Rue Jean-Baptiste-Say (Lyon)
La rue Jean-Baptiste-Say est une voie du quartier des pentes de la Croix-Rousse dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.
Rue Jean-Baptiste-Say
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Situation | ||
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Coordonnées | 45° 46′ 25″ nord, 4° 49′ 53″ est | |
Ville | Lyon | |
Arrondissement | 1er | |
Quartier | Pentes de la Croix-Rousse | |
DĂ©but | Boulevard de la Croix-Rousse | |
Fin | Rue Pouteau | |
Histoire | ||
Anciens noms | Rue au levant du Clos-Flandrin | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
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Situation et accès
Elle commence boulevard de la Croix-Rousse et se termine rue Pouteau en face de la rue Général-de-Sève. Elle est à double-sens cyclable avec un stationnement des deux côtés. Les rues du Bon-Pasteur, des Pierres-Plantées et de Crimée se terminent sur cette voie.
La circulation se fait dans le sens inverse de la numérotation du boulevard de la Croix-Rousse aux rues du Bon-Pasteur et des Pierres-Plantées[1]puis dans le sens de la numérotation à partir de ces dernières rues à la rue Pouteau[2].C'est aussi dans cette partie de la rue que se trouve l'arrêt de bus Sève de la ligne [3].
Origine du nom
La rue doit son nom à Jean-Baptiste Say (1767-1832), économiste libéral lyonnais auteur du Traité d'économie politique et entrepreneur spécialisé dans le coton. Il est aussi connu pour la loi des débouchés dite loi de Say[4].
Son frère Louis Say (1774-1840), lui aussi né à Lyon, est un industriel fondateur à Nantes de la société sucrière Louis Say et Cie[5]qui deviendra Béghin-Say en 1972[6].
Histoire
À Lyon, il y avait autrefois des propriétés qui portaient le nom de clos. Sur les pentes de la Croix-Rousse, on compte le Clos Riondel et le Clos Flandrin[7]qui sont contigus[8],ou le Clos Champavert[9].
En 1823, des actionnaires achètent le Clos Riondel pour y créer un nouveau quartier ; des rues sont ouvertes (les rues Saint-François-d'Assise, de l'Alma, Vauzelles, Ozanam, Sainte-Clotilde et de Crimée) qui sont données en 1853 à la ville de Lyon à condition que la municipalité prenne en charge les frais de pavage et d'éclairage[10].
En 1847, après la mort de la propriétaire du Clos Flandrin et malgré un procès des légataires universels[11], le Clos Flandrin est, lui aussi, morcelé peu à peu pour en faire des logements[12].
Les rues portent au départ le nom de Flandrin selon leur situation géographique ; il y a la rue du Clos-Flandrin (rue de Crimée), la rue au centre du Clos-Flandrin (rue Rast-Maupas), la rue au couchant du Clos-Flandrin (rue Raymond)[13]et la rue au levant du Clos-Flandrin qui devient rue Jean-Baptiste-Say par délibéré du conseil municipal du 30 avril 1858[14].
Au No 15, maison natale de Marius Berliet (1866-1949), constructeur automobile de voitures et camions[15].
Notes et références
- « Rue Jean-Baptiste-Say », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
- « Rue Jean-Baptiste-Say », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
- « Carte de transport », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
- Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 183-184
- Fred Célimène et André Legris, De l'économie coloniale à l'économie mondialisée Aspects multiples de la transition (XXe et XXIe siècles), CNRS Éditions, , 280 p. (ISBN 978-2748372250), p. 57
- Michel Moinier, Histoire des expressions sans histoire, , p. 448
- « Opérations à l’initiative de promoteurs privés », sur http://www.static.lyon.fr (consulté le )
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 146
- « Clos Champavert », sur https://patrimoine.auvergnerhonealpes.f (consulté le )
- Procès-verbal-Conseil municipal de Lyon, 8 mai 1879, Lyon, (lire en ligne), p. 217
- Journal du palais présentant la jurisprudence de la cour de cassation et des cours d'appel de Paris et des départements, Cassation du 10 décembre 1851, , p. 644-645
- Clair Tisseur, Le Littré de la Grand'Côte, Lyon, (lire en ligne), p. 154-155
- « Index des noms anciens et actuels des voies et rues lyonnaises », sur http://www.archives-lyon.fr (consulté le )
- Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe – XXIe siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 9782841471263), p. 279
- Louis Saint-Loup, Marius Berliet, l'inflexible, Lyon, Presses de la Cité, 336 p.