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Royal Louis (1743)

Le Royal Louis devait être un vaisseau de ligne de premier rang de la Marine royale française. C'était le troisième vaisseau portant ce nom depuis 1667[1], et le seul trois-ponts de la marine française à cette époque (on s'apprêtait à démanteler le Foudroyant, lancé en 1724).

Royal Louis
illustration de Royal Louis (1743)

Type Vaisseau de ligne de 1er rang
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Chantier naval Arsenal de Brest
Caractéristiques techniques
Longueur 61,75 m
Caractéristiques militaires
Armement 124 canons
  • 32 Ă— 36 livres (batterie basse)
  • 34 Ă— 24 livres (seconde batterie)
  • 34 Ă— 12 livres (troisième batterie)
  • 18 Ă— 8 livres (gaillards)
  • 6 Ă— 4 livres (dunette)
Pavillon France

Ses plans furent rĂ©alisĂ©s par l'ingĂ©nieur Blaise Joseph Ollivier et il fut mis en chantier Ă  Brest le [1]. Il devait mesurer 190 pieds de long (61,75 m) pour une largeur de 51 pieds 1 pouce et devait porter 124 canons, mais il ne fut jamais achevĂ©[1]. Son lancement devait avoir lieu en 1743, mais il brĂ»la en , alors qu'il Ă©tait toujours en construction. L’incendie dura six heures et tout fut dĂ©truit. On prĂ©tendit que c'Ă©tait un acte de sabotage commis par un certain Pontleau, qui fut jugĂ© et condamnĂ© Ă  mort pour cette infraction[2]. S'il avait Ă©tĂ© lancĂ©, ce vaisseau aurait Ă©tĂ© le plus grand bâtiment de guerre de l’époque et le premier Ă  ĂŞtre percĂ© Ă  16 sabords Ă  la batterie basse[3].

On attendit 1758-1759 pour construire le quatrième Royal Louis. La Marine royale, qui innovait beaucoup à cette époque, était en train de mettre au point les vaisseaux de 64, 74, puis 80 canons, nettement moins coûteux à construire et à armer que les grands trois-ponts de prestige dont on pouvait se passer[4].

Notes et références

  1. Grégoire Gasser, Dictionnaire d'Histoire maritime, sous la direction de Michel Vergé-Franceschi, collection Bouquins, éditions Robert Laffont, 2002, p. 1270-1271.
  2. (en) Old Ship Figure-Heads and Sterns, L. G. Carr Laughton, 2001, p. 121.
  3. Nicolas Mioque, « Les « Royal Louis » de la Marine française », sur http://troisponts.wordpress.com.
  4. Meyer et Acerra 1994, p. 90.

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Michel VergĂ©-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, Ă©ditions Robert Laffont, coll. « collection Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines Ă  nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert Ă  nos jours, t. 1, de 1671 Ă  1870, Ă©ditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
  • Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Paris, HonorĂ© Champion Ă©diteur, Ă©dition revue et augmentĂ©e en 1910 (1re Ă©d. 1902), 581 p. (BNF 37450961, lire en ligne)
  • Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, Paris, Ă©ditions HonorĂ© Champion, (lire en ligne)
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