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Scandale des dépenses du Parlement du Royaume-Uni

Le scandale des dépenses du Parlement du Royaume-Uni est un scandale politique apparu en au Royaume-Uni à la suite de divulgations de frais parlementaires réclamés indûment par des députés britanniques. Révélé grâce au Freedom of Information Act, il a donné lieu à de nombreuses démissions et à des peines d'emprisonnement.

Le palais de Westminster, siège du parlement britannique.

Description

La loi britannique Freedom of Information Act, promulguée par le gouvernement Tony Blair, vise à permettre et réguler la liberté d'accès aux documents administratifs. Elle entre en vigueur en . Des journalistes demandent alors des informations sur les notes de frais des Member of Parliament (MP)[1].

Après de nombreuses phases administratives, la demande est acceptée et les frais doivent être rendus officiels en . Mais en mai The Daily Telegraph obtient ces données, commence à en publier, et met en lumière les abus.

S'ensuivent plusieurs démissions, dont celle du speaker de la Chambre des communes, Michael Martin — une première depuis 1695[2] —, de plusieurs secrétaires et ministres. Six députés et lords – ceux qui ont fait des déclarations mensongères – sont condamnés à des peines de prison[2].

Conséquences

Depuis le scandale, une autorité indépendante verse les indemnités des parlementaires, gère leurs notes de frais et fait respecter le code de conduite qu’elle a édicté. En outre, une procédure permettant aux électeurs de révoquer en cours de mandat un député condamné à une peine de prison ou mis en examen pour de fausses déclarations sur ses frais a été mise en œuvre. Le Monde relève en 2019 que « les dépenses des parlementaires ont cessé d’être un objet de controverse »[2].

Notes et références

  1. Anil Dawar, « Timeline: MPs' expenses », .
  2. Philippe Bernard, « Depuis le scandale des notes de frais au Royaume-Uni, une autorité contrôle les dépenses des députés », sur lemonde.fr, (consulté le ).
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