Rolf Lauter

Peter Iden[4] Directeur fondateur du Museum für Moderne Kunst Frankfurt (1978-1988) et Hilmar Hoffmann (conseiller et chef du Département de la culture Francfort 1970-1990) ont nommé Lauter en 1984[5] comme premier conservateur du Museum für Moderne Kunst de Francfort. 1984-1991 Lauter a été coordinateur de l'architecture du nouveau bâtiment[6] en coopération avec l'architecte du musée Hans Hollein[7]. Avec la direction de Jean-Christophe Ammann [8] au MMK (1989-2001), Lauter est nommé conservateur en chef et directeur adjoint responsable de l'organisation centrale et des expositions spéciales. Entre 1985 et 2002, Lauter a organisé entre autres les expositions: Carl Andre: Extraneous roots, Francfort (1991)[8]; Neo Rauch, Jürgen Ponto-Stiftung / Dresdner Bank AG, Francfort (1993)[9]; Views from Abroad: European Perspectives on American Art, Whitney Museum, New York (1996) et Museum für Moderne Kunst, Francfort (1997)[10]; Alighiero Boetti: Mettere al Mondo il Mondo, Francfort (1998)[11]; Bill Viola: A 25 Year Survey Exhibition, Francfort (1999)[12]; Dan Flavin: Two Primary Series and one Secondary, Francfort (1999)[13]; Eric Fischl: A Travel of Romance, Francfort (2000)[14]; Lucian Freud: Naked Portraits, Francfort (2000/2001)[15]; Jeff Wall: Figures and Places, Francfort (2001)[16]. Entre 1991 et 2001 Ammann et Lauter ont réalisé XX expositions de changement de scène[17], concept celèbre du musée. En 1999, création d'un nouveau «Project Space Old Customs Building» pour les expositions, programme de films et de vidéos «Screenings»[18]. En octobre 2002, Lauter quitte pour devenir directeur de la Kunsthalle Mannheim.

Depuis 1987, nommé commissaire des expositions du Museum für Moderne Kunst à la Galerie[19] Jahrhunderthalle Hoechst[20] à Francfort en collaboration avec Michael Hocks[21], directeur et représentant autorisé du centre de concerts et de congrès Jahrhunderthalle pendant 1986-1998 . Les expositions organisées par Lauter étaient entre autres: Charlotte Posenenske, 1990[22]; Das MMK zu Gast in der Jahrhunderthalle Hoechst, 1993[23]; Zeitgenössische Kunst aus Frankfurter Banken, 1994[24]; Das Museum für Moderne Kunst und die Sammlung Ströher, 1994/1995[25]; Querpass I. MMK und Städel im Dialogue, 1997; Querpass II. MMK und Städel im Dialog, 1997-1998; Alighiero Boetti, Mettere al Mondo il Mondo, 1998[26].

Dieter Hasselbach, président des Amis de la Kunsthalle Mannheim (2002-2016)[27] et Peter Kurz, Chef du Département de la Culture et Maire de Mannheim (2007-présent)[28] ont nommé Lauter en 2002 en tant que directeur[29] de la Kunsthalle Mannheim (2002 -2007)[30].  À partir de 2003, Lauter a tenté d'aborder un nouveau modèle de musée[31]. Dans plusieurs expositions entre 2003 à 2007 il a changé la présentation chronologique de la collection, élargi avec de nouveaux médias et des prêts privés permanents pour créer des correspondances croisées interculturelles d'œuvres ayant un contenu et des formes d'expression comparables. Les expositions principales de Lauter pour la Kunsthalle Mannheim étaient: Blickachsen 4, Skulpturen im Kurpark, Bad Homburg (2003)[32]; Yan Pei-Ming: The Way of the Dragon, Kunsthalle Mannheim (2004)[33]; Direkte Malerei / Direct Painting, Kunsthalle Mannheim (2004/05)[34]; The American Dream. Sammlung DZ Bank, Kunsthalle Mannheim 2005[35]; Cecily Brown: Paintings, Kunsthalle Mannheim & Modern Art Oxford 2005[36]; Jaume Plensa: Is Art Something in Between?, Kunsthalle Mannheim 2005[37]; James Turrell: Four Eyes[38], Kunsthalle Mannheim (2007)[39] - [40]. Avec l'exposition Full House: Faces of a Collection en 2006[41] et 100 Years Kunsthalle Mannheim en 2007[42], Lauter a complété son nouveau concept de musée avec une présentation de l'ensemble de la collection en dialogue avec des œuvres de jeunes artistes internationaux. Après son remplacement très discuté[43] - [44] de la direction de la Kunsthalle en automne 2007 par la municipalité[45], Lauter était représentant culturel pour les Beaux-Arts de la ville de Mannheim pendant deux ans[46].

De 2008 à 2009, Lauter conceptualisait de nombreuses approches du développement culturel et urbanistique de la ville de Mannheim dont la vaste exposition artscoutone (2009/2010)[47] a eu un impact durable dans la région métropolitaine. Ses concepts pour un urbanisme culturel et les projets pour l'implantation d'institutions culturelles dans la zone portuaire culturel ont déjà été mis en œuvre[48].