Rue d'Eylau
La rue d'Eylau est une voie marseillaise située dans le 6e arrondissement de Marseille.
Rue d'Eylau
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Situation | ||
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Coordonnées | 43° 17′ 11″ nord, 5° 23′ 22″ est | |
Arrondissement | 6e | |
Quartier | Lodi | |
Tenant | Rue de Lodi | |
Aboutissant | Rue de Friedland | |
Morphologie | ||
Type | rue | |
Longueur | 80 m | |
Largeur | 5 m | |
Histoire | ||
Anciens noms | Rue du Platane | |
Monuments | Paroisse Saint-Jean-Baptiste | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Marseille
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Situation et accès
Cette courte rue se trouve dans le quartier de Lodi et relie la rue de Lodi à la rue de Friedland sur une descente en ligne droite. Elle mesure 80 mètres de long pour 5 mètres de large.
Origine du nom
La rue doit son nom à la bataille d'Eylau, remportée par Napoléon le 8 février 1807.
Historique
L’emplacement de la rue était un vaste domaine de 5 638 m² possédé par les frères prêcheurs, acquis le 3 février 1791 par Jean-Baptiste Reynault, fabricant de chandelles. Il passe ensuite entre les mains de Jean-Joseph Maunier en 1793, qui construit sa bastide, vendue en 1813 à Louis Arnaud, qui la cède à Jean Joseph Pierre Pascalis en 1841. Lucien Saisse l’acquiert en janvier 1851, pour la revendre à l’évêque de Marseille afin de la transformer en église, sous le vocable de Jean-Baptiste[1].
En 1846, Mme Favier, infirmière rue d'Alger, fait construire, au numéro 1 de la rue, une maison pour les pauvres des églises protestantes de Marseille. Par la suite y est installé l’hôpital Ambroise-Paré, sur un terrain donné en 1848 par le maire Jean Élysée Baux, de confession protestante, à condition d’y construire un établissement de soins aux malades. En 1985-1987, cet immeuble est considérablement agrandi, englobant les immeubles des rues d’Iéna et d’Austerlitz[1] jusqu’à la fermeture de l’hôpital le 6 septembre 2013 ainsi qu’à sa démolition en 2014, laissant place à de nouveaux immeubles résidentiels[2].
La rue est classée dans la voirie de Marseille le 28 avril 1854[1].
Elle prend son nom actuel par délibération du conseil municipal en date du 7 mars 1949. Elle se nommait auparavant « rue du Platane » car un très gros platane y a vécu longtemps[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au numéro 2 se trouve la paroisse Saint-Jean-Baptiste.
Bibliographie
- André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961.
- Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).
Références
- Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille : Nouvelle édition, corrigée et augmentée de 400 noms de voies nouvelles, Éditions Jeanne Laffitte, (ISBN 9782862765259), p. 177
- Une City sur le site de l’ancien hôpital Ambroise-Paré à Marseille lemoniteur.fr, 17 mars 2017