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Rue d'Embarthe

La rue d'Embarthe (en occitan : carrièra de l'Olm d'En Barta) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle traverse le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.

Rue d'Embarthe
(oc) Carrièra de l'Olm d'En Barta
Image illustrative de l’article Rue d'Embarthe
La rue vue de la place Saint-Julien à la place des Tiercerettes.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 32″ nord, 1° 26′ 18″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Arnaud-Bernard (secteur 1)
Début no 5 place Saint-Julien et no 36 rue des Salenques
Fin no 33 place des Tiercerettes
Morphologie
Type Rue
Longueur 143 m
Largeur 8 m
Histoire
Anciens noms Rue du Four-d'En-Barthe ou de l'Orme-d'En-Barthe (fin du XIVe siècle)
Rue de Cantepol (XIVe siècle)
A las Bosigas (XIVe siècle)
Rue des Donzelles (XVe siècle)
Protection Secteur sauvegardé (1986)
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue d'Embarthe(oc) Carrièra de l'Olm d'En Barta
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue d'Embarthe(oc) Carrièra de l'Olm d'En Barta

Toponymie

Le nom de la rue d'Embarthe, connu depuis le XIVe siècle, lui vient d'un propriétaire du lieu, probablement un personnage important (en, « seigneur » en occitan) du nom de Barthe : Pierre Salies pense au changeur Pierre Barthe, capitoul en 1333-1334. Le nom s'est appliqué essentiellement au four public, puis à l'orme qu'on trouvait dans cette rue[1].

À la même époque, les premières mentions de la rue d'Embarthe au XIVe siècle la désignent sous aussi sous l'appellation a las bosigas (« aux friches » en occitan)[2] ou encore de rue de Cantepol, (canta pol, « chante coq » en occitan)[3]. On lui trouve aussi le nom de rue des Donzelles, c'est-à-dire des demoiselles (donzèlas en occitan)[4]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de rue des Bons-Amis, mais il ne subsista pas[5].

Voies rencontrées

La rue d'Embarthe rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Saint-Julien (g)
  2. Rue des Salenques (d)
  3. Place des Tiercerettes

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • no 2 : immeuble.
    La construction d'un nouvel immeuble, en 1987, n'a conservé du bâtiment ancien que la façade. Celle-ci, caractéristique de l'architecture néo-classique toulousaine des années 1830, s'élève sur deux étages. Au 1er étage, les fenêtres ont de faux garde-corps à balustres en terre cuite et sont surmontées d'une frise en terre cuite et d'une corniche, sauf la fenêtre centrale, qui a un balconnet avec son garde-corps en fonte. L'élévation est couronnée par une frise en terre cuite[6] - [7].
  • Le jardin d'Embarthe.
    Le jardin d'Embarthe.
  • Le jardin d'Embarthe.
    Le jardin d'Embarthe.
  • L'accès au jardin du côté de la rue d'Embarthe.
    L'accès au jardin du côté de la rue d'Embarthe.

Notes et références

  1. Salies, 1989, vol. 1, p. 420.
  2. Salies, 1989, vol. 1, p. 171.
  3. Salies, 1989, vol. 1, p. 220.
  4. Salies, 1989, vol. 1, p. 383.
  5. Salies, 1989, vol. 1, p. 166.
  6. Notice no IA31130840, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  7. « Bulletin de l'année académique 1998-1999 », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, p. 257-258.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
  • Quitterie Cazes, « Toulouse au Moyen Âge : les pouvoirs dans la ville », Marquer la ville. Signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe – XVIe siècles), Éditions de la Sorbonne, Paris-Rome, 2013, pp. 341-366 (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes


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