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SIGKILL

Au sein des plateformes rĂ©pondant aux normes POSIX, SIGKILL est le signal envoyĂ© Ă  un processus afin de provoquer sa fin immĂ©diate. La constante symbolique du prĂ©processeur C pour SIGKILL est dĂ©finie dans le fichier d'en-tĂȘte signal.h. Les noms symboliques de signaux sont utilisĂ©s car les numĂ©ros de signaux peuvent varier, au sein des diffĂ©rentes plateformes; nĂ©anmoins sur la vaste majoritĂ© des systĂšmes, SIGKILL est le signal numĂ©ro 9.

Étymologie

SIG est un prĂ©fixe commun pour les noms de signaux. KILL reprĂ©sente l'action de faire s'arrĂȘter un processus immĂ©diatement, ou le "tuer" = Kill.

Usage

Lorsqu'il est envoyĂ© Ă  un programme, SIGKILL a pour effet l'arrĂȘt immĂ©diat. Par contraste avec SIGTERM et SIGINT, ce signal ne peut ĂȘtre captĂ© ou ignorĂ©, et le processus rĂ©cepteur ne peut effectuer aucun nettoyage.

  • Les processus zombies ne peuvent ĂȘtre "tuĂ©s", Ă©tant dĂ©jĂ  morts et attendant que leurs processus parents les "enterrent".
  • Les processus dans un mode bloquĂ© ne mourront pas tant qu'ils ne sont pas rĂ©veillĂ©s Ă  nouveau.
  • Le processus init est spĂ©cial : il ne reçoit pas les signaux qu'il ne veuille gĂ©rer, et donc il peut ignorer SIGKILL.
  • SIGKILL ne laissant aucune opportunitĂ© au processus "tuĂ©" d'effectuer une opĂ©ration de nettoyage, dans la plupart des systĂšmes les procĂ©dures d'arrĂȘt essaient d'abord de terminer un processus en utilisant SIGTERM, avant d'utiliser SIGKILL.
  • Un processus en sommeil ininterruptible ne peut s'arrĂȘter (ni libĂ©rer ses ressources) mĂȘme lorsque SIGKILL apparaĂźt. Il s'agit d'un des rares cas dans lequel un systĂšme UNIX doit ĂȘtre redĂ©marrĂ© afin de rĂ©gler un problĂšme logiciel temporaire.

Bibliographie

  • Linux system programming, Robert Love, O'Reilly Media, 2007, (ISBN 9780596009588)

Source

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