S-Town
S-Town est un podcast animé par Brian Reed, et créé par les producteurs de Serial et This American Life[1].
S-Town | |
Animateur | Brian Reed |
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Date de début | |
Genre | Journalisme d'investigation |
Langue(s) | anglais |
Format de diffusion | |
Audio | MP3 |
Adresses | |
Site web | https://stownpodcast.org/ |
Flux RSS | http://feeds.stownpodcast.org/stownpodcast |
Synopsis
En 2014, l’horloger John B. McLemore[2] envoie un e-mail à l’équipe de This American Life, leur demandant d'enquêter sur un meurtre dans sa ville natale de Woodstock (Alabama). Après plusieurs mois de discussion avec McLemore, le producteur Brian Reed se rend dans cette petite ville d'Alabama pour enquêter; il y découvre qu'aucun meurtre n'a eu lieu, mais se lie d'amitié avec l'extraordinaire McLemore, un personnage « déprimé mais coloré »[3]. Il enregistre ses conversations avec McLemore et avec d'autres habitants de Woodstock, et les utilise dans le podcast.
La mort de McLemore pendant la production du podcast, le , est dévoilée à la fin du second épisode. Le podcast décrit ensuite la vie et la personnalité de McLemore, ainsi que les conséquences de son décès[4].
« S-Town » est un euphémisme pour Shit town, comme l’appelle McLemore[1].
Épisodes
№ | Titre | Durée | Date de diffusion |
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1 | If you keep your mouth shut, you’ll be surprised what you can learn. | 51:57 | 28 mars 2017 |
2 | Has anybody called you? | 41:11 | 28 mars 2017 |
3 | Tedious and brief. | 53:04 | 28 mars 2017 |
4 | If anybody could find it, it would be me. | 61:34 | 28 mars 2017 |
5 | Nobody’ll ever change my mind about it. | 61:25 | 28 mars 2017 |
6 | Since everyone around here thinks I’m a queer anyway. | 46:02 | 28 mars 2017 |
7 | You’re beginning to figure it out now, aren’t you? | 62:27 | 28 mars 2017 |
Musiques
Le thème principal est composé par Daniel Hart[5].
La musique finale est la chanson A Rose for Emily extraite de l'album Odessey and Oracle de The Zombies (1968).
Accueil
S-Town est un succès populaire mais a partagé les critiques, certains le trouvant voyeuriste[6] - [7]. Rebecca Nicholson dans The Guardian évoque au contraire une démarche humaniste[8].
La série a été téléchargée 10 millions de fois en seulement quelques jours[9] et 77 millions de fois en un an[10].
S-Town a été classé deuxième des 25 meilleurs pod-casts par The Guardian en 2017[11], deuxième du top-10 du Time[12], quinzième par Apple en [13].
S-Town a reçu le Peabody Award en 2017 dans la catégorie radio/podcast[14].
Références
- (en) Charley Locke, « The Creators of ‘Serial’ Are Back With ‘S-Town,’ a Binge-Ready New Podcast », sur WIRED
- (en) Drew Taylor, « Woodstock man at the center of "S-Town" podcast », sur tuscaloosanews.com (consulté le )
- (en) Emma Dibdin, « How The Serial Team's New Podcast S-Town Evolved From True Crime Into Human Tragedy », sur Esquire (consulté le )
- (en) « John B. McLemore Obituary - Bessemer, Al », The Birmingham News, Internet Archive, Legacy.com,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Music From S-Town, by Daniel Hart », sur Daniel Hart (consulté le )
- (en) « S-Town is a stunning podcast. It probably shouldn't have been made. », Vox,‎ (lire en ligne)
- (en) « Is ‘S-Town’ art or exploitation? It’s complicated. - The Boston Globe », BostonGlobe.com,‎ (lire en ligne)
- (en) Rebecca Nicholson, « S-Town review – it’s hard to recall a more touching, devastating podcast », sur the Guardian, (consulté le )
- (en) Rob Moran, « New podcast from Serial makers, S-Town, breaks download records », sur The Sydney Morning Herald, (consulté le )
- (en) « 'S-Town' podcast impact still felt in Woodstock, 1 year later », The Montgomery Advertiser,‎ (lire en ligne)
- (en) Hannah Verdier, « From Dirty John to S-Town: the 25 best podcast episodes of 2017 », sur the Guardian, (consulté le )
- (en) « The Top 10 Podcasts of 2017 », sur Time (consulté le )
- (en) Mazin Sidahmed, « S-Town subject faces trial: 'Sometimes I regret speaking into that microphone' », sur the Guardian, (consulté le )
- (en) « S-Town »,