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Serpent-minute

L'appellation serpent-minute est un nom vernaculaire ambigu. Minute vient du latin minutus qui veut dire « petit ». Qu'un serpent soit très petit ne signifie pas que sa morsure provoquera la mort en une minute, contrairement à ce que prétend la rumeur.

Serpent-minute
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Serpent-minute » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Espèce de Typhlopidae

Taxons concernés

Etymologie

Minute, ayant entre autres pour origine le latin minutus, veut en effet simplement dire « petit ». Le malentendu résulte aussi d'une mauvaise traduction de l'anglais : minute serpent signifie outre-manche « serpent minuscule ».

Origine de la confusion

L'expression rappelle, à tort, une rumeur, désignant, sans fondements précis[1], un serpent venimeux dont une morsure serait mortelle en quelques minutes. Largement influencé par les frayeurs liées à ces animaux que l'on connaît peu, le grand public a, petit à petit, oublié l'origine pourtant très simple de ce terme.

En réalité, on estime que les serpents les plus dangereux sont les mambas noirs (Dendroaspis polylepis) [2] qui sont au contraire très grands. Leur taille varie de 2,50 à 4 mètres de long avec parfois des individus de 4,30 m[3] - [4].

Espèces concernées

Cette appellation sert donc uniquement à décrire les serpents appartenant aux familles des Typhlopidae et Leptotyphlopidae, des reptiles fouisseurs aveugles, dont la taille adulte n'est que d'une dizaine de centimètres. Insectivores, ils sont parfaitement inoffensifs pour les humains[5]. Le spécimen photographié fait mm de diamètre.

Voir aussi

Notes et références

  1. « Une récompense contre une rumeur », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  2. Chloé Gurdjian, « Mamba noir, le serpent le plus dangereux du monde », sur Geo.fr, (consulté le )
  3. (en) WCH Clinical Toxinology Resources
  4. ADW: Dendroaspis polylepis: Information
  5. « Serpents dépourvus de venin et incapables de mordre », dans J-P. Chippaux, Les envenimations ophidiennes en Guyane Française, Médecine Tropicale, 2002 ; 62 : 177-184.
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