Rue de Port-Mahon
La rue de Port-Mahon est une voie située dans le quartier Gaillon du 2e arrondissement de Paris, en France.
2e arrt Rue de Port-Mahon
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Quartier | Gaillon | ||
DĂ©but | Place Gaillon et 30, rue Saint-Augustin | ||
Fin | 31, rue du Quatre-Septembre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 115 m | ||
Largeur | 9,74 m | ||
Historique | |||
Création | 1795 | ||
DĂ©nomination | 1806 | ||
Ancien nom | Rue de la Fontaine | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 7707 | ||
DGI | 7738 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Origine du nom
Plaque de la rue.
Son nom rappelle le souvenir de la victoire française à Port Mahon lors de l'expédition de Minorque en 1756, à laquelle prit part le duc de Richelieu, propriétaire du terrain.
Historique
La voie est ouverte en 1795, sous le nom de « rue de la Fontaine », à la suite d'un arrêté datant de , sur les terrains de l'hôtel du maréchal de Richelieu appartenant alors à un certain « citoyen Chéradame[1] » et prend son nom actuel en 1806.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 8 se trouve un immeuble construit en 1935-1936 sur les plans des architectes associés Georges Feray-Louis Filliol-André Morel, signé effectivement en devanture Morel-Filliol architectes DPLG, pour L'Avenir du prolétariat, une mutuelle née à la fin du XIXe siècle pour assurer une retraite aux ouvriers.
- Au no 12 se situait le siège des cycles Alléluia.
- À l'angle de se trouvait à partir de 1944, les bureaux sur deux étages, à l'angle du 31 rue du Quatre-Septembre et de la rue de Port-Mahon[2], de l'Union Française d'information, agence de presse du Front national en 1944 puis en 1948 du PCF, dans les mêmes locaux que l'Union photographique française, une association ouvrière de photographes fondée dans les années 1920. L'UFI est géographiquement proche de l'immeuble de trois étages qui abrite la puissante fédération de la Seine du PCF au 120 Rue Lafayette. La vie dans le quartier après la Seconde Guerre mondiale est racontée dans un livre de souvenirs de Jeannette Colombel publié en 1997, qui décrit la vie de son mari à la direction de l'UFI au moment des grèves de 1947 et de la grève des mineurs de 1948, trois ans avant leur mariage en 1951[3].
Notes et références
- Félix et Louis Lazare, « Rue de Port-Mahon », Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 567.
- Alain Brayance et Alain Griotteray, Anatomie du Parti communiste français, éditions FeniXX, (ISBN 9782307078982), p. 102.
- Jeannette Colombel, La Nostalgie de l'espérance: Lyon 1945-Algérie 1958, éditions Stock, 1997, p. 251.
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