Rue de Bonne
La rue de Bonne est une voie publique de la commune française de Grenoble. Située dans le quartier de l'Hyper-centre, un des quartiers les plus animés de la ville, réaménagé en zone piétonne, cette rue permet de relier la rue Raoul Blanchard à la place Victor Hugo.
Rue de Bonne | |
Rue de Bonne en avril 2021 | |
Situation | |
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Coordonnées | 45° 11′ 24″ nord, 5° 43′ 38″ est |
Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
Ville | Grenoble |
Quartier(s) | Hyper-centre (Grenoble) |
DĂ©but | rue Raoul Blanchard |
Fin | place Victor Hugo / Avenue Agutte-Sembat |
Morphologie | |
Type | rue piétonne |
Situation et accès
Situation
Cette voie piétonne commence au carrefour de la rue Raoul-Blanchard et de la rue Saint-Jacques et se termine au carrefour de la place Victor-Hugo et de l'avenue Agutte-Sembat, au niveau du numéro 15 de la rue[1].
Ă€ pied
La rue, comprise dans la zone piétonne de la ville, non loin la principale zone commerciale, est accessible aux passants depuis n'importe quel point de ce quartier et du quartier Notre-Dame, le plus ancien de Grenoble.
Transport public
La rue de Bonne est principalement desservie par les lignes A et B du tramway de Grenoble. La station la plus proche (située à proximité du début de la rue) se dénomme Hubert Dubedout - Maison du Tourisme.
Origine du nom
Cette rue a reçu le nom de François de Bonne de Lesdiguières, dernier connétable de France entre 1622 et 1626 et maréchal de France[2].
Selon Claude Muller, auteur d'un ouvrage sur les rues de Grenoble, la voie, située entre la place Victor Hugo et le cours Berriat, se dénommait « rue de Bonne prolongée » avant de prendre le nom de Rue Béranger en 1893.
Historique
Cette voie fut créée par François de Bonne, duc de Lesdiguières, et la première maison, dite du « sieur Jean Carles », y a été édifiée en 1602.
À la fin du XVIe siècle, la porte de Bonne fut installée lors de la construction de la nouvelle enceinte de Grenoble afin de fixer l’entrée principale de la ville sur son coté sud, puis elle fut finalement démolie en 1889[3]
Lieux remarquables
- Une plaque commémorative a été placée à l'extrémité de la rue (non loin de la place Victor-Hugo), à proximité de l'emplacement de l'ancienne Porte de Bonne, porte de la ville par laquelle l'empereur Napoléon Ier entra au soir du , après s'être enfui de l'île d'Elbe[4].
- No 9 : les trois lettres « I H S (Jésus Sauveur des Hommes) », avec l'indication de l'année 1679, gravée au dessus de la porte d'entrée de cet immeuble, informent les visiteurs que ce lieu vit s'installer le , la baronne Jeanne de Chantal, avec cinq religieuses et quatre novices, à l'origine du Couvent de la Visitation le 4ème de l'ordre, fondé à Grenoble par François de Salles. Trop exigu, le site fut abandonne et les religieuses s'installèrent dans le nouveau monastère Sainte-Marie d'en-Haut, dont les lieux sont occupés par le musée dauphinois[5]. L'immeuble abritait autrefois une petite chapelle, au niveau de son côté sud[6].
Références
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, page sur la rue Jean-Jacques Rousseau, Éditions Dardelet, Grenoble, 1975.
- Site charles-de-flahaut.fr, page sur la rue de Bonne à Grenoble, consulté le 1er mai 2021.
- site grenoble-tourisme.com, page "Rue et porte de Bonne", consulté le 1er mai 2021.
- Fascicule "Les mille et une rues de Grenoble", publié dans les Affiches de Grenoble et du Dauphiné entre le 11 octobre 1975 et le 29 mai 1976.
- Article d'Aude Gambet "Immeuble remarquable, une chapelle, rue de Bonne", Le Dauphiné Libéré du 6 juin 2003.
Bibliographie
- Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, Éditions Dardelet, Grenoble, 1975 (ISBN 2-900736-01-3)
- Paul Dreyfus, Les Rues de Grenoble : l'histoire illustrée des 815 rues (pages 45 et 46) ; éd Glénat. 1992 (ISBN 9782723414340)