Sex Traffic
Sex Traffic est un thriller tĂ©lĂ©visĂ© anglo-canadien en deux parties, Ă©crit par Abi Morgan et rĂ©alisĂ© par David Yates, diffusĂ© pour la premiĂšre fois sur Channel 4 le 14 octobre 2004[1]. La sĂ©rie, produite par Veronica Castillo et Derek Wax, met en vedette John Simm dans le rĂŽle de Daniel Appleton, un journaliste qui dĂ©couvre un rĂ©seau de traite des ĂȘtres humains impliquant des agents anti-traite employĂ©s par une sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© privĂ©e aux Ătats-Unis. Alors que Daniel jure d'aider Elena (Anamaria Marinca), l'une des filles victimes de la traite, il tente de dĂ©noncer le commerce qui oblige les jeunes femmes d'Europe de l'Est Ă une vie d'esclavage sexuel.
Titre original | Sex Traffic |
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Genre | Thriller |
Acteurs principaux | John Simm, Anamaria Marinca, Maria PopistaÈu, Chris Potter, Wendy Crewson, Len Cariou, Maury Chaykin, Luke Kirby, Robert Joy, Alison Peebles |
Pays d'origine | Royaume-Uni, Canada |
Nb. de saisons | 1 |
Nb. d'Ă©pisodes | 2 |
Durée | 90 minutes par épisode, 2 épisodes |
La sĂ©rie a Ă©tĂ© tournĂ©e entre Londres, Bucarest et la Nouvelle-Ăcosse[2]. La sĂ©rie a Ă©galement Ă©tĂ© diffusĂ©e sur CBC au Canada en octobre 2004. Sex Traffic Ă©tait le premier rĂŽle tĂ©lĂ©visĂ© crĂ©ditĂ© de l'actrice Anamaria Marinca[3], qui a alors remportĂ© le prix BAFTA de la meilleure actrice. Dans l'ensemble, la sĂ©rie a remportĂ© un total de huit BAFTA, dont celui de la meilleure sĂ©rie dramatique, et quatre Gemini Awards[4]. La sĂ©rie est sortie sur DVD le 4 septembre 2006[5].
Synopsis
L'expulsion du sergent Callum Tate (Luke Kirby), un agent anti-traite travaillant en Bosnie, suscite l'inquiĂ©tude de la sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© privĂ©e multinationale Kernwell, dirigĂ©e par Tom Harlsburgh (Chris Potter). AprĂšs avoir Ă©tĂ© surpris en train d'essayer de se procurer une prostituĂ©e pour 2 000 dollars, les actions de Tate ont menacĂ© de jeter le discrĂ©dit sur l'ensemble de l'entreprise, tout comme les administrateurs sont sur le point de signer un contrat de 8 millions de dollars pour assurer la sĂ©curitĂ© privĂ©e en Irak. Tate nie les allĂ©gations, affirmant qu'il tentait de libĂ©rer Anya Petria (Alexandra Fasola), une Ă©tudiante victime de la traite depuis la Roumanie et forcĂ©e de se prostituer. Tate affirme qu'un certain nombre d'officiers de Kernwell, dont le major James Brooke (Robert Joy), sont impliquĂ©s dans un rĂ©seau de traite impliquant l'asservissement de jeunes femmes cherchant refuge dans leur propre pays dans l'espoir de trouver une vie meilleure en Occident. Kernwell ordonne un black-out de la presse, empĂȘchant la suspension de Tate ou l'une des allĂ©gations faites parvenant Ă la presse.
Pendant ce temps, Daniel Appleton (John Simm), un journaliste travaillant pour l'association caritative basĂ©e Ă Londres Speak For Freedom, se rend en Bosnie pour rendre compte des activitĂ©s de Kernwell, et pendant qu'il y est, il est tĂ©moin d'un certain nombre d'agents anti-traite ayant des relations sexuelles avec des prostituĂ©es dans un bar local. Mais avant qu'il ne puisse rapporter ses dĂ©couvertes, le bar est perquisitionnĂ© et des informations se rĂ©pandent suggĂ©rant qu'il a Ă©tĂ© surpris en train d'avoir des relations sexuelles avec une prostituĂ©e, Elena Visinescu (Anamaria Marinca), au moment du raid. Appleton rĂ©fute les allĂ©gations, mais il est ordonnĂ© de cesser l'enquĂȘte sur Kernwell par son patron, Joan Stewart (Alison Peebles). Appleton dĂ©cide de continuer Ă enquĂȘter en privĂ© sur Kernwell et dĂ©couvre que peu de temps aprĂšs avoir quittĂ© la Bosnie pour se diriger vers l'Europe, le corps d'Anya a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă©chouĂ© sur les rives d'une plage italienne. AprĂšs s'ĂȘtre sĂ©parĂ©e de sa sĆur, Elena se dirige vers Londres pour retrouver Appleton. Avec l'aide d'Elena, Appleton entreprend d'exposer les agents corrompus travaillant pour l'unitĂ© anti-traite.
Accueil
Sex Traffic a été acclamé par la critique dans tous les domaines par Screenonline du British Film Institute : « Comme dans son travail télévisé précédent, y compris son adaptation de The Way We Live Now d'Anthony Trollope, qui établissait des parallÚles entre son héros entrepreneur victorien impitoyable et les magnats des médias modernes, et le beau thriller complotiste, State of Play, le réalisateur David Yates donne un récit passionnant et compliqué une forte dimension sociale et politique. La brutalité de la vie de bordel est juxtaposée de maniÚre révélatrice à l'éthique des affaires de Boston, qui prodigue sa charité tout en fermant sciemment les yeux sur la corruption. Sex Traffic est impeccablement photographié, édité et noté[6]. »
The Daily Telegraph a Ă©crit : « Sex Traffic est brutalement honnĂȘte dans son traitement d'un sujet pĂ©nible, mais c'est cette honnĂȘtetĂ© mĂȘme qui en fait un drame si vital. Il va en effet au cĆur du public et ses images sombres restent avec vous pendant trĂšs longtemps. Visualisation difficile, oui, mais indispensable[1] ». Empire a commentĂ© que Sex Traffic Ă©tait un "travail courageux et choquant", tandis que The Guardian l'a qualifiĂ© de "thriller captivant". John Simm a commentĂ©: « Regarder Sex Traffic n'est pas une expĂ©rience horrible, car cela fonctionne bien comme un thriller, donc c'est excitant et vous visez toujours les bons - mais vous ne pouvez pas Ă©chapper au fait que c'est un sujet dĂ©primant[1] ».
Références
- Raphael, « Slavery tale for the 21st century », sur www.telegraph.co.uk,
- « Sex Traffic (TV Mini-Series 2004) », sur www.imdb.com
- « Sex Traffic (TV Mini-Series 2004) », sur www.imdb.com
- « Channel 4's 'Sex Traffic' and 'Shameless' scoop top honours at Bafta », The Independent,
- « Sex Traffic », sur Amazon,
- « BFI Screenonline: Sex Traffic (2004) », www.screenonline.org.uk
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- CinémathÚque québécoise
- (en) British Film Institute
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb