Sauveur Eloheem

Sauveur a grandi entre l'Essonne et Paris. Il est l'auteur de récits, la plupart publiés dans la revue d'expression littéraire Le Cafard Hérétique (fondée par l'écrivain et éditeur Mike Kasprzak). Son écriture fut saluée par l'artiste underground Jean-Louis Costes qui rédigea sa préface[1]. Ses écrits sont signés Isaiah Ory et non Sauveur Eloheem.

Le "Sauveur" de son nom d'artiste fait allusion au "Syndrome du Sauveur", posture avec lequel l'artiste joue volontairement depuis un moment, autant dans certaines de ses lyrics qu'antérieurement dans sa communication. "Elohim" est l'une des appellations de Dieu en Hébreu, signifiant littéralement "Le Puissant". La seconde partie du terme "Him", fut modifiée en "Heem" en référence aux origines jamaïcaines du rappeur OPM6.

La musique de Sauveur Eloheem oscille entre la Hard trap, l'emo-rap, l'Abstract Hip-Hop, et l'Horrorcore[2], avec une atmosphère sombre et mélancolique prédominante.

Ses paroles sont très souvent crues, pessimistes, et outrancières[3] - [4], il est fréquemment question de name-dropping[5], de diverses références - parfois occultes ou ésotériques. Les films d'horreur, et plus particulièrement italiens de années 1970 - sont souvent évoqués; ceux ci étant l'une des passions d'Eloheem. Il a notamment intitulé l'un de ses EP "Der Todesking"[6], en référence au film éponyme de Jorg Buttgereit traitant du suicide.

Celui-ci peut néanmoins livrer une facette plus consciente et douce musicalement[7](voir l'album "Chill").

Sauveur figure, selon Rapsodie (L'institut data du rap francophone)[8], parmi les quatre rappeurs français établis les plus productifs de l'année 2020. (78 morceaux)

Il est notable de préciser que Sauveur Eloheem assure la quasi-totalité de la création de ses pochettes d'albums et EP, ainsi que la totalité du mixage de son œuvre musicale.

Parallèlement à sa carrière artistique, l'intéressé assure une carrière journalistique sérieuse. Il est notamment le co-auteur de l'article "La Dérive Antisémite de Freeze Corleone" publié par le média Urban Tracks en 2019, ainsi que le papier "Rappeurs souffrants de troubles psychiques : lorsque folie et génie se confondent". Ces écrits sont signés sous l'alias Big Bob Carter. Sauveur commença sa carrière de journaliste dès ses douze ans pour le média cinéma OhMyGore. Il est nommé rédacteur en chef du média Urban Tracks en décembre 2022.

Aussi, l'artiste est mentionné parmi les personnalités publics ayant habité dans la commune essonnienne de Vert-le-Grand, où il vécut ses douze premières années.

En 2017, après être entré en communication à distance avec le rappeur américain Cage (Chris Palko), Sauveur lui envoie trois de ses titres. Cage est séduit par la musique de Sauveur. Un featuring nommé Dead Souls se fera à distance[9].

En 2019, Sauveur collabore avec Goretex (alias Lord Goat) du groupe de Rap américain Non Phixion pour un titre intitulé Possessed.

Il collabora également en 2019 avec le rappeur français VII, dans le but de dénoncer le temps d'un morceau choc, intitulé Alfred[10], le harcèlement scolaire et ses conséquences désastreuses. Le single fut relayé par l'association LaVita[11], connue pour son aide aux jeunes traversant des difficultés, en particulier les suicidaires.

Le 1^er décembre 2020, la marque de vêtements d'inspiration marine Brigand des Mers publie une publicité au texte rédigé et narré par Sauveur Eloheem.

En février 2021, Sauveur Eloheem dévoile "Real Headz", un titre en collaboration avec l'emblématique rappeur New Yorkais Tragedy Khadafi.