Roger Tailleur
Roger Tailleur, né le à Gradignan et mort le à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif[1], est un critique de cinéma et journaliste français.
Biographie
Alors qu'il séjourne au sanatorium universitaire de Saint-Hilaire du Touvet - où il rencontre Louis Seguin et Michel Perez -, il fonde avec ces derniers, en 1952, une petite revue ronéotypée intitulée Séquences[2]. Collaborateur de Positif dès 1953[3], de la revue Les Lettres nouvelles et de France Observateur, il cesse d'écrire sur le cinéma en 1968 « pour se consacrer à sa nouvelle passion : l'Italie[4] » et à la peinture.
L'importance de son activité de critique a été unanimement reconnue par la profession[5].
Antoine de Baecque lui consacre un chapitre de son ouvrage La cinéphilie : invention d'un regard, histoire d'une culture, 1944-1968[6].
Ouvrages
- Antonioni (avec Paul-Louis Thirard), Éditions universitaires, 1963
- Elia Kazan, Seghers, 1965
- Viv(r)e le cinéma, Actes Sud, 1997, édition établie par Michel Ciment et Louis Seguin, préface de Frédéric Vitoux
Notes et références
- Archives de Paris 9e (arrondissement de son domicile), transcription de l'acte de décès no 452, année 1985 (page 28/31)
- Thierry Frémaux, « L'aventure cinéphilique de Positif 1952-1989 », sur www.persee.fr
- Un recueil de ses articles, Viv(r)e le cinéma, a été publié en 1997 chez Actes Sud
- Frédéric Vitoux, Il me semble désormais que Roger est en Italie, Actes Sud, 1986
- Nombreux témoignages dans l'émission de Jean-Pierre Pagliano « De vrais cinglés de cinéma. Les 40 ans de la revue Positif sur France Culture, 2 août 1992
- Fayard, 2003