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Seydougou

Seydougou est une sous-préfecture du nord de la Côte d'Ivoire et appartenant au département de Gbéléban, dans la région de Kabadougou, district du Denguélé. La localité de Seydougou était en 2005 un chef-lieu de commune[1].

Seydougou
Administration
Pays Drapeau de la CĂ´te d'Ivoire CĂ´te d'Ivoire
District Denguélé
RĂ©gion Kabadougou
Département Gbéléban
Maire lamine fofana
DĂ©mographie
Population 4 500 hab. (2014)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 9° 31′ 00″ nord, 7° 59′ 00″ ouest
Localisation
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Seydougou
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Seydougou

    Histoire

    Le village de « sé-dougou » qui signifie littéralement « le village sous le karité » serait créé au XVIIIe siècle par un marabout nommé Mema Moussa FOFANA. Par déformation, la dénomination au fil des années « sé-dougou » est devenu Seydougou.
    La Sous-préfecture de Seydougou a été créée par le décret N°74-499 du , portant remaniement territorial dans les Départements d’Odienné et de Ferkessédougou. Elle est fonctionnelle depuis le .
    A la création, la Sous-préfecture comptait quatorze villages. Aujourd’hui, il lui reste sept villages que sont : Seydougou (chef-lieu de sous-préfecture), Badiouala (1 km), Kohouena (1 km), Balala (7 km) ; Kabala (7 km), Gbessasso (12 km) et Sandjougouna (17 km).

    GĂ©ographie

    La Sous-prĂ©fecture de Seydougou est situĂ©e dans le District du DenguĂ©lĂ© et relève de la RĂ©gion du Kabadougou et du DĂ©partement de GbĂ©lĂ©ban. Elle est limitĂ©e au Nord et Ă  l’Est par la sous-prĂ©fecture d’OdiennĂ© ; au Sud par la RĂ©publique de GuinĂ©e et Ă  l’Ouest par la Sous-prĂ©fecture de GbĂ©lĂ©ban. Elle s’étend sur une superficie de 700 km2 environ.

    Le relief est essentiellement composé de plateaux. Plusieurs monticules et collines, pour la plupart granitiques, dominent le paysage de savane souvent boisée. Le climat est chaud et sec. Deux saisons dominent la Sous-préfecture au cours de l’année : Une grande saison sèche qui part de décembre à avril et une grande saison des pluies de mi-juin à octobre-novembre. La circonscription est fortement arrosée, les hauteurs des pluies pouvant atteindre 1600 mm/an.

    Population

    Le Recensement GĂ©nĂ©ral de la Population et de l’Habitat de 2014 a estimĂ© la population de Seydougou Ă  environ 4 500 habitants (sous rĂ©serve de la validation) avec une densitĂ© moyenne est de 7 habitants/km2.
    La population se caractérise par un taux élevé de personnes âgées. Cette situation est due à la forte tendance à l’immigration des populations jeunes vers les zones urbaines du Sud et de l’Ouest du pays à la recherche d’un mieux être social.
    La population est majoritairement constituée de Malinké. À celle-ci s’ajoutent des communautés venues de la Guinée et du Mali.
    Les populations de Seydougou entretiennent des liens étroits et très forts avec les populations de Guinée. Ces dernières sont le plus souvent associées aux grands événements de la vie de la communauté.
    La population, dans son ensemble, est de religion musulmane. Chaque village a sa mosquée et son imam. Néanmoins, de vielles pratiques animistes subsistent encore dans certaines confréries et familles.
    La chefferie traditionnelle est réservée exclusivement à certaines familles dans chaque village. Le mode de succession est un système hybride combinant à la fois la gérontocratie et la génération en termes de lignée.

    Economie

    L’économie de la Sous-préfecture est dominée par l’agriculture, l’élevage et le commerce.

    Agriculture

    En général, les sols de la Sous-préfecture de Seydougou sont très fertiles pour toutes les cultures. Les pluviométries moyennes atteignent près de 1600 mm/an. La principale culture de rente est l’anacarde. À cela s’ajoute la culture des céréales, notamment celle du riz, du maïs et du fonio. Les cultures de l’arachide et l’igname sont pratiquées dans le village de Gbessasso. Mais la production est essentiellement destinée à la commercialisation. Avec l’avènement de l’anacarde, les cultures vivrières et le coton dont la vente constituait les principales sources de revenues sont abandonnées.

    Élevage

    La pratique de l’élevage est le fait d’éleveurs sédentaires et de transhumants en majorité originaires du Mali. L’élevage des bovins est le plus important. On note toutefois des troupeaux d’ovins. Ils sont souvent la propriété des Organisations Non Gouvernementales.

    Commerce

    Située à la frontière de la République de Guinée (côté Balala), la Sous-préfecture est une zone de passage des commerçants en provenance de ce pays voisin. On note aussi l’existence de quelques boutiques où l’on peut trouver des denrées de consommation courante.
    Un marché hebdomadaire (tous les jeudis) rassemble des commerçants venus d’Odienné et des localités environnantes y compris des villages guinéens.

    Situation

    La Sous-préfecture de Seydougou dispose de quelques atouts pour amorcer son développement :

    • Un carrefour, elle est, pour plusieurs villages et pour les deux autres Sous- prĂ©fectures du DĂ©partement (GbĂ©lĂ©ban et Samango) ;
    • Mairie ;
    • Un rĂ©seau de communication cellulaire MTN et ORANGE CĂ´te d’Ivoire en service permanent ;
    • Un château d’eau d’une forte capacitĂ© qui alimente les villages de Seydougou, KohouĂ©na et Badiouala.
    • Une connexion au rĂ©seau Ă©lectrique pour Seydougou, Chef-lieu de Sous-prĂ©fecture, KohouĂ©na, Badioula, balala, gbessasso, Sandjougouna et Kabala ;
    • Une Hydraulique Villageoise AmĂ©liorĂ©e pour Kabala ;
    • Trois retenues d’eau amĂ©nagĂ©es par la Commune dans les villages de Seydougou, Kabala et Balala ;
    • Un tronçon Seydougou-OdiennĂ© long de 50 km praticable en voie de bitumage ;
    • Un marchĂ© avec des magasins de stockage construit par la Commune ;
    • Un plan de lotissement pour tous les villages ;
    • un centre de santĂ© urbain ;
    • un abattoir moderne ;
    • un bureau de poste et tĂ©lĂ©communications ;
    • une connexion internet Ă  haut dĂ©bit (3g) ;
    • une forĂŞt classĂ©e Ă  balala Ă  la frontière cĂ´te d’ivoire-GuinĂ©e ;
    • plusieurs sites touristiques non exploitĂ©s ;
    • une banque des paysans en cours d’ouverture ;
    • une unitĂ© de dĂ©cortiquage de la noix de cajoux ;

    Notes et références

    1. (fr) Décret n° 2005-314 du 6 octobre 2005 portant création de cinq cent vingt (520) communes.

    décrets n 95- 941 du portant création de soixante et une (61) commune

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