Seneweb.com

Seneweb est fondé en 1999 par Abdoulaye Salam Madior Fall. En 2000, Daouda Mbaye en devient le copropriétaire.

Abdou Salam Madior Fall, PDG de Seneweb

En quelques mois, le site connaît un succès retentissant notamment auprès de la diaspora sénégalaise. Le nombre de connectés à Internet au Sénégal ne dépassait pas 40 000 en 2000. C'est l'un des rares sites web à avoir couvert la campagne électorale présidentielle de 2000[3]. En plus des actualités, il héberge des flux vidéo et audio et des forums politiques.

Quelques années après sa création, le portail devient le plus visité et le plus populaire d'Afrique de l'Ouest francophone. Chaque jour, ce sont des centaines de milliers d'internautes qui se connectent sur Seneweb, ce qui en fait un géant sénégalais du Web. En 2015 Seneweb est classé premier parmi les sites sénégalais uniquement de contenu.

Selon SimilarWeb, les chiffres de mi-2022 donnent Seneweb classé 14 459 ème des sites web les plus visités sur internet, et huitième des sites sénégalais. Chaque mois Seneweb accueille en moyenne 7 900 000 visiteurs, et plus de 53 millions de pages sont vues. La majorité des visiteurs viennent du Sénégal, de France, des États-Unis et d'autres pays africains[4].

En juillet 2015, Seneweb lance une application mobile disponible sur Appstore et Playstore.

Seneweb est mentionné dans plusieurs thèses de doctorat[5]. Quatre d'entre elles traitent de ce média sur le fond[6] :

• Hadj Bangali Cissé, Université de Lorraine, La presse écrite sénégalaise en ligne : enjeux, usages et appropriation des technologies de l’information et de la communication par les journalistes (1980-2008) (Thèse pour le doctorat en sciences de l’information et de la communication), 9 juillet 2010, 496 p. (OCLC 758944732, HAL tel-01752806, lire en ligne), p. 31, 65, 81-82, 116,119, 137, 173-174, 176-182, 214, 308.

Cet ouvrage est assez bienveillant pour Seneweb.

• Adama Ndiaye, Université Bordeaux-Montaigne, Communication, tourisme et développement durable au Sénégal : enjeux et risques (Thèse pour le doctorat en sciences de l’information et de la communication), 30 mars 2012, 375 p. (OCLC 819296605, HAL tel-00836473, lire en ligne), p. 129.

On y trouve une critique favorable.

• Sokhna Fatou Seck, Université Grenoble-Alpes, La presse en ligne en Afrique francophone : dynamiques et défis d'une filière en construction (Thèse de doctorat), Éditions L'Harmattan, 15 décembre 2015, 236 p. (ISBN 9782343115283, OCLC 989674415, BNF 45220922, présentation en ligne).

De cet ouvrage, on ne trouve en ligne qu'un résumé.

• Moustapha Sow, Université de Lorraine, Médias et pouvoirs politiques au Sénégal : étude de la transition d'une presse d'État vers un pluralisme médiatique (Thèse de doctorat en sciences de l'information et de la communication), 19 novembre 2016, 381 p. (OCLC 1191270575, lire en ligne), p. 301, 304-305,308-309, 312, 314.

Cette thèse décrit les travers de Seneweb d'une façon assez sévère.