Roger Gillot
Roger Gillot, né le à Paris et mort le à Lormes dans la Nièvre[1], est un homme politique français.
Naissance | |
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Décès |
(à 85 ans) Lormes |
Nom dans la langue maternelle |
Roger Maurice Gillot |
Nom de naissance |
Roger Maurice Gillot |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique |
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Biographie
Fils d'un camionneur de la région parisienne[2] , installé dans la Nièvre dans les années 1920, Roger Gillot y est agriculteur, au Montour-par-Brassy, et s'engage dans l'action militante au sein de la confédération générale des paysans travailleurs et du parti communiste, auquel il adhère en 1936.
Candidat dans le canton de Lormes en 1937, il obtient moins de 10 % des voix.
Engagé dans la résistance, il est arrêté en 1944 par la Gestapo, et déporté à Dachau.
Candidat en troisième position sur la liste communiste lors des élections de l'assemblée constituante, en 1945 et 1946, il est appelé à remplacer Louis Bernard après qu'un accident de la route lui a coûté la vie, en septembre. Il ne siège cependant que brièvement, n'étant pas réélu en novembre.
Par la suite, il sera candidat malheureux aux sénatoriales de 1948 et 1952, aux cantonales de 1951, ainsi qu'aux législatives de 1956 et 1958.
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Notice « GILLOT, Roger, Maurice », par Éliane Laurent, Le Maitron en ligne.