Rue des Trois-Frères
La rue des Trois-Frères est une voie du 18e arrondissement de Paris, en France.
18e arrt Rue des Trois-Frères
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Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Quartier | Quartier de Clignancourt | ||
DĂ©but | 48 bis-48 ter, rue d'Orsel | ||
Fin | 10, rue Ravignan | ||
Morphologie | |||
Longueur | 385 m | ||
Largeur | 9,5 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1868 | ||
Ancien nom | Rue LĂ©onie | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 9454 | ||
DGI | 9462 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue des Trois-Frères est une voie publique située dans le 18e arrondissement de Paris. Elle débute aux 48 bis-48 ter, rue d'Orsel et se termine au 10, rue Ravignan.
Origine du nom
Le nom vient des trois frères Dufour, anciens propriétaires des lieux.
Historique
Cette rue provient de la fusion, par un arrêté du de[1] :
- la « rue des Trois-Frères » ouverte avant 1797 entre les rues Drevet et Ravignan, sur l'ancienne commune de Montmartre, sur des terrains appartenant aux trois frères Dufour et qui fut classée dans la voirie parisienne par un décret du ;
- la « rue Léonie » ouverte vers 1840 entre les rues Drevet et d'Orsel, sur l'ancienne commune de Montmartre, du prénom de l'épouse du propriétaire des terrains et qui fut également classée dans la voirie parisienne par un décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 : le peintre et décorateur Jean-Baptiste Lavastre (1834-1891) y avait son atelier en 1871[2].
- No 4 : une plaque commémorative rappelle qu'à cette adresse habita clandestinement Aron Skrobek, syndicaliste et membre dirigeant de la Main-d'œuvre immigrée.
- N° 5: Naissance le 14 thermidor an V (1797) de Charles Antoine, fils de Charles Guillaume Deshayes, peintre, et neveu de Jean Eléazar Deshayes, lithographe et professeur de dessin.
- No 21 : le peintre Achille Jean-Baptiste Leboucher (1793-1871) habitait Ă cette adresse en 1837[3] - [4].
- No 23 : emplacement du dispensaire ouvert par Georges Clemenceau (qui fut maire du 18e arrondissement) où il exercera la médecine malgré ses activités politiques jusqu'en 1906[5].
- No 39 : Tremplin Théâtre, salle de spectacles.
- No 56 (à l'angle de la rue Androuet) : l’épicerie Au marché de la Butte, qui a servi de décor dans le film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet, en 2001.
- Ancienne maison Ă l'angle de la rue Drevet.
- L'épicerie Au marché de la Butte.
Références
- « Rue des Trois-Frères », www.paris.fr.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éd. A. Roussard, 1999, p. 359 (ISBN 9782951360105).
- Charles de Mourgues, Catalogue du Salon, année 1837, p. 116.
- André Roussard,op. cit., p. 362.
- Panneau d'informations de la ville devant le no 23.
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