Rue d'Aumale (Paris)
La rue d’Aumale est une rue du 9e arrondissement de Paris.
9e arrt Rue d’Aumale
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Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Saint-Georges | ||
DĂ©but | 45, rue Saint-Georges | ||
Fin | 24, rue de La Rochefoucauld | ||
Morphologie | |||
Longueur | 220 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1846 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 0546 | ||
DGI | 0572 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 220 mètres, elle commence au 45, rue Saint-Georges et finit au 24, rue de La Rochefoucauld. Elle est en sens unique en direction de la rue de La Rochefoucauld.
Le quartier est desservi par la ligne  , à la station Saint-Georges, et par les lignes de bus RATP 67 74.
Origine du nom
Elle porte le nom de Henri d’Orléans (1822-1897), duc d’Aumale, un des fils de Louis-Philippe Ier (roi des Français de 1830 à 1848).
Historique
Cette voie est ouverte sous sa dénomination actuelle par un ordonnance du .
Jusqu’en 1869, il a existé une autre rue d'Aumale dans le 19e arrondissement de Paris (après l’annexion de la commune de La Villette par Paris), qui reçut alors le nom de rue de l'Aisne.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 3 : Richard Wagner (1813-1883) vécut dans cet immeuble[1] d’ à .
- No 12 : l’historien François-Auguste Mignet (1796-1884) vécut et mourut dans cet immeuble, comme le signale une plaque en façade.
- No 14 : la créatrice de bijoux Suzanne Belperron (1900-1983) vécut dans cet immeuble[2].
- No 15 : le , un industriel est enlevé dans le hall de l’immeuble ; il est finalement libéré après 34 jours de détention et le versement d’une rançon de 10 millions de francs[3].
- No 21 : André Citroën (1878-1935) y partagea un appartement au dernier étage avec son frère Bernard[4].
- No 24 : ancien hôtel du comte François Clary ; Françoise Hardy y habite durant sa jeunesse[5] - [6].
- No 26 : immeuble de rapport Louis-Philippe à la décoration néo-Renaissance élevé en 1849, contemporain du percement de la rue[7].
Galerie
- Plaque commémorative au no 3.
- Plaque commémorative au no 12.
Notes et références
- « Rue d'Aumale », www.paristoric.com.
- Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales, 1970.
- « M. Guy Thodorof a été relâché par ses ravisseurs », Le Monde, 11 mars 1976.
- Jacques Wolgensinger, André Citroën, Flammarion, , 310 p. (lire en ligne), p. 58.
- « Paris 9e : paradis des rockers » [PDF], sur www.jukeboxmag.com (consulté le ).
- Françoise Hardy, Avis non autorisés, 2015, p. 137.
- Protections patrimoniales, 9e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 241 à 255.