Septain
Un septain est une strophe composée de sept vers, très utilisée au Moyen Âge et au XIXe siècle. La structure ababccb a été appelée "septain romantique" depuis son utilisation par Vigny dans le recueil Les Destinées.
- Je chante une enfant de Provence.
- Dans les amours de sa jouvence,
- Par la Crau, vers la mer, et dans les champs de blé,
- Humble écolier du grand Homère,
- Je la suivrai. Comme sa mère
- Ne la destina qu'Ă la terre.
- Plus loin que la Crau d'Arle il s'en est peu parlé.[1]
- (Frédéric Mistral, Mireille, aabcccb)
Une variante de septain est la strophe royale[2]:
- O Love, this morn when the sweet nightingale
- Had so long finished all he had to say,
- That thou hadst slept, and sleep had told his tale;
- And midst a peaceful dream had stolen awayr
- In fragrant dawning of the first of May,
- Didst thou see aught? didst thou hear voices sing
- Ere to the risen sun the bells ’gan ring?[3]
- (William Morris, The Earthly Paradise)
Notes et références
- Joseph Berg Esenwein, Mary Eleanor Roberts, The Art of Versification. Revised Edition, Springfield 1921, 111.
- https://ebooks.adelaide.edu.au/m/morris/william/m87ea/chapter7.html
Bibliographie
Recherches sur le Vers Français au XVe Siècle. Rimes, mètres et Strophes par Henri Chatelain, Paris 1908 (Chapitre V: Septain et multiples du septain).
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