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Rue de Koufra

La rue de Koufra est une artère de Nantes, située dans le quartier Nantes Erdre, en France.

Rue de Koufra
Situation
CoordonnĂ©es 47° 14′ 45″ nord, 1° 31′ 42″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Nantes Erdre
DĂ©but Boulevard Jules-Verne
Fin Route de Saint-Joseph
Morphologie
Type Route
Longueur 900 m
Histoire
Anciens noms Chemin de petite communication n° 34 de Saint-Georges
Avenue de Koufra
Rue Saint-Georges
Chemin de petite communication n° 35 des Petites Renaudières
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue de Koufra
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de Koufra
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue de Koufra

DĂ©nomination

Ce nom lui a Ă©tĂ© attribuĂ© par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du en mĂ©moire de l'une des premières grandes victoires de l'armĂ©e française durant la Seconde Guerre mondiale : la bataille de Koufra[1], cette voie Ă©tait appelĂ©e auparavant « chemin de Saint-Georges Â».

Description

Cette artère d'une longueur d'environ 900 mètres dĂ©bute boulevard Jules-Verne puis, se dirigeant vers le nord elle bifurque vers l'ouest au bout de 780 mètres pour aboutir route de Saint-Joseph. C'est une voie asphaltĂ©e ouverte Ă  la circulation automobile.

Histoire

Jusqu’à l’époque de la RĂ©volution, il s'agissait de la première partie de l'itinĂ©raire principal permettant de se rendre vers le bourg de Carquefou, le « grand chemin de Carquefou Â» (l'autre Ă©tant constituĂ© par l'actuelle route de Saint-Joseph). Cet itinĂ©raire dĂ©butait « route de Paris Â» (actuel boulevard Jules-Verne) au niveau de la ferme de Tournebride (qui semblait ĂŞtre alors une auberge). Celle-ci se trouvait Ă  l'emplacement de l'actuelle salle Bonnaire et de l'Ă©cole des Marsauderies. La "croix Cathuit", aujourd'hui disparue, marquait l’embranchement[2].

Avant l'actuel virage, le « grand chemin de Carquefou » bifurquait à l'est et rejoignait l'actuelle avenue de la Gare-de-Saint-Joseph, par une voie qui n'existe plus de nos jours. Puis elle poursuivait son parcours par un tracé qui n'a guère changé depuis, la RD 178 (dite route de Carquefou)[2].

La portion de 300 mètres disparue de cet ancien chemin sera probablement supprimĂ©e lors de la construction de la ligne ferroviaire Nantes-Châteaubriant qui sera inaugurĂ©e en 1877.

En 1917, le domaine et le bois de Saint-Georges situé à l'est de l'artère sont achetés par Edouard Goüin, président de la société Batignolles-Châtillon, afin d'y édifier une vaste usine de construction ferroviaire. Le château qui s'y trouvait avec ses dépendances (dont une chapelle) sont rasés, tandis que les maraîchers qui exploitaient les terres sont expropriés[2].

Afin de loger les ouvriers, trois cités ouvrières (La Halvêque, La Baratte et Le Ranzay) formées par 450 maisons en bois chacune dotée d'un jardin, sont construites en 1920 par les Établissements Bessonneau, d'où le nom usuel de cités Bessonneau[2]. La cité du Ranzay est aménagée au nord de la rue et possède un certain nombre de services, notamment un dispensaire, un économat et un cinéma. Elle sera démolie en 1965, pour être remplacée des constructions de type chalandonnettes. Elles-mêmes cèderont la place en 1998 aux immeubles actuels[3].

En mars 1946, le lieu-dit « Le Grand Clos », situé entre la rue et route de Saint-Joseph, voit sortir de terre l'un des premiers lotissements nés de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci, élaboré par l’architecte Michel Roux-Spitz, compte finalement 152 maisons sur 175 prévues qui sont livrées après 3 ans de travaux. Le groupe scolaire des Marsauderies suit peu après en 1953[4].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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