Rue de Turin (Paris)
La rue de Turin est une voie du 8e arrondissement de Paris.
8e arrt Rue de Turin
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Europe | ||
Début | 34, rue de Liège | ||
Fin | 27, boulevard des Batignolles | ||
Morphologie | |||
Longueur | 373 m | ||
Largeur | 13 m | ||
Historique | |||
Création | 1847 | ||
DĂ©nomination | 1845 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 9496 | ||
DGI | 9510 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue est située dans le quartier de l'Europe, dans le nord-est du 8e arrondissement de Paris. Elle suit un axe grossièrement sud-sud-est / nord-nord-ouest. Elle commence au 34, rue de Liège et se termine au 27, boulevard des Batignolles (boulevard marquant la limite avec le 17e arrondissement). La rue n'est pas continue, se joignant sur quelques dizaines de mètres à la rue de Moscou.
Du sud au nord, la rue de Turin croise la rue de Moscou (coté Est), la place de Dublin — où se croise la rue de Saint-Petersbourg (traversante), la rue de Moscou (traversante), la rue Clapeyron et la rue de Turin — et la rue de Florence (coté Est).
La rue de Turin est située à 350 mètres au nord de la gare Saint-Lazare.
Elle est desservie par les stations de métro Liège (ligne 13) et Europe (ligne 3) pour sa partie sud et les stations Rome (ligne 2) et Place de Clichy (lignes 2 et 13) pour sa partie nord.
Origine du nom
Son nom correspond à la ville de Turin en Italie. La rue se situe dans un quartier, centrée sur la place de l'Europe dont de nombreuses voies prirent lors de leur aménagement dans la première moitié du XIXe le nom de grandes villes européennes.
Historique
La rue de Turin fut ouverte en 1847 mais ne fut terminée qu'en 1857[1] - [2].
En 1882, une congrégation religieuse ouvre une maison de santé au no 9 de la rue, elle fait ensuite appel à des chirurgiens des hôpitaux et devient en 1908 la S.A. Maison de Chirurgie qui est aujourd'hui la clinique de Turin, l'une des plus anciennes institutions hospitalières de Paris[3]. La clinique s'étend désormais sur plusieurs immeubles contigus de la rue.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Charlotte Baignères, femme d'Arthur Baignères, belle-sœur de la salonnière Laure Baignères et mère de deux amis de Marcel Proust, Paul et James Baignères (1880-1943) : « […] une Anglaise à la beauté épanouie. Paul Bourget, toujours soucieux de sa carrière et acharné à se pousser dans le monde, avait souhaité — mais sans pouvoir réaliser ce vœu — d'épouser sa fille Louise[4]. »
- Michel Bez, artiste peintre, vécut au no 4.
- Pour l'élection régionale de 2015 en Île-de-France, la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, avait installé son quartier général de campagne au no 24.
Dans la culture
Gustave Caillebotte, 1877
Musée Marmottan
Le peintre Gustave Caillebotte dans Rue de Paris. Temps de pluie, représente le carrefour des rues de Turin et de Moscou, près de la place de l’Europe[5]. Une étude est conservée au Musée Marmottan à Paris, le tableau se trouve à l’Art Institute of Chicago[6].
L'écrivain et historien de la philosophie Jean Préposiet (1926-2009), dans un de ses rares romans policiers, évoque la rue de Turin :
- « Ce soir-là , Thérèse regagna beaucoup plus tôt que d'habitude la rue de Turin, à cause d'une bagarre qui avait fait s'enfuir les filles de la rue de Budapest ».
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 580.
- "La rue de Turin" sur le site de la ville de Paris
- Historique de la clinique sur le site de la clinique de Turin
- Fouquières, op. cit., p. 235.
- « Une Rue de Paris », sur Musée Marmottan (consulté le )
- (en) « Paris Street », sur Art Institute of Chicago (consulté le )
Sources
- André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. II.
- FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.