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Schierer (von Walthaimb zu Falkenau)

Schierer von Walthaimb
Image illustrative de l’article Schierer (von Walthaimb zu Falkenau)
Armes de la famille.

Blasonnement Champ mi-parti, en 1 fascé d’azur et de gueule de 6 pièces, en 2 bandé d’or et de sable de 6 pièces. Ornement extérieurs : Ecu timbré d’un heaume à cimier avec chapeau à plumage d’autruche penchant à dextre et à senestre et orné de lambrequins or.
Devise Inspiratio - Reverentia - Cognoscere
Lignées von Nagerschigg ou von Nägerschikh, von Isbary, von Attems-Heiligenkreuz;
Période 1298 - (1918) présent

XIIIe siècle - XXIe siècle

Pays ou province d’origine Drapeau de la Bohême Bohême
Allégeance Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Charges verriers, fonctionnaires publics, Orfèvres, Essayeurs, diplomates, juges
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour

Histoire

Les premières traces de la famille Schierer datent de 1298, avec le chevalier Schierer Bernhard Ritter von Klosterneuburg[1], juge d’arbitrage Ă  la cour d’Albrecht Ier, duc d’Autriche (1282-1308). Les Schierer (von Walthaimb zu Falknov) sont issus d’une famille noble originaire du Royaume de BohĂŞme depuis le XIVe siècle, famille qui s'est particulièrement distinguĂ©e sous le règne du souverain du Saint-Empire romain germaniqueRodolphe II (1576-1612). L'expansion de cette famille de verriers dans de nombreux pays europĂ©ens est sans prĂ©cĂ©dent. Ses dynasties de maĂ®tres verriers avec la famille Friedrich ont fait l'histoire du verre en Bohème, SilĂ©sie, Autriche, Tyrol et SlovĂ©nie.  L’histoire Ă©crite de la famille remonte Ă  Paul Schierer, nĂ© vers 1443 et propriĂ©taire de verreries en BohĂŞme. Paul Schierer[2] Ă©tait l’ainĂ© de la famille Schierer, qui comptait parmi les 1ères familles de verriers en BohĂŞme au XVe siècle. Paul Schierer a inventĂ© le processus de coloration du verre en bleu en ajoutant du cobalt, puis est devenu, sous le règne des Habsbourg, fournisseur de la cour Ă  Prague. Dominic Schierer et ses cousins Kaspar et Valentin ont Ă©tĂ© anoblis par l’Empereur Rodolphe II le et leur statut de Noble a Ă©tĂ© confirmĂ© par l'Empereur du Saint-Empire LĂ©opold Ier en 1663. Lors de la guerre de Trente Ans (1618-1648), les branches protestantes de la famille Schierer et de la famille von Nagerschigg (sv), des chevaliers, se sont dĂ©ployĂ©es en Suède et au Danemark. Les branches catholiques romaines sont restĂ©es en BohĂŞme, en Basse-Autriche et Vienne, et ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©es au rang de Chevaliers du Saint-Empire romain-germanique et au rang de “Freiherrlich”[3], Barons du Saint-Empire romain germanique[4] par diplĂ´me de 1663.  

Origine du nom de famille Schierer : il s'agit du dialecte germanique utilisé au début du Moyen Âge, en français, « tiseur », qui désigne un gentilhomme-verrier chargé d'alimenter les fours et de ravitailler les pots en composition pour le verre. « Tiser » : au XVIIIe siècle, introduire du combustible dans un four de fusion et avoir soin de la régularité et de l'exactitude de la chauffe.

Blason et armes

Blason anno 1592 : Ă©cu classique au bord infĂ©rieur arrondi Ă  la point. Champ mi-parti, en 1 fascĂ© d’azur et de gueule de 6 pièces, en 2 bandĂ© d’or et de sable de 6 pièces. Ornement extĂ©rieurs : Ecu timbrĂ© d’un heaume Ă  cimier avec chapeau Ă  plumage d’autruche penchant Ă  dextre et Ă  senestre et ornĂ© de lambrequins or.
Blason anno 1663 : idem 1592, Ă©cu Ă  Ă©chancrures multiples avec ajout d'une couronne et d’un Ă©cusson argent en cĹ“ur, chargĂ© de 3 pommes de pin sĂ©chĂ©es (« aridi coni Â»)
Blason anno 2022 : À l'occasion du 430e anniversaire de la nobilisation de 1592, l'artiste autrichien Josta a réinterpreté le blason de la famille Schierer von Walthaimb.

Devise

Inspiratio - Reverentia - Cognoscere. Inspiratio = Souffle créateur qui anime les artistes, les chercheurs et l’action d'inspirer ou de conseiller quelque chose à quelqu’un. La transmission d’une tradition par le conseil, par exemple le soufflage de verre. Reverentia = Profond respect, déférence mêlée de crainte que l’on éprouve à l’égard d’un être ou d’une chose sacrés. Cognoscere = Voie de connaissance réservée aux bienheureux. Progression de « comprehendere », la compréhension de la nature des choses et la connaissance de Dieu.

Membres notables

Ancienne pierre tombale de Dominic Schierer von Waldhaimb zu Falknov, XVe siècle, BohĂŞme
Ancienne pierre tombale de la famille Schierer von Waldhaimb zu Falknov, XVe siècle, BohĂŞme
  • Paulus Schierer (1443- ?) : fondateur de la famille de verriers de BohĂŞme du Nord (de), et père fondateur de la Maison des Schierer von Waldhaimb zu Falkenau.
  • Christoph Schierer (1500-1560) : verrier, BohĂŞme.
  • Paul II. Schierer (1500-1560) : verrier, BohĂŞme.
  • Paulus III Le Jeune (1530-1590) : verrier, BohĂŞme. Fondateur de verreries Ă  KoĹ™enov (allemand: Bad Wurzelsdorf), et Ă  Jablonec nad Nisou, rĂ©gion de Liberec, en 1577.
  • Bartholomäus Schierer (1500- ?) : verrier, BohĂŞme
  • Dominic Schierer v.W.z.F. (1562-1614) : verrier, Hoflenz (BohĂŞme). Dominic et ses cousins Kaspar de Labau (Gablonz), Valentin de Krombach (Deutsch-Gabel) et Martin, ont Ă©tĂ© anoblis avec le titre aristocratique de « Schierer von Waldhaim (b) zu Falknov » par Rodolphe II, Empereur du Saint Empire romain-germanique, le .
  • Oswald Schierer (1599- ?) : orfèvre, horloger et fabricant de trombones[5]. Pourvoyeur d'instruments de musique du monastère de KremsmĂĽnster.
  • Christoph Schierer (1623- ?)[6] : essayeur. ContrĂ´leur de mĂ©taux prĂ©cieux et de la frappe impĂ©riale pour les hautes autoritĂ©s mariĂ© avec Elisabeth von Nagerschigg anoblis par empereur Rodolphe II en 1589.
  • Georg Schierer, (-30.10.1634) : orfèvre. Certaines de ses plus belles Ĺ“uvres de la dite Akeleipokal[7], une tasse de colis dorĂ© et la couverture, sont prĂ©sentĂ©s au British Museum et au château de Windsor.
  • Mathias Toman Schierer, (1668), grand propriĂ©taire terrien Ă  Litschau, Basse-Autriche
  • Johann Friedrich Schierer von Waldheim, (6.2.1684), marriĂ© Ă  Madame Anna Reich.
  • Paulus Schierer v. W., (1.11.1718), grand propriĂ©taire terrien Ă  Hauckschlag, Basse-Autriche
  • Amalie Gräbert, nee Schierer von Waldheim, (1808 - 08.01.1871), actrice au theatre d´Erfurt et directrice du théâtre de Berlin
  • Franz Schierer von Waldheim, (*10.2.1819 - 20.2.1865). Membre du conseil municipal de Vienne, membre honoraire de diverses chorales, grande mĂ©daille d'or dĂ©cernĂ©e par l'empereur François-Joseph II. pour l'art en 1861. et propriĂ©taire d'un cafĂ©. CĂ©lèbre choriste et Ă©crivain. Ă€ partir de 1848 membre du 1. Wiener Männergesangsverein (MGV), 2e basse de l'Association des voix masculines. Membre du comitĂ© de 1855-1856 et plus tard directeur de 1859 jusqu'Ă  sa mort en 1865 (successeur N. Dumba). Sous sa direction, le premier festival de la chanson en Autriche a eu lieu en 1861 en Basse-Autriche, Krems et Stein. Schierer a reçu le prix d'honneur de l'Association qui s'est tenu la mĂŞme annĂ©e au Festival du chanteur Ă  Nuremberg, en Allemagne. Fondateur de la SociĂ©tĂ© chorale de Basse-Autriche en 1863. Érection (avec J. Herbeck) du MĂ©morial Schubert Ă  Stadtpark, Vienne. En 1863, Franz Schierer proposa la crĂ©ation de concerts folkloriques de la MGV de Vienne. En 1864, le premier Festival fĂ©dĂ©ral de la chanson de la ConfĂ©dĂ©ration des chanteurs autrichiens a eu lieu Ă  Wiener Neustadt.
  • Eduard Schierer von Waldheim, 8 Infanterie austro-hongroise, 1834[8]
  • Vinzenz Schierer v.W.z.F., (*4.4.1840 - ), k.u.k. rĂ©giment d'artillerie n ° 3 artilleur impĂ©rial et caporal-lance[9]
  • Schierer von Waldheim, Chef forestier impĂ©rial bei Wlkawa, 1849[10]
  • Schierer von Waldheim, Pharmacien Ă  Vienne, 1865[11]

Références

  1. Geschichte des Herzogthumes Steiermark, Volume 6, Albert von Muchar, p 126ff
  2. Sudetendeutsche Post, 25. Mai 1962, 8. Jahrgang, Folge 10, Seite 5.
  3. « edelleute.at », sur www.edelleute.at (consulté le )
  4. La noblesse a Ă©tĂ© officiellement abolie Ă  la chute de l’Empire austro-hongrois en 1919
  5. S 168, 190, "Musikgeschichte des Stiftes Kremsmünster", Altman Kellner, Bärenreiter Verlag Kassel und Basel, 1956
  6. "Die Inschriften des Bundeslandes Kärnten - Anmerkungen zu den Inschriftenträgern im Bezirk St. Veit an der Glan – die Grab- und Gedächtnisdenkmäler", Friedrich W. Leitner, Seite 201, Österreichische Akademie der Wissenschaften, 1982, Landesmuseum für Kärnten. Grabplatte von Meister Martin Paccobello zu St. Veit an der Glan im Pfarrhof. Katalognummer 663.
  7. "NĂĽrnberger KĂĽnstlerlexikon: Bildende KĂĽnstler, Handwerker, Gelehrte", Manfred H. Grieb, Seite 1327, NĂĽrenberg, August 2007.
  8. p 112, 263, Militärschematismus des österreichischen Kaiserthumes aus der k.u.k. Hof- und Staats-Druckerey 1834
  9. Österreichischen Staatsarchiv – Abteilung Kriegsarchiv, Grundbuchblatt des Artillerieregiment Nr. 3 , Effektiv, Heft 16, Seite 197 (Karton Nr. 1840).
  10. Vereinsschrift für Forst-, Jagd- und Naturkunde, Ausgaben 1-6, Herausg. Verein böhmischer Forstwirthe, Prag 1849
  11. page 127, Bericht über die 500 jährige Jubelfeier der Universität Wien im Jahre 1865
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