ral.

Avec le soutien du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Cabinet Taketora Ogata, ƌdachi rejoint le 5e cabinet de Shigeru Yoshida comme ministre de l'Éducation en 1953. RĂ©putĂ© pour son conservatisme et ses points de vue autoritaires, il est immĂ©diatement en conflit avec l'union des enseignants japonais (en) gauchiste Ă  propos de son programme scolaire pro-socialiste et pour les efforts d'ƌdachi de restaurer l'enseignement de la « morale publique » dans les Ă©coles[3]. Cela mĂšne au passage de plusieurs lois visant Ă  renforcer la neutralitĂ© politique des manuels scolaires et Ă  la mise en place de restrictions sur l'embauche de fonctionnaires non civils comme enseignants dans les Ă©coles publiques en 1954. Ces lois continuent Ă  ĂȘtre critiquĂ©es par l'union des enseignants japonais jusqu'aux annĂ©es 1960. Cependant, ƌdachi meurt d'un cancer Ă  l'estomac en 1955 Ă  63 ans.

Notes et références

  1. Akashi, New Perspectives on the Japanese Occupation in Malaya and Singapore, 1941–1945, page 33, 36
  2. Kratoska, The Japanese Occupation of Malaya, page 57
  3. Aspinall, Teachers' Unions and the Politics of Education in Japan, page 40

Bibliographie

  • Garon, Sheldon. The State and Labor In Modern Japan. University of California Press (2004). (ISBN 0-19-517176-4)
  • Hunter, Janet. A Concise Dictionary of Modern Japanese History. University of California Press (1994). (ISBN 0-520-04557-2)
  • Elise Tipton, Japanese Police State Tokko : The Interwar Japan, Allen and Unwin,
  • Dennis D Wainstock, The Decision to Drop the Atomic Bomb, Praeger, , 180 p. (ISBN 0-275-95475-7, lire en ligne)
  • Johnson Chalmers, MITI and the Japanese Miracle : Growth of Industrial Policy : 1925–1975, Stanford University Press, (ISBN 0-8047-1206-9)
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