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Semène

La Semène est une rivière de France, qui traverse les départements de la Loire et de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est un affluent droit direct de la Loire.

la Semène
Illustration
La Semène dans la commune d'Aurec-sur-Loire.
Caractéristiques
Longueur 45,7 km [1]
Bassin 155 km2
Bassin collecteur la Loire
DĂ©bit moyen 1,91 m3/s (Saint-Didier-en-Velay) [2]
Cours
Source sur les contreforts du mont Pilat Ă  1 040 m d'altitude Ă  proximitĂ© du col de la RĂ©publique
· Localisation Saint-Genest-Malifaux
· Altitude 1 040 m
· CoordonnĂ©es 45° 20′ 27″ N, 4° 28′ 37″ E
Confluence la Loire
· Localisation Aurec-sur-Loire
· CoordonnĂ©es 45° 23′ 00″ N, 4° 13′ 10″ E
GĂ©ographie
Pays traversés Drapeau de la France France
DĂ©partement Haute-Loire et Loire
Régions traversées Auvergne-Rhône-Alpes

Sources : SANDRE:« K0567700 », Géoportail, Banque Hydro

Toponymie

Son nom, porté par un grand nombre de cours d'eau en France (avec la Sumène) est peut-être un hydronyme gaulois *sumena, composé de su-, "bon, bien" et de mena, "douce".

GĂ©ographie

La Semène prend sa source sur les contreforts du massif du Pilat Ă  1 040 m d'altitude Ă  proximitĂ© du col de la RĂ©publique, sur le territoire de la commune de Saint-Genest-Malifaux situĂ©e dans le dĂ©partement de la Loire. Elle se jette dans la Loire en rive droite, dans la bourgade Ă©ponyme de Semène, sur le territoire de la commune d'Aurec-sur-Loire[3].

La Semène est un cours d'eau de près de 45,7 km de longueur[1].

Communes et cantons traversées

Dans les deux départements de la Loire et de la Haute Loire, la Semène traverse les onze communes[1] suivantes, de l'amont vers l'aval, de Saint-Genest-Malifaux, Jonzieux, Marlhes, Saint-Victor-Malescours, Saint-Romain-Lachalm, Saint-Didier-en-Velay, Saint-Pal-de-Mons, La Séauve-sur-Semène, Pont-Salomon, Saint-Ferréol-d'Auroure, Aurec-sur-Loire (confluence).

Toponyme

La Semène a donné son hydronyme à la seule commune de La Séauve-sur-Semène.

Bassin versant

La Semène traverse une seule zone hydrographique La Loire du rua de Tranchard © Ă  la Semème (K056) de 3 598 km2 de superficie[1].

Affluents

La Semène a neuf tronçons affluents référencés[1] dont :

  • les Crozes,
  • la Genouille,
  • l'aqueduc des eaux du Lignon,
  • la conduite forcĂ©e des eaux du Lignon,

Hydrologie

La Semène à Saint-Genest-Malifaux
Lac de barrage de Saint-Genest-Malifaux sur la Semène, en hiver
Pont sur la Semène à Saint-Victor-Malescours

Comme la plupart des autres cours d'eau du Velay (Haute-Loire) oriental, la Semène est une rivière assez abondante, bénéficiant du climat plus humide qui règne dans la région nord-est de ce département.

La Semène à Saint-Didier-en-Velay

Son dĂ©bit a Ă©tĂ© observĂ© durant une pĂ©riode de 45 ans (1963-2007), Ă  Saint-Didier-en-Velay, localitĂ© situĂ©e peu avant son confluent avec la Loire [2]. Le bassin versant de la rivière y est de 134 km2, soit plus de 85 % de la totalitĂ© de celui-ci.

Le module de la rivière Ă  Saint-Didier-en-Velay est de 1,91 m3/s[2].

DĂ©bit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : K0567520 - La Semène Ă  Saint-Didier-en-Velay pour un bassin versant de 134 km2 et Ă  720 m d'altitude[2]
(le 08-06-2016 - données calculées sur 54 ans de 1963 à 2016)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable

La Semène prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit relativement modĂ©rĂ©es. La pĂ©riode de hautes eaux a lieu de la fin de l'automne jusqu'au printemps (de novembre Ă  mai inclus, avec un premier maximum en dĂ©cembre suivi d'une baisse en janvier-fĂ©vrier, puis d'une hausse jusqu'au sommet le plus important en avril). Cette longue pĂ©riode est accompagnĂ©e d'une hausse du dĂ©bit mensuel moyen Ă  des niveaux compris entre 2,14 et 2,93 m3/s. Dès le mois de juin le dĂ©bit chute très rapidement pour aboutir Ă  la pĂ©riode des basses eaux qui se dĂ©roule de juillet Ă  septembre, avec une baisse du dĂ©bit moyen mensuel allant jusqu'Ă  0,664 m3/s au mois d'aoĂ»t[2], ce qui est encore bien consistant pour un cours d'eau de cette taille. Cependant les fluctuations de dĂ©bit peuvent ĂŞtre plus importantes d'après les annĂ©es et sur des pĂ©riodes plus courtes.

Étiage ou basses eaux

Ă€ l'Ă©tiage le VCN3 peut chuter jusque 0,072 m3/s, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche, soit 72 litres par seconde[2], ce qui peut ĂŞtre qualifiĂ© de sĂ©vère.

Crues

Les crues peuvent ĂŞtre importantes compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 33 et 55 m3/s. Le QIX 10 est de 70 m3/s, le QIX 20 de 83 m3/s, tandis que le QIX 50 se monte Ă  100 m3/s[2].

Le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© Ă  Saint-Didier-en-Velay durant cette pĂ©riode, a Ă©tĂ© de 91 m3/s le , tandis que le dĂ©bit journalier maximal enregistrĂ© Ă©tait de 72,5 m3/s le [2]. Si l'on compare la première de ces valeurs Ă  l'Ă©chelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue Ă©tait presque d'ordre cinquantennal, et donc relativement rare et destinĂ©e Ă  se reproduire en moyenne tous les 40 ans environ.

Lame d'eau et débit spécifique

Au total, la Semène est une rivière abondante. La lame d'eau Ă©coulĂ©e dans son bassin versant est de 445 millimètres annuellement ce qui est non seulement supĂ©rieur Ă  la moyenne française, tous bassins confondus, mais aussi nettement supĂ©rieur Ă  la moyenne du bassin de la Loire (244 millimètres par an). Le dĂ©bit spĂ©cifique de la rivière (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre assez important de 14,1 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin[2].

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Liens externes

  • Ressource relative Ă  la gĂ©ographie :
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