Rue de la Jussienne
La rue de la Jussienne est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.
2e arrt Rue de la Jussienne
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 2e | ||
Quartier | |||
Début | 40, rue Étienne-Marcel | ||
Fin | 41 bis-43, rue Montmartre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 63 m | ||
Largeur | 14 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue Coq-Héron rue Sainte-Marie-en-l'Égyptienne Rue de l'Égyptienne-de-Blois Rue de l'Égyptienne Rue de la Gypecienne Rue de la Gipecienne |
||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4993 | ||
DGI | 5127 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue de la Jussienne, orientée nord-est/sud-ouest, est située dans le 2e arrondissement de Paris. Elle débute au 40, rue Étienne-Marcel et se termine 63 mètres au nord au 41 bis-43, rue Montmartre. La rue de la Jussienne ne coupe aucune autre rue.
Origine du nom
Elle doit son nom à la chapelle de Sainte-Marie-l'Égyptienne, dite par altération « Jussienne[1] - [2] ».
Historique
Il paraît que son premier nom fut « rue Coq-Héron », parce qu'elle faisait la prolongation de la rue de ce nom[2].
Elle est citée sous le nom de « rue de la Jussianne » dans un manuscrit de 1636.
On la trouve depuis sous les divers noms de « rue Sainte-Marie-en-l'Égyptienne », « rue de l'Égyptienne-de-Blois », « rue de l'Égyptienne », « rue de la Gypecienne », « rue de la Gipecienne » et, enfin, « rue de la Jussienne ».
Une décision ministérielle du 20 fructidor an XI (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 8 mètres. En vertu d'une ordonnance royale du , sa largeur est portée à 10 mètres.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Chapelle de Sainte-Marie-l'Égyptienne
La chapelle de Sainte-Marie-l'Égyptienne était située au coin de la rue Montmartre et était dédiée à Marie l'Égyptienne.
Cette chapelle qui existait du temps de saint Louis fut reconstruite au XIVe siècle et servit à la communauté des drapiers de Paris.
En 1790, elle devint propriété nationale, fut vendue le et démolie en juin de l'année suivante.
Divers
- la future Comtesse du Barry et sa mère y vécurent au début des années 1760.
C'est dans cette rue qu'était le dernier domicile[3] du poète Nicolas Gilbert.
Alexandre Dumas consacre un chapitre de La Dame de Monsoreau à l'étymologie de la rue de Jussienne[4].
Références
- Jules Cousin, « De la nomenclature des rues de Paris », Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, vol. 26, , p. 1-24 (lire en ligne).
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Souvenirs de la marquise de Créquy de 1710 à 1803, Éditions Delloye, 1840, vol. 6, p. 183.
- Alexandre Dumas, La Dame de Monsoreau (lire en ligne).
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.