Satin Jackets

La carrière musicale de Tim Bernhardt commence vers la fin des années 1990[1] sous divers pseudonymes et dans des groupes parmi lesquels Headphonism, Jeronimo ou Metrosoul[2]. Il connaîtra un premier succès avec le groupe Lorenzo (de), fondé avec Joachim Schäfer à Dortmund et plus tard rejoint par Linda Mathews[3]. Le style du groupe est Deep house et Techno minimale[4]. Le groupe se sépare finalement en 2006.

Tim Bernhardt revient à partir de 2011 avec Satin Jackets. Le projet se veut comme une façon d'explorer son attrait pour le disco et son admiration d'artistes comme Nile Rodgers du groupe Chic ou encore Trevor Horn[5].

Les premiers singles produits sous ce nom, et tout particulièrement You Make Me Feel Good en 2013, sont alors remarqués et diffusés par Majestic Casual, Clash Magazine ou encore Hype Machine, atteignant plus de 10 millions d'écoutes sur Spotify[6]. Les productions sont plus orientées Balearic House et Chill-out. iD qualifie cette musique de « super sexy, d'irrésistible house pétrie d'ambiance estivale[7] - [n 1] ».

En 2016 sort l'album Panorama Pacifico, reprenant ses précédents succès et les doublant des voix de Scavenger Hunt, NTEIBINT et Marble Sounds entre autres. Satin jackets devient alors une figure majeure du genre Nu-disco[8], totalisant plus de 30 millions d'écoutes sur les plateformes de streaming[5].

En 2019, il sort un deuxième album Solar Nights. Celui-ci inclut des collaborations avec Panama, David Harks, Niya Wells, Emma Brammer & Anduze. Tim Bernhardt le décrit comme un perfectionnement de son style : « Satin Jacket, mais en 3D[9] ».

Parallèlement, Satin Jackets a fondé le groupe runSQ avec le duo Blank & Jones[10].

Tim Bernhardt indique se retirer dans un studio au milieu d'une forêt allemande pour composer[5]. Il se sert d'Ableton[6] sur iMac, et divers filtres et processeurs dynamiques comme Elysia ou SPL reliés à une table de mixage[11]. Pour ses sets, il se sert de Maschine[11].

Sur scène, il se pare d'un masque caractéristique dessiné par le designer australien Jason Wood, qui réalise également les visuels du label Eskimo Recordings[11]. Il indique ce choix par un souhait d'anonymat, y compris lors de ses propres représentations[6].

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