Rue des Célestines (Liège)
La rue des Célestines est une rue piétonne du centre de Liège reliant la rue de la Casquette à la rue du Pot d'Or.
LIÈGE Rue des Célestines | |
Situation | |
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Coordonnées | 50° 38′ 30″ nord, 5° 34′ 06″ est |
Section | Liège |
Quartier administratif | Centre |
Début | Rue de la Casquette |
Fin | Rue du Pot d'Or |
Morphologie | |
Type | Rue piétonne |
Fonction(s) urbaine(s) | Commerçante |
Forme | Rectiligne |
Longueur | ~111 m |
Largeur | ~4 m |
Histoire | |
Anciens noms | Rue de Fauquemont |
Odonymie
Le couvent des Sœurs Célestines de Liège-en-Île a donné son nom actuel à la rue. Il se trouvait du côté nord-ouest de la rue.
Historique
Au XVIIe siècle, ce passage du quartier de l'Île porte Ie nom de rue Fauquemont, rue de Bibeau, rue du Lavoir, rue de l'hôtel du Val Saint-Lambert ou encore rue de Schwartzenberg[1].
En 1626, le couvent de Liège-en-Île est fondé par Marie-Anne Mauhain[2], prieure de la communauté des Célestines, originaires de Nancy (France). À leur arrivée à Liège, les sept religieuses et leur prieure[2] sont d’abord accueillies au Mont-Saint-Martin, chez la princesse de Barbançon. Elles louent ensuite le couvent des Ursulines, situé rue Souverain Pont. avant de s'installer définitivement, le 10 juin 1628[2], dans la maison du comte de Schwartzenberg, près de Saint-Jean-en-l'isle[1]. L'église est bâtie vers 1630.
À la suite de la Révolution liégeoise, sous le régime français, le couvent avec l'église et le jardin d'une superficie de 3 900 m2 est vendu le . Sur l'emplacement du couvent, des maisons privées ont été construites[3].
Description
Cette ancienne rue étroite, plate et pavée fait partie du Carré et du Quartier latin de Liège, autrefois appelé l'Île (également orthographié Isle). Dans les années 1980, elle est aménagée en zone piétonne.
Patrimoine
L'hôtel de Crassier a été érigé en 1706 par le baron Guillaume-Pascal de Crassier. Il est placé en retrait de la rue derrière d'un haut mur en calcaire surmonté d'un grillage. Précédé d'une cour, l'hôtel possédait autrefois à l'arrière un jardin qui rejoignait la rive droite de la Sauvenière. Ce jardin a fait place à une école située sur le boulevard de la Sauvenière[4]. L'hôtel est classé au patrimoine immobilier de la Région wallonne[5] depuis 1937.
Voies adjacentes
Notes et références
- Julie Piront, « L’architecture du couvent des Célestines de Liège-en-Ile », Leodium. Tome 92, , p. 45 (lire en ligne)
- Marie-Elisabeth Henneau, « Quand les annonciades célestes de Liège recevaient Antoine Arnauld ou les préoccupations spirituelles de contemplatives à la fin du XVIIe siècle », dans Foi, Fidélité, Amitié en Europe à la période moderne : Mélanges offerts à Robert Sauzet, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Hors Collection », (ISBN 978-2-86906-727-1, lire en ligne), p. 211–221
- Paul Clerx, « Notices sur les anciennes corporations religieuses, les églises, les monuments, etc., de la cité de Liège », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. VII, , p. 294 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)
- « Inventaire du patrimoine culturel immobilier : Hôtel de Crassier », sur http://spw.wallonie.be (consulté le )
- Patrimoine classé (1937, Hôtel de Crassier, no 62063-CLT-0057-01)
Voir aussi
Bibliographie
- Yannik Delairesse et Michel Elsdorf, Le nouveau livre des rues de Liège, Liège, Noir Dessin Production, , 512 p. (ISBN 978-2-87351-143-2 et 2-87351-143-5, présentation en ligne)