Rue des Bauches
La rue des Bauches est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue des Bauches
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
DĂ©but | 45, rue de Boulainvilliers | ||
Fin | 3, rue Gustave-Zédé et 5, rue Marietta-Martin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 141 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1856 | ||
DĂ©nomination | 1913 | ||
Ancien nom | Sentier des Bauches | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 0707 | ||
DGI | 0722 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 141 mètres, elle commence au 45, rue de Boulainvilliers et se termine au 3, rue Gustave-Zédé et au 5, rue Marietta-Martin.
Le quartier est desservi par la ligne   aux stations La Muette et Ranelagh, par la ligne C du RER à la gare de Boulainvilliers et par les lignes de bus RATP 22 52 70.
Origine du nom
Son nom fait référence à un lieu-dit indiquant des « terrains boueux qui abritent souvent le repaire des sangliers[1] ». On nommait autrefois bouches, bauge ou boge du latin bugi, une réunion de petits marais.
Une bauche est aussi un enduit, fait de paille et de terre, sur les murs[2].
Historique
Cette voie, initialement le « sentier des Bauches », était située sur l'ancienne commune de Passy. Élargie, elle est devenue en 1856 la rue des Bauches[4]. Elle fut rattachée à la voirie parisienne par un décret du .
La partie qui était comprise entre les rues Marietta-Martin et Pajou est devenue en 1938 un tronçon de la rue du Général-Aubé.
En 1951, il est envisagé lors d’un conseil municipal d’acheter et d’exproprier « l’ensemble de l’îlot insalubre » constitué par les nos 1, 3, 5 et 7 pour agrandir l’école située juste à côté[5].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Dès la fin du XVIIe siècle, le curé de Pacy possède au bout du chemin un vignoble d'un arpent[6].
- À un numéro inconnu a vécu l’helléniste Jacqueline de Romilly[7].
- No 4 : en 1904 on trouve à cette adresse le siège de l’Œuvre internationale catholique de protection de la jeune fille[8].
- Nos 7 à 13 : petites maisons en retrait qui témoignent de l’ancien Passy[9].
- No 7 : ancien hôtel Meyer[10], hôtel particulier construit en 1892 par l’architecte Félix-Théodore Paumier[9]. En 1894, deux ans après sa construction, il est à louer et est décrit de la façon suivante : « grand et petit salons, salle à manger, cuisine, six grandes chambres, deux lavabos, deux cabinets, parterre et jardin, calorifère, eau et gaz »[11]. En 1925, on y trouve une pension de famille[12]. En 1951, considéré comme insalubre, comme les constructions voisines, son expropriation est envisagée pour agrandir l'école de la rue[5].
- No 7 bis : à cette adresse a vécu le général Henri Aubé entre 1888 et 1935. Une plaque lui rend hommage.
- No 15 : école élémentaire publique des Bauches ; anciennement école de garçons, l'école de filles étant rue Gustave-Zédé, dans le même complexe scolaire aujourd'hui mixte. De nombreuses personnalités y ont fait leurs études.
- No 16 : annexe contemporaine de l'école élémentaire publique.
- Plaque au no 7 bis.
- Au croisement de la rue Gustave-Zédé : école élémentaire au no 15 (à gauche).
- École élémentaire au no 16.
Notes et références
- « Rue des Bauches », Mairie de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- « Bauche », fr.wiktionary.org.
- Bibliothèque historique de la ville de Paris, Gallica, Bibliothèque nationale de France.
- Jacques Hillairet, Le Village d’Auteuil, Éditions de Minuit, 1978.
- Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 24 novembre 1951, sur Gallica.
- Jean Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, Paris, Pierre Prault, 1754, p. 19.
- « Discours de réception de Jules Hoffmann | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- Annuaire de l’Union fraternelle du commerce et de l’industrie, 1er janvier 1904, sur Gallica.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
- « Hôtel Meyer », sur pss-archi.eu.
- Le Signal, 22 avril 1894, sur RetroNews.
- « Un pensionnaire indélicat », Journal des débats politiques et littéraires, 14 avril 1925, sur Gallica.