Rue Saint-Nicolas-du-Chardonnet
La rue Saint-Nicolas-du-Chardonnet est une ancienne rue de Paris, aujourd'hui en partie disparue et en partie réunie à la rue des Bernardins. Elle était située dans l'ancien 12e arrondissement (dans l'actuel 5e arrondissement).
Origine du nom
Elle est ainsi nommée parce qu'elle conduisait en face de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
Situation
Au XIXe siècle, cette rue commençait rue Traversine et finissait rue Saint-Victor[1]. Elle était située dans l'ancien 12e arrondissement[2].
Les numéros de la rue étaient noirs[3]. Le dernier numéro impair était le no 17 et le dernier numéro pair était le no 14[1].
Historique
En 1250, elle se nommait « rue Saint-Nicolas-près-le-Puits ».
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Saint-Nicolas du Chardonnai ».
À la même époque et plus tard, on la nomme simplement « rue Saint-Nicolas », mais on la rencontre aussi sous le nom de « rue Saint-Nicolas-du-Chardonneret » — par erreur — car ce territoire, qui était anciennement rempli de chardons et dont le fief se nommait « fief du Chardonnet », indique assez la véritable étymologie de ce nom[1].
Elle est citée sous le nom de « rue Saint Nicolas du chardonneret » dans un manuscrit de 1636.
Après le percement du boulevard Saint-Germain et de la rue des Écoles[4], la rue Saint-Nicolas du Chardonnet est devenue l'extrémité sud de la rue des Bernardins.
Références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 486 [lire en ligne].
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 47e quartier « Saint-Jacques », îlot no 16, cote F/31/96/40, îlot no 18, cote F/31/95/18.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 11 août 1855 », p. 291-292.