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SELENE

SELENE (SELenological and ENgineeering Explorer) ou KAGUYA (かぐや) est la premiĂšre vĂ©ritable mission spatiale lunaire japonaise. Elle est dĂ©veloppĂ©e par l’agence spatiale japonaise ISAS dans les annĂ©es 1990. La sonde spatiale est lancĂ©e le par un lanceur japonais H-IIA Ă  partir de la base de lancement de Tanegashima. Elle s'insĂšre sur une orbite lunaire elliptique le 19 octobre, libĂšre deux mini satellites avant de se placer sur son orbite nominale (orbite polaire circulaire de 100 kilomĂštres) mi dĂ©cembre. Elle entame alors sa mission primaire d'une durĂ©e de 10 mois qui est prolongĂ©e de 8 mois. La mission s'achĂšve en juin 2009 lorsque la sonde spatiale s'Ă©crase volontairement Ă  la surface de la Lune.

KAGUYA
Sonde spatiale lunaire
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Kaguya (vue d’artiste).
Données générales
Organisation Drapeau du Japon JAXA
Constructeur Drapeau du Japon Nippon Electric
Domaine GĂ©ologie de la Lune
Type de mission Orbiteur
Statut Mission achevée
Autres noms SELENE
Lancement
Lanceur H-IIA
Insertion en orbite
Fin de mission
Identifiant COSPAR 2007-039A
Site KAGUYA (SELENE)
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 3 020 kg
Masse instruments 275,4 kg
Ergols MON-3, Hydrazine
Masse ergols MON-3 : 355 kg
Hydrazine : 825 kg
ContrÎle d'attitude Stabilisé 3 axes
Source d'Ă©nergie Panneaux solaires
Puissance Ă©lectrique 3 260 watts
Orbite lunaire
Satellite de Lune
Orbite Orbite polaire
Altitude 100 km
PĂ©riode 2 h
Inclinaison 90°
Principaux instruments
XRS SpectromĂštre rayons X
GRS SpectromĂštre rayons gamma
MI Imageur visible, UV et proche infrarouge
SP SpectromĂštre imageur
TC Caméra stéréo
LRS Radar
LALT AltimĂštre laser
VRAD et RSATe Géodésie
LMAG MagnétomÚtre
CPS SpectromĂštre particules
PACE Étude du plasma
HDTV Caméra haute résolution
Lancement de la sonde le

Cet orbiteur lourd de 2,8 tonnes emporte 275 kilogrammes d'instruments scientifiques dont deux petits mini satellites. La sonde spatiale a collecté des données trÚs détaillées sur la surface de la Lune (topographie, composition du sol) ainsi que sur l'environnement de la Lune (plasma, champs magnétique et gravitationnel).

Historique du projet

En 1990 l'agence spatiale japonaise ISAS lance la mission spatiale Hiten accompagnĂ©e par un mini satellite Hagoromo dont l'objectif est de mettre au point les techniques qui sont nĂ©cessaires pour une mission lunaire. Pour succĂ©der Ă  ce dĂ©monstrateur technologique, ISAS dĂ©cide de dĂ©velopper successivement deux vĂ©ritables missions lunaires exploitant l'expĂ©rience acquise. La premiĂšre sonde spatiale baptisĂ©e Lunar-A est un orbiteur lunaire qui emporte des pĂ©nĂ©trateurs destinĂ©s Ă  ĂȘtre larguĂ©s depuis l'orbite lunaire et Ă  s'enfoncer dans le sol lunaire pour mesurer l'activitĂ© sismique et fournir des Ă©lĂ©ments sur la structure interne de notre satellite. La seconde sonde spatiale, baptisĂ© SELENE (SELenological and ENgineeering Explorer), comprend un atterrisseur qui doit se poser en douceur Ă  la surface de la Lune. Le cout des deux projets est Ă©valuĂ© Ă  l'Ă©poque respectivement Ă  100 et 188 millions €. Ces deux projets sont dĂ©veloppĂ©s alors que la Lune connait un regain d'intĂ©rĂȘt Ă  la suite de la dĂ©couverte d'eau Ă  sa surface par la mission amĂ©ricaine Lunar Prospector et au lancement de SMART la premiĂšre sonde spatiale lunaire de l'Agence spatiale europĂ©enne. Mais la mise au point des pĂ©nĂ©trateurs est beaucoup plus longue. Le lancement est repoussĂ© en 2004 puis en 2010. En fĂ©vrier 2007, la JAXA dĂ©cide d'arrĂȘter le projet car les pĂ©nĂ©trateurs ne sont toujours pas au point et l'orbiteur construit 12 ans plus tĂŽt n'est plus fonctionnel alors que les dĂ©penses dĂ©jĂ  engagĂ©es se montent Ă  19,2 milliards yens (environ 200 millions €). Par ailleurs Lunar-A Ă©tait conçu pour ĂȘtre lancĂ© par la fusĂ©e M-V dont la production a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en 2006[1].

La mission SELENE, qui Ă©tait censĂ©e prendre la suite de la mission Lunar-A, repose sur une sonde spatiale de 2,8 tonnes qui emporte 14 instruments, un atterrisseur de 350 kilogrammes et un mini satellite de 40 kilogrammes jouant le rĂŽle de relais de tĂ©lĂ©communications. L'atterrisseur aprĂšs une premiĂšre prise de vue de la zone d'atterrissage doit recueillir des donnĂ©es Ă  la surface de la Lune durant 2 mois. À la suite de l'abandon de Lunar-A, l'agence spatiale japonaise dĂ©cide de modifier ces caractĂ©ristiques en supprimant l'atterrisseur mais en ajoutant certains des instruments qui devaient ĂȘtre embarquĂ©s sur Lunar-A. Il est prĂ©vu qu'une deuxiĂšme mission SELENE-2, comprenant l'atterrisseur, soit lancĂ©e vers 2015. SELENE-1 dont le cout est dĂ©sormais Ă©valuĂ© Ă  400 millions € (sans qu'on sache si cela comprend les couts du projet Lunar-A). En septembre 2007, soit moins de 8 mois aprĂšs la refonte de la mission, SELENE-1 est placĂ© en orbite[2]. La mission SELENE-2 sera finalement annulĂ©e en mars 2015[3].

Objectifs

Photo prise par la sonde spatiale europĂ©enne SMART montrant la rĂ©gion oĂč SELENE s'est Ă©crasĂ©e (cercle rouge).

L’objectif principal de la mission est d’obtenir des donnĂ©es scientifiques sur l'origine et l'Ă©volution de la Lune et de dĂ©velopper les technologies qui seront mises en Ɠuvre par les futures missions d'exploration lunaire. Les donnĂ©es scientifiques seront Ă©galement utilisĂ©es pour dĂ©terminer les ressources lunaires qui pourront ĂȘtre exploitĂ©es dans le futur[4]. Les objectifs dĂ©taillĂ©s sont les suivants :

  • bien que la Lune soit l'objet le plus Ă©tudiĂ© aprĂšs la Terre dans le systĂšme solaire, son origine et son Ă©volution restent des sujets controversĂ©s. La mission principale de Kaguya est de caractĂ©riser de maniĂšre globale la surface de la Lune et d'effectuer des mesures dĂ©taillĂ©es de la gravitĂ©. Pour remplir l'objectif principal, la mission doit fournir des donnĂ©es caractĂ©risĂ©es par un niveau de qualitĂ© et une rĂ©solution Ă©levĂ©s portant sur l'abondance des Ă©lĂ©ments chimiques, les champs magnĂ©tique et gravitationnel ainsi que les mouvements de prĂ©cession[4].
  • la mission doit Ă©tudier les particules Ă©nergĂ©tiques, le champ magnĂ©tique et le plasma qui environnent la Lune. Ces mesures de l'environnement lunaire ont non seulement une valeur scientifique importante mais elles apportent Ă©galement des informations importantes pour les futures missions avec Ă©quipage Ă  la surface de la Lune[5].
  • durant son sĂ©jour prĂšs de la Lune, Kaguya doit Ă©tudier le plasma prĂ©sent Ă  proximitĂ© de la Terre. Des images prises dans des longueurs d'onde allant de l'ultraviolet lointain Ă  la lumiĂšre visible doivent permettre de prĂ©ciser la dynamique de la plasmasphĂšre terrestre[6].
  • l'Ă©tude de la topographie des rĂ©gions polaires de la Lune doivent fournir des informations fondamentales pour la construction d'un observatoire astronomique Ă  la surface de la Lune[6]

DĂ©roulement de la mission

La sonde spatiale est lancĂ©e le depuis la base de lancement de Tanegashima par une fusĂ©e japonaise H-IIA et placĂ©e sur orbite haute fortement elliptique. AprĂšs avoir parcouru 2,5 orbites terrestres en relevant Ă  chaque fois son apogĂ©e, la sonde spatiale utilise sa propulsion pour s’insĂ©rer sur une orbite lunaire polaire trĂšs elliptique (100 x 13000 km, inclinaison orbitale de 90°) le 4 octobre 2007. La sonde rĂ©duit progressivement son apolune Ă  100 kilomĂštres. Elle libĂšre deux mini satellites, Rstar et Vstar, respectivement les 4 et 9 octobre : le satellite relais Rstar/Okina est placĂ© sur une orbite elliptique de 100 x 2400 kilomĂštres tandis que le satellite Vstar/Ouna est placĂ© sur une orbite de 100x800 km. Le 18 octobre, la sonde spatiale manƓuvre pour se placer sur son orbite de travail finale. Sur cette orbite polaire circulaire Ă  une altitude de 100 kilomĂštres les 4 antennes de 15 mĂštres de long et le mat portant les capteurs du magnĂ©tomĂštres sont dĂ©ployĂ©s. AprĂšs une phase d'Ă©valuation de 2 mois, les opĂ©rations scientifiques dĂ©butent le 21 dĂ©cembre[7] - [8].

La phase primaire de la mission s'achĂšve en octobre 2008. L'engin spatial fonctionne de maniĂšre nominale et l'agence spatiale japonaise dĂ©cide de prolonger la mission jusqu'en juin 2009. Le 1er fĂ©vrier 2009, l'altitude de l'orbite est abaissĂ© Ă  50 km puis le 16 avril la pĂ©rilune (pĂ©rigĂ©e) est maintenue entre 10 et 30 kilomĂštres pour permettre de recueillir des donnĂ©es avec une meilleure rĂ©solution spatiale. La sonde spatiale est volontairement dĂ©truite lorsqu'elle impacte la surface de la Lune le Ă  18 h 25 UTC. Le point d'impact se situe prĂšs du pĂŽle Sud dans une rĂ©gion du Sud-Est de la face visible de la Lune prĂšs du cratĂšre d’impact « Gill[9] - [10]. Les astronomes du TĂ©lescope anglo-australien purent observer l’impact en direct[10]».

Caractéristiques techniques

KAGUYA comprend en un satellite principal auquel sont amarrĂ©s deux petits mini satellites (de 53 kg) dont un satellite relais « Rstar / Okina », conçu pour Ă©viter les coupures de liaison avec la Terre lorsque la sonde principale vole au-dessus de la face cachĂ©e. Le second mini satellite s’appelait « Vstar / Ouna ». Le satellite a approximativement la forme d'un parallĂ©lĂ©pipĂšde de 4,8 mĂštres de haut avec une section de 2,1 × 2,1 mĂštre. Il pĂšse 3 000 kg au lancement dont 1 200 kg d'ergols et 300 kg d'instrumentation scientifique. Les panneaux solaires formant une aile unique dĂ©ployĂ©e dans l'espace fournit 3500 watts. Le systĂšme propulsif UPS (Unified Propulsion System) d'une masse Ă  sec de 152 kg repose sur l'utilisation de deux ergols hypergoliques : le MON-3 et l'Hydrazine. La sonde spatiale dispose d'un moteur-fusĂ©e principal OME (Orbit Maneuvering Engine) bi-ergols de 500 newtons de poussĂ©e (impulsion spĂ©cifique environ 320 secondes) ainsi que de 12 propulseurs de 20N. et 8 propulseurs de 1 N. mono-ergols. La pression dans les rĂ©servoirs des ergols est maintenue constante dans les deux rĂ©servoirs de carburant et le rĂ©servoir de comburant grĂące Ă  de l'hĂ©lium sous pression. La sonde spatiale emporte environ 835 kg d'Hydrazine, 355 kg de MON-3 et 5,4 kg d'hĂ©lium. Le propulseur OME est utilisĂ© pour l'injection sur la trajectoire de transfert vers la Lune et l'insertion en orbite lunaire. Les moteurs de 20 N. de poussĂ©e sont utilisĂ©s pour le contrĂŽle d'attitude tandis que les moteurs de 1 N. sont utilisĂ©s en secours pour les manƓuvres orbitale. Le contrĂŽle thermique est Ă  la fois passif et actif. La rĂ©gulation passive est prise en charge par des revĂȘtements isolant et des radiateurs tandis que le systĂšme actif combine des persiennes mobiles (pour Ă©vacuer la chaleur excĂ©dentaire) et des rĂ©sistances chauffantes[7].

La charge utile

La charge utile de la sonde spatiale est constituĂ©e par 13 instruments et deux mini satellites d'une masse totale de 275,4 kg :

  • un spectromĂštre rayons X XRS et un spectromĂštre gamma GRS doit dĂ©terminer l'abondance des Ă©lĂ©ments chimiques Ă  la surface de la Lune.
  • une camĂ©ra fonctionnant dans plusieurs bandes spectrales MI et un spectromĂštre SP doivent dĂ©terminer l'abondance des minĂ©raux.
  • une camĂ©ra couplĂ©e avec un sondeur radar LRS et un altimĂštre laser LALT doivent dĂ©terminer la topographie de la surface et des couches superficielles.
  • le micro-satellite relais RSAT et la source radio VLBI transportĂ©e par l'autre micro-satellite VRAD doivent permettre de cartographier le champ gravitationnel de la Lune.
  • le spectromĂštre de particules chargĂ©s CPS, le magnĂ©tomĂštre (LMAG), l'instrument de mesure du plasma PACE, l'expĂ©rience de science radio (RS) et l'imageur de plasma de la haute atmosphĂšre UPI doivent dĂ©terminer l'impact des rayons cosmiques et du vent solaire sur la Lune et la Terre.
  • une camĂ©ra haute dĂ©finition (TVHD) est fournie par la NHK. Cette camĂ©ra est d’abord testĂ©e vers la Terre alors que la sonde volait vers la Lune. Les images obtenues par cette camĂ©ra de la Terre puis de la Lune sont remarquables et d’une trĂšs grande finesse[11].

Mini satellites

La sonde spatiale emporte deux mini satellites aux caractĂ©ristiques similaire. En forme de prisme octogonal (0,99 m×0,99 m×0.65 m.) leur masse est de 57 kilogrammes. Les cellules solaires qui recouvrent le corps de chaque satellite fournit 69 watts. Les satellites sont stabilisĂ©s par rotation. Le satellite RSAT/Okina emporte deux expĂ©riences scientifiques RSAT-1 et VRAD-1 d'une masse totale de 15,1 kilogrammes tandis que le satellite Ouna emporte une unique expĂ©rience VRAD-2 d'une masse de 10,46 kg[8].

RĂ©sultats

Carte topographique du bassin PÎle Sud-Aitken à partir des données de KAGUYA. Le rouge représente une élévation élevée, le violet représente une élévation basse. Les anneaux elliptiques violets et gris tracent les parois intérieures et extérieures du bassin (l'anneau noir est une ancienne approximation de ses limites).

Les principaux résultats identifiés en 2011 sont les suivants[7] :

  • identification d'affleurements d'anorthosite omniprĂ©sents dans les pics centraux des cratĂšres d'impact de grande taille grĂące aux donnĂ©es fournies par les instruments MI et SP.
  • dĂ©couverte de multiples couches rĂ©flĂ©chissantes des ondes radioĂ©lectriques sous les mers lunaires (donnĂ©es fournies par l'instrument LRS)
  • identification d'anomalies du champ gravitationnel au-dessus de la face cachĂ©e de la Lune grĂące aux mesures effectuĂ©es avec le mini satellite RSAT.
  • confirmation de la topographie lunaire Ă  l'aide de l'altimĂštre laser LALT.
  • rĂ©Ă©valuation de l'Ă©paisseur de la croute
  • rĂ©Ă©valuation de la date de formation des mers lunaires par comptage des cratĂšres sur les images prises par l'instrument TC.
  • confirmation des anomalies magnĂ©tiques et de mini magnĂ©tosphĂšres par LMAG et PACE.
  • confirmation de la distribution globales du potassium, de l'uranium et du thorium Ă  la surface de la Lune grĂące Ă  des donnĂ©es fournies par l'instrument GRS.
  • dĂ©couverte de la rĂ©flexion des protons du vent solaire par la surface de la Lune (donnĂ©es de l'instrument PACE)
  • confirmation des durĂ©es d'illumination des rĂ©gions polaires Ă  partir de donnĂ©es topographiques fournies par l'altimĂštre laser LALT.

Notes et références

  1. (en) Brian Harvey, Henk H F Smid et Theo Pirard, Emerging space powers : The new space programs of Asia, the Middle East ans South America, Springer Praxis, (ISBN 978-1-4419-0873-5), p. 62-63
  2. (en) Brian Harvey, Henk H F Smid et Theo Pirard, Emerging space powers : The new space programs of Asia, the Middle East ans South America, Springer Praxis, (ISBN 978-1-4419-0873-5), p. 63-64
  3. (en) Junichi Haruyama, Isao KAWANO, Takashi KUBOTA et al., « Mission Concepts of Unprecedented Zipangu Underworld of the Moon Exploration (UZUME) Project », Transactions of the Japan Society for Aeronautical and Space Sciences, Aerospace Technology Japan, vol. 14, no ists30,‎ , p. 147-150 (lire en ligne)
  4. (en) « Kaguya (Selene) - Science - of the Moon », sur JAXA, JAXA (consulté le )
  5. (en) « Kaguya (Selene) - Science - on the Moon », sur JAXA, JAXA (consulté le )
  6. (en) « Kaguya (Selene) - Science - from the Moon », sur JAXA, JAXA (consulté le )
  7. (en) « SELENE », sur EO Portal, Agence spatiale européenne (consulté le )
  8. (en) Manabu KATO, Susumu SASAKI, Yoshisada TAKIZAWA et al., « The Kaguya Mission Overview », Space Sci, vol. 154,‎ , p. 5-6 (DOI 10.1007/s11214-010-9678-3, lire en ligne)
  9. (ja + en) Agence d’exploration aĂ©rospatiale japonaise, « KAGUYA (SELENE) — Communication – Information – KAGUYA Lunar Impact », sur http://www.kaguya.jaxa.jp (consultĂ© le ).
  10. (en) « Japanese probe set to crash into moon » [« Une sonde spatiale japonaise va s’écraser volontairement sur la Lune »], sur https://www.newscientist.com, Newscientist (consultĂ© le ).
  11. Gilles Dawidowicz, « La Terre vue du Japon », L’Astronomie, Paris, SociĂ©tĂ© astronomique de france, vol. 121,‎ (ISSN 0004-6302).

Articles de références

  • (en) Manabu KATO, Susumu SASAKI, Yoshisada TAKIZAWA et al., « The Kaguya Mission Overview », Space Sci, vol. 154,‎ (DOI 10.1007/s11214-010-9678-3, lire en ligne) — Description de la mission
  • (en) Manabu KATO, Susumu SASAKI, Yoshisada TAKIZAWA et al., « Science Summary of Kaguya Mission », JSASS Aerospace Tech, vol. 10, no ists28,‎ (lire en ligne) — SynthĂšse des rĂ©sultats de la mission

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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