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Rudolf Christoph Eucken

Rudolf Christoph Eucken ( - ) est un philosophe allemand lauréat du prix Nobel de littérature en 1908.

Rudolf Christoph Eucken
Fonctions
Recteur de l'université d'Iéna
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Recteur de l'université d'Iéna
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Recteur de l'université d'Iéna
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Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Aurich Stadtfriedhof (d)
Nom dans la langue maternelle
Rudolf Eucken
Nom de naissance
Rudolf Christoph Eucken
Nationalités
Formation
Activités
Conjoint
Irene Eucken (d)
Enfant
Prononciation
signature de Rudolf Christoph Eucken
Signature

Biographie

Après le lycée Ulricianum (de) d'Aurich, il étudie la philosophie, la philologie classique et l'histoire ancienne avec Gustav Teichmüller (de) et Rudolf Hermann Lotze à l'université de Göttingen à partir de 1863, où il rejoint un mouvement progressiste, la future Burschenschaft et l'actuel Corps Frisia (de), en même temps que Wilhelm Pfeffer[1]. Il chante également dans la société chorale des étudiants de Göttingen (de). Il étudie ensuite à Berlin. Il cultive une amitié plus étroite avec le philosophe Friedrich Adolf Trendelenburg. En 1866, il obtient son doctorat sur le thème De Aristotelis dicendi ratione ("Sur le style d'Aristote"). En 1871, après cinq années d'enseignement, il devient professeur de philosophie à l'université de Bâle en Suisse où il restera jusqu'en 1874. Il occupe ensuite un poste similaire à l'université d’Iéna jusqu’à sa retraite en 1920. Il se maria en 1882 et eut trois enfants. En 1914, il fut un des signataires du Manifeste des 93. À noter qu'il est le père du célèbre économiste Walter Eucken, l'un des fondateurs de l'ordolibéralisme, ayant inspiré le « miracle allemand » après 1948[2].

Sa philosophie est fondée sur l'expérience humaine, affirmant que les hommes ont une âme et qu'ils sont donc à la jonction entre nature et esprit. Il estime que les gens doivent dépasser leur côté non-spirituel par des efforts continus pour atteindre une vie spirituelle. Il appelait ce dépassement l'« activisme éthique ». Il critiqua à ce titre, le socialisme, dans son dernier livre, lui reprochant son hostilité à la liberté de l'Homme, à la spiritualité et à la culture[3].

Il a eu pour élève Maria Bezobrazova, première femme docteur en philosophie en Russie.

Ĺ’uvre

  • Die Methode der aristostelischen Forschung, 1872
  • Geschichte und Kritik der Grundbegriffe der Gegenwart, 1878
  • Geschichte der philosophischen Terminologie, 1879
  • Die Lebensanschauungen der grossen Denker. Eine Entwicklungsgeschichte des Lebensproblems der Menschheit von Plato bis zur Gegenwart, 1890
  • Der Kampf um einen geistigen Lebensinhalt, 1896
  • Der Wahrheitsgehalt der Religion, 1901
  • Grundlinien einer neuen Lebensanschauung, 1907
  • Philosophie der Geschichte, 1907
  • Geistige Strömungen der Gegenwart, 1908 (Les grands courants de la pensĂ©e contemporaine, traduit de l'allemand sur la 4e Ă©dition par Henri Buriot et G.-H. Luquet, avant-propos de M. E. Boutroux, Paris, FĂ©lix Alcan, coll. «Bibliothèque de philosophie contemporaine», 1911)
  • Der Sinn und Wert des Lebens, 1908 (Le sens et la valeur de la vie)
  • Geistesleben,1909
  • Können wir noch Christen sein?, 1911
  • Present-day Ethics in their Relation to the Spiritual Life, 1913
  • Die Träger des deutschen Idealismus, 1915
  • Die geistesgeschichtliche Bedeutung der Bibel, 1917
  • Deutsche Freiheit. Ein Weckruf, 1919
  • Der Sozialismus und seine Lebensgestaltung, 1920

Bibliographie

  • Friedrich Wilhelm Graf: Die Positivität des Geistigen. Rudolf Euckens Programm neoidealistischer Universalintegration. In: Gangolf HĂĽbinger, RĂĽdiger vom Bruch, Ders. (Hrsg.): Kultur und Kulturwissenschaften um 1900. Bd. 2: Idealismus und Positivismus. Steiner, Stuttgart 1997, (ISBN 3-515-06544-X), S. 53–85.
  • Peter Hoeres: Der Krieg der Philosophen. Die deutsche und britische Philosophie im Ersten Weltkrieg. Schöningh, Paderborn 2004, (ISBN 3-506-71731-6).
  • (de) Thomas Raeber, « Eucken, Rudolf Christoph », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 4, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 670–672 (original numĂ©risĂ©).
  • Hendrik MĂĽller-Reineke: Der Jenaer Philosoph und Nobelpreisträger Rudolf Eucken (1846-1926) als Göttinger Verbindungsstudent. In: Einst und Jetzt. Jahrbuch 2008 des Vereins fĂĽr corpsstudentische Geschichtsforschung, S. 373–386.
  • Wolfgang Röd: Die Erneuerung des Idealismus. In: Helmut Holzhey, Ders.: Die Philosophie des ausgehenden 19. und des 20. Jahrhunderts. Teilbd. 2: Neukantianismus, Idealismus, Realismus, Phänomenologie (= Geschichte der Philosophie, Bd. 12). C. H. Beck, MĂĽnchen 2004, (ISBN 3-406-31349-3), S. 234–254, hier S. 235 f.
  • Michael Schäfer: Kapitalismus und Kulturkrise. Walter Eucken und die Philosophie Rudolf Euckens. In: Swen Steinberg, Winfried MĂĽller (de) (Hrsg.): Wirtschaft und Gemeinschaft. Konfessionelle und neureligiöse Gemeinsinnsmodelle im 19. und 20. Jahrhundert (= Histoire. Bd. 43). Transcript, Bielefeld 2014, (ISBN 3-83-7624064), 303–318.
  • Michael Schäfer: Die Sammlung der Geister. Euckenkreis und Euckenbund 1900–1943. In: Frank-Michael Kuhlemann (de), Ders. (Hrsg.): Kreise – BĂĽnde – Intellektuellen-Netzwerke. Formen bĂĽrgerlicher Vergesellschaftung und politischer Kommunikation 1890–1960 (= Histoire. Bd. 96). Transcript, Bielefeld 2017, (ISBN 3-8376-3557-0), S. 109–135.

Notes et références

  1. Oskar Pfalzgraf: Wilhelm Pfeffer (Frisia Göttingen, Arminia-Marburg E.M.). In: Burschenschaftliche Blätter (de) 72. Jahrgang 1957, S. 83.
  2. Voir par exemple Lawrence H. White, The Clash of Economic Ideas, Cambridge University Press, 2012, p. 241.
  3. Lawrence H. White, The Clash, p. 241.

Liens externes

  • (en) Biographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs Ă  la remise du prix, dont un document rĂ©digĂ© par la personne laurĂ©ate — le Nobel Lecture — qui dĂ©taille ses apports)
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