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SPARC (réacteur)


SPARC, dont l'acronyme signifie Soonest/Smallest Private-Funded Affordable Robust Compact [1], est un réacteur tokamak de fusion nucléaire dont la construction a été proposée par Commonwealth Fusion Systems (CFS) en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT) Plasma Science and Fusion Center (PSFC), avec un financement d'Eni[2], Breakthrough Energy Ventures, Khosla Ventures, Temasek, Equinor, Devonshire Investors et d'autres[3] - [4] - [5].

SPARC
Administration
Pays USA
Coordonnées 42° 32′ 35″ nord, 71° 37′ 34″ ouest
Opérateur Commonwealth Fusion Systems
Spécifications techniques
Type Tokamak
Rayon majeur 1.85 m
Rayon mineur 0.57 m
Champ magnétique 12.2 T
Courant dans le plasma 8.7 MA
Température du plasma 200 MK
Histoire
Date de mise en service 2025

SPARC prévoit de prouver la technologie et la physique nécessaires pour construire une centrale à fusion nucléaire basée sur le concept de centrale ARC. SPARC propose d'utiliser des aimants puissants construits avec un nouveau supraconducteur à haute température d'oxyde de cuivre et d'yttrium baryum (YBCO) afin de produire des plasmas qui génèrent deux fois plus d'énergie que l'énergie requise pour maintenir le plasma à des températures élevées (200 millions de kelvin)[6]. Le but est d'avoir un gain de fusion Q supérieur à 2. En dépit d'être un appareil relativement compact, SPARC est conçu pour répondre à cette mission avec de la marge et peut être capable de produire jusqu'à 140 MW de puissance de fusion par rafales de 10 secondes[2] - [7].

En , les chercheurs travaillant sur SPARC ont dit qu'ils pensent que la construction commencera en 2021 et prendra 4 ans pour être terminée[8] - [9].

En septembre 2021, CFS annonce le succès de l'expérimentation d'un aimant supraconducteur à haute température, capable de générer des champs magnétiques de 20 Tesla, et lève 1,8 milliard de dollars auprès de nombreux investisseurs (Bill Gates, Marc Benioff…) ainsi que des groupes industriels parmi lesquels Eni, Equinor et Google. CFS prévoit de mettre en service son prototype de SPARC en 2025[10]. La levée de fonds de 2021 a pour but de financer la construction de SPARC et ARC. SPARC devrait atteindre le seuil de l'énergie nette de fusion en 2025 et l'achèvement de la centrale électrique commerciale à fusion ARC est prévu en 2030[11].

Notes et références

  1. '« Nuclear fusion reactor could be here as soon as 2025 », sur livescience.com,
  2. (en) « MIT and newly formed company launch novel approach to fusion power », MIT News (consulté le )
  3. (en) Rathi, « In search of clean energy, investments in nuclear-fusion startups are heating up », Quartz (consulté le )
  4. (en) Systems, « Commonwealth Fusion Systems Raises $115 Million and Closes Series A Round to Commercialize Fusion Energy », www.prnewswire.com (consulté le )
  5. (en) Systems, « Commonwealth Fusion Systems Raises $84 Million in A2 Round », www.prnewswire.com (consulté le )
  6. « MIT Validates Science Behind New Nuclear Fusion Reactor Design » [archive du ], www.greentechmedia.com
  7. (en) Creely, Greenwald, Ballinger et Brunner, « Overview of the SPARC tokamak », Journal of Plasma Physics, vol. 86, no 5, (ISSN 0022-3778, DOI 10.1017/S0022377820001257, lire en ligne)
  8. (en) « Validating the physics behind the new MIT-designed fusion experiment », MIT News | Massachusetts Institute of Technology (consulté le )
  9. (en-US) Henry Fountain, « Compact Nuclear Fusion Reactor Is ‘Very Likely to Work,’ Studies Suggest », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  10. « Avec son aimant supraconducteur ultra-puissant, le MIT se rapproche de la fusion nucléaire », sur Usine Nouvelle,
  11. (en) Commonwealth Fusion Systems raises funds to commercialise fusion, Nuclear Engineering International, 8 décembre 2021.

Liens externes


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