Rue Bon-Secours
La rue Bon-Secours est une rue de l'île Feydeau, dans le Centre-ville de Nantes, en France.
Rue Bon-Secours | ||||
Section sud de la rue Bon-Secours, vue depuis son intersection avec la rue Kervégan | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 49″ nord, 1° 33′ 13″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Allée Duguay-Trouin | |||
Fin | Quai Turenne | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Rue de la poissonnerie | |||
Monuments | Chapelle Notre-Dame-de Bonsecours | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Dénomination
La rue doit son nom à la chapelle Notre-Dame-de Bonsecours, installée, dans un premier temps, en 1443, au nord-ouest de la rue. L'artère a également porté le nom de « rue de la Poissonnerie[1] ».
Présentation
Elle est située dans la partie orientale de l'ancienne île Feydeau, qu'elle parcourt du nord au sud sur toute sa largeur.
Elle débute, au nord, allée Duguay-Trouin, pour aboutir, au sud, quai Turenne en rencontrant les rues Haute-Saulzaie, Pagan et Kervégan sur les cinquante premiers mètres de sa longueur.
Historique
Le besoin d'assurer la protection des voies de communication vers le sud de la Loire, pousse les autorités de la ville à étendre les fortifications de Nantes vers la rive gauche du fleuve en construisant, notamment, la forteresse de Pirmil, en 1366 (dans l'actuel quartier Nantes Sud). Cet ouvrage défensif apporte une sécurité relative sur les îles parcourues par la ligne de ponts franchissant le fleuve[2]. L'île de la Saulzaie, la plus proche de la ville, s'urbanise en premier et devient suffisamment peuplée pour qu'en 1443 la première chapelle Notre-Dame-de Bonsecours soit édifiée[2], entre les actuelles rue Haute-Saulzaie et allée Duguay-Trouin (47° 12′ 50″ N, 1° 33′ 14″ O).
Avant les travaux de comblement de la Loire, dans les années 1920 et 1930, cette artère permet de faire la transition entre deux ponts. Au nord, le « pont de la Poissonnerie » (succédant au « pont d'Aiguillon ») franchissait le « bras de la Bourse » pour rejoindre la rue de la Paix, sur la rive droite[3] ; au sud, le « pont de la Belle-Croix » franchissait le « bras de l'Hôpital » pour atteindre la chaussée de la Madeleine, à l'est de l'île Gloriette[4]. C'est, pendant des siècles, le seul axe routier qui permette de franchir la Loire entre le cœur de la « Cité des Ducs », formé par l'actuel quartier du Bouffay, et le faubourg de Pirmil, sur la rive gauche.
La rue devient essentiellement piétonne depuis les travaux d'aménagement du quai Turenne, situé au sud, entrepris vers la fin des années 1990. Depuis, une chaussée piétonne surélevée, placée dans l'axe de la rue, traversant les « douves vertes » située au sud de l'île, permet de rejoindre les trottoirs du nouveau boulevard Jean-Philippot qui longe ces mêmes « douves ». Une opération similaire est effectuée, en 2012, sur le côté nord de la rue, notamment allée Duguay-Trouin, dans le cadre de l'aménagement d'une partie du cours Franklin-Roosevelt qui entraîne la piétonisation de cette section.
Rue Haute-Saulzaie
- Localisation : 47° 12′ 49″ N, 1° 33′ 15″ O
La voie débute sur le côté nord-ouest de la rue Bon-Secours pour aboutir rue Balen. Son nom évoque l'ancienne île de la Saulzaie, sur laquelle la rue est établie[5].
Références
- Pied 1906, p. 268
- Lelièvre 1988, p. 23
- « Le pont de la Poissonnerie », sur maurice.racinoux.free.fr
- « Pont de la Belle Croix », sur maurice.racinoux.free.fr
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 264
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Lelièvre, Nantes au XVIIIe siècle : Urbanisme et architecture, Paris, Picard, coll. « Architectures », , 295 p. (ISBN 2-7084-0351-6)
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables-d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4)
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 267-268