Seikatsu Club
Le Seikatsu Club (ç掻ăŻă©ă, seikatsu kurabu, « club de la vie »), abrĂ©viation de Seikatsu club jigyĆ rengĆ seikatsu kyĆdĆ kumiai rengĆkai (ç掻ăŻă©ăäșæ„éŁćç掻ććç”ćéŁćäŒ), est une fĂ©dĂ©ration coopĂ©rative de coopĂ©ratives de consommation japonaise principalement pour l'achat de produits alimentaires.
Fondation |
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Site web |
(ja + ko + en) www.seikatsuclub.coop |
OpenCorporates |
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Histoire
En 1965, le Seikatsu Club a commencé à travailler comme un mouvement social et volontaire avec 200 femmes de Tokyo qui souhaitaient changer leur vie et introduire plus d'autonomie dans leur communauté locale à partir d'une activité d'achat collectif de lait. Ce mouvement est devenu une coopérative de consommateurs qui fournit actuellement prÚs de 3 000 produits de base.
Au dĂ©but des annĂ©es 1970, le Seikatsu Club Ă©tait une des premiĂšres coopĂ©ratives qui ont inventĂ© le systĂšme teikei (ææș, contrat d'achat collectif direct entre producteurs et consommateurs Ă l'esprit mutualiste et Ă©galitaire), modĂšle repris dans le mouvement AMAP en France.
Description
L'union de Seikatsu Club est de taille moyenne pour le Japon et leurs activités pratiquées en autogestion concernent l'alimentation, l'environnement et le social sur un principe de base qui tend vers plus d'autogestion et d'autonomie alimentaire. En 2009, le Seikatsu Club compte trente coopératives autonomes, du nord à l'ouest du Japon[1]. Les coopérateurs sont au nombre de 320 000, pour la plupart des femmes. Le chiffre d'affaires des achats collectifs est de 642 850 000 euros.
Le Seikatsu Club défend une éthique sociale et des principes écologistes, à travers le développement durable, la sécurité alimentaire, la souveraineté alimentaire, le refus des OGM, le refus de la diversité inutile qui est génératrice des mauvais aspects marketing tout autant que des bons[2], etc. Pour atteindre ces objectifs, les consommateurs prennent des responsabilités dans les processus de production, et le Seikatsu Club s'efforce quand c'est possible de posséder ses propres unités de production, conjointement avec les producteurs.
Depuis 2008, pour faire face au vieillissement des agriculteurs actuels, elles ont lancé un programme permettant aux citadins de participer au travail agricole à la campagne.
Notes et références
- Yvon Poirier, « Lier le Global et le Local : vision de lâUnion des coopĂ©ratives de consommateurs Seikatsu Club du Japon », juillet 2007
- "Un trait original de ce systĂšme mĂ©rite dâĂȘtre soulignĂ©, câest le refus de la diversitĂ© inutile : pour chaque produit, la coopĂ©rative ne propose quâune seule variĂ©tĂ© : dans un secteur dâapprovisionnement donnĂ©, la mĂ©nagĂšre adhĂ©rente au Seikatsu Club qui inscrit ses commandes hebdomadaires ne peut obtenir quâun seul type de poulet, dâĆufs, etc. (en principe, la meilleure qualitĂ©), et seulement le produit de base, non sophistiquĂ©, par exemple la sauce de soja simple, et pas celle parfumĂ©e aux champignons ou Ă dâautres aromates (ce qui ne vous empĂȘche pas dâajouter les aromates de votre choix Ă la maison). Il y a lĂ une autolimitation du choix individuel du consommateur, ce choix individuel (qui est le premier article du credo libĂ©ral) Ă©tant perçu comme largement illusoire. Câest une petite rĂ©volution, Ă la fois idĂ©ologique et pratique. Par cette discipline anti-libĂ©rale, les sociĂ©taires du Seikatsu Club se protĂšgent contre les nuisances de la concurrence commerciale : dumping, tromperie sur la qualitĂ©, fausses innovations⊠Le choix individuel est remplacĂ© par un choix collectif, qui passe par un dĂ©bat politique (au sens noble) au sein de lâassociation." Source : http://efondation.net/seikatsu.asp ; page consultĂ©e le 16 fĂ©vrier 2014.