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Rudolf Lothar

Rudolf Lothar, nom de plume de Rudolf Lothar Spitzer (né le à Pest, mort le à Budapest) est un écrivain, critique, essayiste, dramaturge et librettiste autrichien.

Rudolf Lothar
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  78 ans)
Budapest
Nom de naissance
Rudolph Lothar Spitzer
Pseudonyme
S. de Buillet
Nationalité
Activités

Biographie

Issu d'une famille juive, Lothar Ă©tudie le droit Ă  Vienne, puis la philosophie et la philologie Ă  IĂ©na, Rostock et Heidelberg, oĂą il obtient son doctorat en 1890. Il sĂ©journe ensuite quelque temps Ă  Paris, oĂą il fait la connaissance des frères Goncourt. De 1889 Ă  1907, il est feuilletoniste pour Neue Freie Presse Ă  Vienne[1]. De 1898 Ă  1902, il est rĂ©dacteur en chef de l'hebdomadaire Die Wage Ă  cĂ´tĂ© de Karl Kraus[2]. Grâce Ă  son initiative, lors du procès d'Émile Zola, après sa lettre ouverte J'accuse… !, 16 000 signatures sont recueillies auprès des lecteurs de Die Wage pour une dĂ©claration de solidaritĂ© avec l'Ă©crivain français et lui sont envoyĂ©es. De 1907 Ă  1912, Lothar travaille comme rĂ©dacteur du Lokal-Anzeiger de Berlin, oĂą il Ă©tablit la Komödienhaus en 1912[3]. De nombreux voyages l'amènent en Suisse, en Italie, en France, en Espagne, en Palestine et aux États-Unis. Ă€ Berlin, il devient membre de la loge maçonnique Victoria, Ă  Vienne, il est membre de la loge Freundschaft en 1902. Ă€ partir de 1933, il travaille comme critique de théâtre pour le Neues Wiener Journal. Après l'Anschluss en 1938, il fuit les nazis en partant en Hongrie. Sa femme Margit Cassel survit Ă  la dĂ©portation Ă  Budapest.

Rudolf Lothar écrit plus de 60 drames, livrets d'opéra et d'opérette, ainsi que des nouvelles, des romans et des essais. Il est un ami d'Arthur Schnitzler. Lorsqu'il est critique de Die Wage, il lance un concours pour le livret qui s'appuiera sur une composition de Johann Strauss II, Carl Colbert reçoit le prix du jury ; l'œuvre Aschenbrödel est inachevée par Johann Strauss II. Lothar participe avec Georg von Seybel à la création mondiale germanophone en 1919 de la pièce Les Exilés de James Joyce qu'il rencontre[4].

Ĺ’uvre

Théâtre
  • Der verschleierte König. Ein BĂĽhnenmärchen in drei AufzĂĽgen. 1891
  • LĂĽgen. Schauspiel in vier AufzĂĽgen. 1891
  • Rausch. Drama in drei AufzĂĽgen. 1894
  • Das Hohe Lied. Ein dramatisches Gedicht. Mit Heliogravuren nach Original-Compositionen von Max Levis. 1895
  • Der Wunsch. Ein Märchenspiel in Versen. 1895
  • Frauenlob. Lustspiel in drei AufzĂĽgen. 1895
  • Ein Königsidyll. Lustspiel in drei AufzĂĽgen. 1897
  • Ritter, Tod und Teufel. Komödie in einem Akt. 1897
  • König Harlekin. Maskenspiel in vier AufzĂĽgen. 1900
  • Die Königin von Zypern. Lustspiel in drei AufzĂĽgen. 1903
  • GlĂĽck in der Liebe. Komödie in drei AufzĂĽgen. 1904
  • Herzdame. Komödie in vier AufzĂĽgen. 1904
  • Die Rosentempler. Schauspiel in drei AufzĂĽgen. 1905
  • Die drei Grazien. Lustspiel. 1910
  • Casanovas Sohn. Lustspiel. 1920
  • Der Werwolf. Lustspiel. 1921
  • Der gute Europäer. Lustspiel. 1927
  • Der Papagei. Lustspiel. 1931
  • Besuch aus dem Jenseits. Drama. 1931
Livrets
  • Tiefland. Musikdrama in einem Vorspiel und 2 AufzĂĽgen. Musik von Eugen d’Albert. Première le au Neuen Deutschen Theater Ă  Prague
  • Tragaldabas. Komische Oper in vier AufzĂĽgen. Nach der gleichnamigen Komödie von Auguste Vacquerie. Musik von Eugen d’Albert. Première le au Stadttheater Hamburg
  • IzeĂżl. Musique : Eugen d’Albert. Première le , Stadttheater Hamburg
  • Liebesketten. Oper in drei AufzĂĽgen. Dichtung frei nach Ă€ngel GuimerĂ s „Filla del Mar“. Musik von Eugen d’Albert. Première le au Volksoper Wien
  • Li-Tai-Pe (Des Kaisers Dichter). OpĂ©ra de Clemens von Franckenstein, op. 43., Première le , Hambourg
  • Der Freikorporal. Heitere Oper in 3 Akten (5 Bildern) (nach Gustav Freytag). Musique : Georg Vollerthun. Première le , Hanovre.
  • Friedemann Bach. opĂ©ra, adaptation du roman d'Albert Emil Brachvogel, musique de Paul Graener. Première le , Schwerin
Prose et essais
  • Kritische Studien zur Psychologie der Literatur. 1895
  • Halbnaturen. Roman. 1898
  • Das Wiener Burgtheater. 1899
  • Sonnenthal. 1904
  • Der Golem: Phantasien und Historien. 1904
  • Septett. Ein Leben in Liebesgeschichten. Roman. 1905
  • Fahrt ins Blaue. Roman. 1908
  • Das Leben sagt nein. Nouvelles. 1909
  • KurfĂĽrstendamm. Roman. 1910
  • Der Herr von Berlin. Roman. 1910
  • Die Seele Spaniens. 1916
  • Koppay. Mit 41 Abbildungen im Text und 46 Tafeln. 1919
  • Die Kunst des VerfĂĽhrens. Ein Handbuch der Liebe. Avec dessins et lithographies originales de Lutz Ehrenberger. 1925
  • Die Hosenrolle. In: Neues Wiener Journal. .

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Rudolf Lothar » (voir la liste des auteurs).
  1. (de) Romanpoetik in Deutschland : von Hegel bis Fontane, G. Narr, , 283 p. (ISBN 9783878083832, lire en ligne), p. 249
  2. Jacques Le rider, Karl Kraus : Phare et brûlot de la modernité viennoise, Editions du Seuil, , 560 p. (ISBN 9782021411300, lire en ligne)
  3. « Nouvelles diverses », Le Ménestrel, vol. 78, no 38,‎ , p. 301 (lire en ligne)
  4. (en) Johannes Franciscus Evelein, Literary Exiles from Nazi Germany : Exemplarity and the Search for Meaning, Camden House, , 201 p. (ISBN 9783030512835, lire en ligne), p. 43

Liens externes

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