Rue Bourgchanin
La rue Bourgchanin est une ancienne voie de Lyon, en France, située sur des portions des actuelles rue de la Barre et rue Bellecordière.
Rue Bourgchanin
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La porte du Rhône et la rue Bourgchanin, dans Le Lyon de nos pères de Joannès Drevet. | |
Situation | |
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Ville | Lyon |
Arrondissement | 2e |
Quartier | Bellecour |
Morphologie | |
Type | Ancienne rue |
Étymologie
Chanin était à la Renaissance le nom du quartier, qui doit provenir de canis[1], burgus caninus : Bourg des chiens[2] ou de chanin signifie qui signifie, en parler lyonnais, « malsain »[3].
Histoire
Chanin était un quartier issu des vici créé au IXe siècle en même temps que ceux de Saint-Vincent et Saint-Nizier (appelé également Vieux bourg)[4].
Cette rue était dans le prolongement du premier pont sur le Rhône, les deux étant séparés par une porte flanquée de deux tours pour surveiller l'accès à la cité par l'est[5]. C'est de ce quartier que commençait la fête du Chevalfol, qui allait jusqu'aux remparts d'Ainay[2].
La première attestation de la rue date de 1483. Elle change de nom pour devenir des parties des actuelles rue de la Barre et rue Bellecordière[3].
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Marseille, Laffitte Reprints, (1re éd. 1902), 500 p. (ISBN 2-7348-0062-4)
- Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Brignais, Éditions des traboules, coll. « Mémoires de la ville », (1re éd. 1922), 412 p. (ISBN 2-911491-15-7 (édité erroné) et 2-911491-57-2, BNF 39047787)
- Maurice Vanario et Henri Hours (dir.), Rues de Lyon à travers les siècles : (XIVe – XXIe siècles), Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 333 p. (ISBN 284147 126 8)
- Nicole Gonthier, « Une esquisse du paysage urbain lyonnais aux XIVe et XVe siècles », Le paysage urbain au Moyen-Âge. Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public. 11e congrès, Presses universitaires de Lyon,‎ , p. 253-277 (DOI 10.3406/shmes.1980.1367, lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
- Maynard 2003, p. 36
- Vachet 1982, p. 67
- Vanario et Hours 2002, p. 47
- Gonthier 1980, p. 36
- Vachet 1982, p. 55