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Sƍkaiya

Sƍkaiya (ç·äŒšć±‹, sƍkaiya, litt. "hommes de rĂ©unions") est un mot dĂ©signant au Japon des groupes de personnes employĂ©es dans le but d'intimider, de harceler, de discrĂ©diter ou d'extorquer de l'argent Ă  des entreprises concurrentes, notamment lors des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales (総䌚, sƍkai, rĂ©union) en perturbant leur dĂ©roulement.

RĂ©ciproquement, ces groupes peuvent aussi employer ces mĂ©thodes dans le but d'empĂȘcher les critiques Ă  l'encontre de l'entreprise ayant recours Ă  leurs services ou de la protĂ©ger contre d'autres sƍkaiya.

Histoire

Selon Kenneth Szymkowiak, professeur à l'Université Chaminade d'Honolulu, les réformes des Alliés aprÚs la Seconde Guerre mondiale aurait rendu les entreprises japonaises plus vulnérables par une transparence plus présente, rendant la propagation de secrets plus simples[1].

Ces groupes seraient Ă  l'origine d'actions menĂ©es dans les annĂ©es 1970 aux cĂŽtĂ©s d'uyoku dantai Ă  l'encontre de groupes d'extrĂȘme-gauche comme Beheiren, militant contre le soutien apportĂ© lors de la guerre du ViĂȘt Nam aux Etats-Unis par le Japon et notamment Mitsubishi, qui utilisera les services de sƍkaiya[2].

En 1994, le vice-prĂ©sident de Fujifilm, Juntarƍ Suzuki, meurt poignardĂ© devant son domicile aprĂšs avoir arrĂȘtĂ© de collaborer avec un groupe de sƍkaiya[3].

Références

  1. (en) « SOKAIYA-- EXTORTION, PROTECTION & THE JAPANESE CORPORATION », sur www.japansociety.org, (consulté le )
  2. (en) « Sƍkaiya and Japanese Corporations », sur japanesestudies.org.uk, (consultĂ© le )
  3. (en) Andrew Pollack, « Where Meetings Are Truly Feared », New York Times,‎ (lire en ligne)
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