AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Shabhaye Barareh

Shabhaye Barareh (en persan ŰŽŰšÙ‡Ű§ÛŒ ŰšŰ±Ű±Ù‡, littĂ©ralement Nuits de Barareh) est une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e humoristique diffusĂ©e par l'IRIB. La diffusion de la sĂ©rie a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e aprĂšs 92 Ă©pisodes, avant la fin d'histoire de Barareh. Elle passait tous les soirs Ă  20h00 Ă  l'heure de TĂ©hĂ©ran sur les antennes de Canal 3 en Iran. Elle a Ă©tĂ© diffusĂ©e en rĂ©pĂ©tition sur IRIB 1 et IRIB 2 pour des gens Ă  l'extĂ©rieur du pays. Le dernier Ă©pisode date du . La sĂ©rie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e et interprĂ©tĂ©e par Mehran Modiri.

Shabhaye Barareh
Titre original ŰŽŰšÙ‡Ű§ÛŒ ŰšŰ±Ű±Ù‡
Autres titres
francophones
Nuits de Barareh
Genre Série télévisée humoristique
Création Mehran Modiri
Acteurs principaux Siamak Ansari
Shaghayegh Dehghan
Falamak Joneidi
Mehran Modiri
Saed Hedayati
Behnoosh Bakhtiari
Saeid Pirdoost
Reza Shafiei Jam
Pays d'origine Drapeau de l'Iran Iran
ChaĂźne d'origine Canal 3 de l'IRIB
Nb. d'Ă©pisodes 92
Durée 50 minutes
Diff. originale –

Description

L'histoire se passe au village fictif de Barareh dans les années 1930 en Iran, durant le rÚgne de Reza Shah Pahlavi, dont le portrait se voit partout sur les murs. Les villageois ont leur propre dialecte du persan modifié par l'humour. En plus, les Bararéhois ont aussi certains coutumes et rituels comiques, comme leur méthode pour manger des pois chiches -- en arrachant des pois un à un de la plante et les jetant directement dans la bouche. Le village de Barareh est considéré par la majorité des critiques comme un microcosme de l'Iran. Le village est divisé par une ligne qui sépare le Haut et le Bas-Barareh, faisant allusion aux différences des classes sociales dans l'Iran moderne. Les événements dans le village, comme le match de football ("darbid"), le conseil des élections et les rituels du mariage reflÚtent tous l'aspect de l'Iran d'aujourd'hui.

Dans la distribution, Mehran Modiri interprĂšte Shir Farhad, le fils du khan ou du chef du Bas-Barareh. Il vit avec sa sƓur, Saharnaz; sa mĂšre, Shadoneh; et son pĂšre, Salar Khan. L'histoire dĂ©bute par l'escapade d'un journaliste, Kiyanoosh, de TĂ©hĂ©ran, arrĂȘtĂ© pour avoir Ă©crit un article critiquant le gouvernement. Dans sa fuite Ă  travers les chemins rustiques, il s'est fait piquer par un serpent. Shir Farhad le trouve, et l'amĂšne au village de Bararaeh oĂč il est soignĂ©, et graduellement prĂ©sentĂ© aux autres membres de la famille du Khan, et d'autres personnages du Bas et du Haut Barareh, comme au poĂšte flamboyant, Bagoori, et au docteur du village. Plus tard dans la sĂ©rie, les nouveaux personnages comme le gendarme du village, le fils et la fille du Khan du Haut-Barareh, Keivoon et Leiloon, se joindront aux autres. Davooneh n'apparaĂźtra pas dans la sĂ©rie.

Distribution

Le Bas-Barareh

  • Siamak Ansari - Kiyanoosh Esteghrarzadeh (Le journaliste de TĂ©hĂ©ran, et plus tard le beau-fils du Khan du Bas-Barareh)
  • Shaghayegh Dehghan - Saharnaz (la fille du khan du Bas-Barareh)
  • Falamak Joneidi - Shadoneh Khanoum (La femme du khan du Bas-Barareh)
  • Mehran Modiri - Shir Farhad (Le fils du khan du Bas-Barareh)
  • Mohammad Shiri - Salar Khan (Le khan du Bas-Barareh)
  • Hassan Shokohi - Babri Khan (Le frĂšre de Shadoneh)

Le Haut-Barareh

  • Behnoosh Bakhtiari - Leiloon (La fille du khan du Haut-Barareh)
  • Fatemeh Hashemi - Shakheh Shemshad Khanoum (La femme du khan du Haut-Barareh)
  • Saed Hedayati - Jan Nesar (Le quasi-serviteur du khan du Haut-Barareh, duquel le khan exige uniquement compliments et cajoleries)
  • Hadi Kazemi - Nezam De Barareh (Le neveu du khan du Haut-Barareh et solidaire en formation)
  • Saeid Pirdoost - Sardar Khan (Le khan du Haut-Barareh)
  • Reza Shafiei Jam - Keivoon (Le fils du khan du Haut-Barareh)

Autres personnages

  • Ali Kazemi - Bagoori (Le poĂšte de Barareh)
  • Mohammad Reza Hedayati - Yavar Toghrol (Les gendarmes de Barareh)
  • Asghar Heidari - Dr. Jakool (Le docteur/coiffeur/banquier/dentiste du village)
  • Mokhtar Saegi - Caporal-chef
  • Shayan Ahadifar - Bouffon du village

Personnages imaginaires

  • Khorzookhan

Les gags dans Barareh

"Shabhaye Barareh" est pleine de gags, faisant une énorme contribution au langage populaire. Quelques-uns de ces gags sont regroupés ci-dessous :

  • Donne-moi de l’argent ! : dans la sĂ©rie, Keyvoon est l’exemple d’un bandit, mĂȘme si ses parents croient qu’il est mĂ©decin. Souvent, il dĂ©robe les gens en leur demandant : Donne-moi de l’argent! (en persan : ٟول ÙˆÙŽŰŻÙ‡), et quand ils rĂ©pliquent : "Pourquoi ?" Il dit : "Je vous taxe de l’argent !" (en persan : ٟولِ ŰČÙˆŰ± ÙˆÙŽŰŻÙ‡). Parfois, il dit : "Donne-moi de l’argent" sans raison.
  • Zorro: dans un Ă©pisode, Salar Khan rĂ©vĂšle son intention de devenir le Zorro de Barareh, un hommage humoristique au Zorro original. À cause de son vieil Ăąge, il demande Ă  son fils, Shir Farhad, de lui succĂ©der en tant que le prochain Zorro. Dans un autre Ă©pisode, Shadoneh dit Ă  Shakhe Shemshad que son mari est Zorro, et Shakhe rĂ©pond : "Non ! Mon fils, Keyvoon est Zorro !" Shadoneh rĂ©pond : " Mais quand Zorro est arrivĂ©, Keyvoon Ă©tait dĂ©jĂ  dans la foule, Comment donc il peut ĂȘtre Zorro ?" Shakhe Shemshad justifie : "Bon, parce qu’il joue dans les deux rĂŽles en mĂȘme temps."
  • La sadomasochiste Saharnaz : Saharnaz, la sƓur de Shir Farhad et la femme de Kiyanoush est une fĂ©ministe moderne. Elle est agressive, avide et violente. Quand Kiyanoush lui demande : "Pourquoi tu es si violente avec moi ?" elle rĂ©pond : " Je te blesse puisque je t’aime." Dans certains Ă©pisodes, on voit que Saharnaz aime blesser les gens.
  • Ça varie : dans le langage de Barareh, il y a quatre expressions pour dire : "Ça varie". Lorsque les Iraniens disent : "Fargh Mikoneh" comme synonyme de « Ă‡a varie Â», Les BararĂ©hiens disent :
    • "Fargh Makooleh" pour une grande diffĂ©rence
    • "Fargh Fookooleh" pour une moyenne diffĂ©rence
    • "Fargh Fan Coil" pour une petite diffĂ©rence
    • "Fargh Phil Collins" pour une minuscule diffĂ©rence

Fargh Makoolah a été dit en premier par Davood dans Pavarchin.

  • Khoob Biiid ? : C’était bieeen ? ; Le poĂšte Bagoori le dit toujours aprĂšs chaque poĂšme pour ĂȘtre certain que les gens l’ont aimĂ©.
  • Jiiiiigar : C’est le slogan de Salar Khan, qui veut dire chĂ©rie.
  • Voooygoolanjz : Voooygoolanjz dĂ©note la conjugaison de tout verbe Ă  la troisiĂšme personne du pluriel au prĂ©sent et au passĂ©. Dans le langage de Barareh, tout verbe prend un suffixe de "va" ajoutĂ© Ă  la forme rĂ©guliĂšre du verbe conjuguĂ©, mais la troisiĂšme personne du pluriel du verbe change radicalement Ă  vooygoolanjz pour n’importe quel verbe. Par exemple le verbe "aller" ou "raftan" devient : va-raftam, va-rafti, va-raft, va-raftim, va-rafteed, voooygoolanjz. Puisque la troisiĂšme personne du pluriel de tout verbe est vooygoolanjz, la signification de la phrase peut seulement ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  partir du contexte. Par exemple lorsque les BararĂ©hiens ont l’intention de faire rĂ©fĂ©rer Ă  une source, ils disent : "Vooygoolanjz ke Sahrnaz—est pas mariĂ©e" dans ce contexte vooygoolanjz dĂ©note la troisiĂšme personne du pluriel du verbe dire, c’est-Ă -dire : “ils disent." La grande partie d’humour du langage de Barareh est sous-jacente dans le contexte de vooygoolanjz et dans le temps oĂč les acteurs ricanent lorsqu’ils ont Ă  utiliser la troisiĂšme personne du pluriel dans leur phrase. Aussi, puisque dans la langue persane, diffĂ©remment des langues europĂ©ennes, les consonnes n’apparaissent jamais de suite l’un aprĂšs l’autre, l’existence de Vooygoolanjz et son rappel constant dans l’intrigue est la confirmation du fait que le langage de Barareh se dĂ©clare une version europĂ©enne du persan, oĂč plus d’une consonne peut se placer Ă  la suite des autres comme "njz" et le prĂ©fixe insensĂ© de "vooygoola" en ajout pour lui en donner une sonoritĂ© occidentale.
  • Hashtaplakoo (Ù‡ÙŽŰŽŰȘٟلَكو): Un mesure radicale pour porter un coup contre quelqu’un. Par une dĂ©finition bararĂ©hienne il est un degrĂ© plus fort que ‘‘Haftaplakoo’’ (هفŰȘٟلكو).
  • Chourmang (Ú†ÙˆŰ±Ù…Ù†ÚŻ): Un juron bararĂ©hien pour offenser la personne adressĂ©e. CassĂ© en deux Ă©lĂ©ments Chour-mang: "Chour" est un terme argot pour « pĂ©nis Â» et "mang" un argot pour « mauvaise mĂ©moire Â». Chourmang est la version transverse pour l’autre juron persan trĂšs commun "Koskhol" qui se divise en deux Ă©lĂ©ments kos-khol : "kos" est le mot standard pour « vagin Â» et "khol" est le mot standard pour « fou/folle Â». Les deux termes Koskhol, dans le Persan d’aujourd’hui, et Chourmang Ă  Barareh, s’adressent Ă  celui ou celle qui se comporte d’une maniĂšre irrationnelle et stupide.
  • Patois Sistani: Yavar Toghrol est originaire de la ville de Zabol Ă  Sistan, une province dans le Sud-Est de l’Iran. Toghrol emploie des patois Sistanis qui sonnent drĂŽles lorsqu’ils sont mĂ©langĂ©s avec le Persan commun. Il emploie des mots comme: "Toskatoso", "Shonpet", "Kata Kalla", "Allakhootak", "Khosou Khosou" etc. Dans un Ă©pisode de Pavarchin, il se fĂąche aprĂšs Farhad et lui dit: "Shonpet!" Farhad rĂ©plique : « Tu veux dire Sean Penn ? Â»
  • Il ne sait rien du tout : Les BararĂ©hiens confrontent rĂ©guliĂšrement des problĂšmes qui pourraient ĂȘtre rĂ©solus facilement avec un peu de sens commun, mais ils ne peuvent pas le faire d’eux-mĂȘmes. Kiyanoush finit par rĂ©soudre le problĂšme, mais il se montre irrespectueux et les BararĂ©hiens l'accusent d’ĂȘtre stupide. Ils disent toujours In hichi navafahma qui veut dire « Il ne sait rien du tout Â» dans la langue BararĂ©hienne.
  • Le CimetiĂšre: Les BararĂ©hiens prĂ©tendent que le people le plus fameux du monde est de Barareh, et mĂȘme certains d’entre eux comme Claude Debussy et Victor Hugo sont enterrĂ©s dans le cimetiĂšre de Barareh.
  • La fosse d’Alexandre (persan : Ú†Ű§Ù„ Ű§ŰłÙƒÙ†ŰŻŰ±ÙˆÙ†) : Les BararĂ©hiens prĂ©tendent aussi qu'Alexandre le Grand avait eu une grande guerre lors de son passage Ă  leur village et la trace de cette grande guerre est une petite fosse qu’on appelle La fosse d’Alexandre. Cette exagĂ©ration de l’histoire montre ses versions diffĂ©remment dans les diffĂ©rents Ă©pisodes, par exemple dans un Ă©pisode Shir Farhad prĂ©tend qu’il y avait 60 millions personnes tuĂ©es dans cette petite fosse, et en rĂ©ponse Ă  Kianoosh, rejette l'opinion de ce dernier au sujet de la population de village Ă  l’époque. Shir Farhad mentionne qu'Ă  la suite de cette horrible guerre le nombre de la population a Ă©tĂ© rĂ©duit de 60 millions Ă  92 personnes. Dans un autre Ă©pisode, Shir Farhad parle au sujet de 'Roxana Barareh-i' prĂ©tendant qu’Alexandre le Grand tombe amoureux d’elle quand il Ă©tait de passage Ă  Barareh, donc il n’a pas continuĂ© la guerre. Il y a beaucoup de satires comparatives dans le point de vue historique des Iraniens.
  • Beh man cheh: Ça ne me regarde pas, Kiyanoosh est constamment brimĂ© par le peuple de Barareh et il rĂ©plique par « Ça ne me regarde pas » lorsqu'ils lui demandent des choses.
  • Cholombeh: Si quelqu’un sort avec une femme et elle le mĂšne, puis elle refuse de faire l’amour avec lui, donc il est Cholombeh ou en persan de Barareh "cholombah vashode." Aussi dans la nuit de noces, si la femme refuse l’homme, il est aussi cholombeh'ed. Cholombeh peut aussi vouloir dire rester debout et peut appliquer aux deux sexes.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.