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SAI 7

Le SAI 7 est un monoplan biplace en tandem de sport et de grand tourisme dessiné par Sergio Stefanutti entre et . Il a donné naissance à des versions d'entraînement à la chasse qui seront encore produits en série après la Seconde Guerre mondiale.

Ambrosini S 7
Image illustrative de l’article SAI 7

Constructeur aéronautique SAI Ambrosini
Type Entraînement avancé
Premier vol Juillet 1939
Nombre construit 157
Motorisation
Moteur 1 Alfa Romeo 115ter
Puissance 230 ch
Dimensions
Envergure 8,79 m
Longueur 8,17 m
Hauteur 2,8 m
Surface alaire 12,8 m2
Nombre de places 2
Masses
Masse Ă  vide 1 105 kg
Masse maximum 1 317 kg
Performances
Vitesse de croisière 264 km/h
Vitesse maximale (VNE) 358 km/h
Plafond 5 250 m
Distance franchissable 1 000 km

Un biplace de sport, le SAI 7

Construit entièrement en bois, avec un revĂŞtement en contreplaquĂ©, c’était un monoplan Ă  aile basse cantilever et train entièrement escamotable. Les deux premiers exemplaires devaient participer au IV Avio Raduno del Littorio, rallye d’avions de tourisme dont le dĂ©part fut donnĂ© le sur le terrain de Rimini. Pour les besoins de l’épreuve ils furent Ă©quipĂ©s d’une verrière profilĂ©e s’étendant jusqu’à l’avant du capot moteur. Ayant commencĂ© leurs essais en vol quelques jours seulement avant le dĂ©but de la compĂ©tition, ces appareils ne purent prĂ©tendre Ă  la victoire, mais le un de ces appareils porta le record international de vitesse de sa catĂ©gorie sur 100 km en circuit fermĂ© Ă  403,9 km/h avec un moteur Hirth HM 508D (en) en V inversĂ© de 280 ch seulement.

Un biplace d'entraînement à la chasse, le SAI 7T

C’est seulement en 1941 que Sergio Stefanutti commença à travailler sur une version d'entraînement à la chasse du SAI 7. Le moteur Hirth fut remplacé par un Isotta Fraschini Beta RC.10 de même puissance, le vitrage du cockpit modifié, avec deux verrières coulissantes vers l’arrière, et la roulette arrière rendue fixe. La cellule était également légèrement agrandie donc l’avion avait pris du poids, mais atteignait tout de même 400 km/h. 10 SAI 7T furent construits en 1943, mais la situation militaire de l’Italie exigeait de ne produire que des avions de combat et on en resta là jusqu’en 1949.

En 1949 l'Ambrosini S 7

En 1949 SAI Ambrosini relança la production du SAI 7, Ă©quipĂ© cette fois d’un moteur Alfa Romeo. 145 exemplaires furent livrĂ©s aux Ă©coles de l’Aeronautica militare, qui les conservera jusqu’en 1956, certains Ă©tant achevĂ©s en version monoplace. L’Ambrosini S 7 a Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ© dans un certain nombre de compĂ©titions et le Leonardo Bonzi a portĂ© les records internationaux de vitesse sur 100 km et 1 000 km Ă  367,36 km/h et 358,63 km/h respectivement.

L'Ambrosini S.7 Freccia

Avant de construire l’Ambrosini Sagittario I un fuselage de S 7 fut équipé d’une voilure et d’un empennage en flèche à 45° afin d’en tester le comportement en vol. Ce prototype conservait le train d’atterrissage tricycle et le moteur Alfa Romeo 115ter des avions de série. Le nom de Freccia (flèche) n’a jamais été officiel, mais faisait probablement référence à la forme de l’aile.

L'Ambrosini Super 7

Après les essais de voilure en flèche le Freccia fut mis au standard mais remotorisé avec un moteur de Havilland Gipsy Queen de 355 ch. Immatriculé [I-PAIN] pour pouvoir voler hors d’Italie, il remporta en à Brighton une compétition organisée par le Daily Express, piloté par Guidantonio Ferrari.

Espérant probablement placer une nouvelle version de son monoplace auprès de l’Aeronautica Militare, Ambrosini équipa un second S 7 d’un moteur Alfa Romeo 121 de 350 ch. C’est à bord de cet appareil, immatriculé [I-BOZI] que le même Guidantonio Ferrari porta le record international de vitesse de la catégorie à 419,482 km/h à Rome le . Ce second prototype fut modifié à plusieurs reprises, le fuselage arrière étant affiné et la verrière modifiée. Mais l’époque n’était plus aux avions d'entraînement militaire à hélice et les prototypes Supersette, remis au standard S 7, ont pris le chemin du musée.

Deux exemplaires au musée

Le [I-PAIN] est exposé au musée national de la Science et de la Technique Leonardo da Vinci, le second appartient aux collections du musée de l’Aeronautica Militare à Vigna di Valle.

Notes et références

    Bibliographie

    • Enzo Angelucci et Paolo Matricardi (trad. de l'italien), Les avions, t. 5 : L'ère des engins Ă  rĂ©action, Paris/Bruxelles, Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », , 316 p. (ISBN 2-8003-0344-1), p. 261.
    • (en) David Donald (Ă©diteur), The Encyclopedia of World Aircraft, Leicester, UK, Blitz Editions, , 928 p. (ISBN 1-85605-375-X)
    • (en) Maurice A. Smith, « Ambrosini S.7 in the air », Flight, vol. LX, no 2222,‎ , pp 224–227 (lire en ligne)
    • (en) Michael J. H. Taylor, Jane's Encyclopedia of Aviation, Londres, Studio Editions, , p. 57

    Liens externes

    Voir aussi

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