SĹ“urs de Marie Auxiliatrice
Les Sœurs de Marie Auxiliatrice (en latin : Societatis Mariae Auxiliatricis) est une congrégation religieuse féminine de droit pontifical vouée à divers projets d'assistance et à l'Adoration eucharistique.
| SĹ“urs de Marie Auxiliatrice | |
 « À Dieu te fie » | |
| Ordre de droit pontifical | |
|---|---|
| Approbation diocésaine | 15 octobre 1867 par Mgr Desprez |
| Approbation pontificale | 19 décembre 1868 par Pie IX |
| Institut | congrégation religieuse |
| Type | contemplatif & apostolique |
| Spiritualité | ignacienne |
| But | divers projets d'assistance, Adoration eucharistique |
| Structure et histoire | |
| Fondation | 14 novembre 1854 Castelnaudary |
| Fondateur | Marie-Thérèse de Soubiran |
| Abréviation | M.A. |
| Site web | site officiel |
| Liste des ordres religieux | |
Historique
Après avoir été chez les Béguines de Gand, Marie-Thérèse de Soubiran (1834-1889) fonde le à Castelnaudary un béguinage ; les sœurs sont organisées en deux groupes, un dédié à l'Adoration du Saint-Sacrement et l'autre aux œuvres caritatives.
Non satisfait de la forme de vie béguine, elle s'installe à Toulouse en 1864 où, avec la collaboration du jésuite Paul Ginhac, elle ouvre l'institut de Sainte-Marie du Béguinage, pour l'Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et l'assistance des jeunes travailleurs, géré par une nouvelle communauté de religieuses.
La congrégation est approuvée par Mgr Florian Desprez, évêque de Toulouse le et reçoit le décret de louange le ; plus tard, l'institut prend le nom de société de Marie Auxiliatrice et ses constitutions religieuses sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le .
Fusion
Trois congrégations ont fusionné avec elles :
- 1946 : Sœurs de Saint Joseph de la Providence fondées en 1651 à Limoges par Marcelle Chambon pour le soin des orphelines[1].
- 1955 : Sœurs de Notre-Dame de Miséricorde du Bon Pasteur fondées à Draguignan en 1838 par Mgr Michel (1761-1845), évêque de Fréjus[2].
- 1955 : Sœurs de la Sainte Famille fondées à Aurillac en 1939 par le Père Jean Murat (1786-1869) pour l'enseignement et le soin des malades[3].
Activités et diffusion
Les SĹ“urs de Marie Auxiliatrice se consacrent Ă divers projets d'assistance, notamment en faveur des pauvres et des jeunes femmes et Ă l'Adoration du Saint-Sacrement.
Elles sont présentes en :
- Europe : France, Irlande, Italie, Royaume-Uni.
- Afrique : Cameroun.
- Asie : Corée du Sud, Japon, Philippines.
- Océanie ; Micronésie.
La maison-mère est à Paris.
En 2017, la congrégation comptait 160 sœurs dans 23 maisons[4].
Notes et références
- Le miroir des ordres et instituts religieux de France, Avignon, Chaillot, (lire en ligne), p. 49 & 50
- « Sœurs de Notre-Dame de Miséricorde du Bon Pasteur de Draguignan », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
- Le miroir des ordres et instituts religieux de France, t. I de A-F, Avignon, Chaillot, (lire en ligne), p. 337 & 338
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1556